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* La philosophie kabbalistique juive se développe. Le philosophe juif espagnol Rashba (Rabbi Shlomo ben Adret) tranche la « question de Maïmonide » qui divise la communauté juive : les jeunes juifs doivent pratiquer le Talmud et ses commentaires autorisés de la tradition tosafiste (ceux « qui ajoutent » des commentaires au Talmud), puis après l’âge de vingt ans, sous la surveillance d’un maître, ils peuvent lire Maïmonide, voire Aristote et Averroès. En réaction avec la diffusion des idées rationalistes de Maïmonide, les Cabalistes, suivis par le petit peuple juif, propagent une doctrine mystique en faveur de la foi, de la vie intérieure, de l’adhésion de l’âme et non de l’intelligence à la croyance divine (Josef ha-Cohen de Soria, Josef Gikatila d’Aragon, Todros de Tolède, Abraham Abulafia de Tudela). Le livre le plus célèbre est le Zohar (« Le Livre des Splendeurs ») écrit en araméen tardif, anonyme, se référant à simon bar Yohaï, maître de Méron en Haute-Galilée au début de l’ère talmudique, l’un des premiers prédicateurs de l’extase et de l’adhésion mystique. Le Zohar serait en fait l’œuvre du castillan Mossé de León (vers 1280-1300).
* Andronic II Paléologue (1282-1328) ressuscite l’université de Constantinople sous le nom de Musée (Mouseion), placée sous l’autorité du Grand Logothète. (fr)
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* La philosophie kabbalistique juive se développe. Le philosophe juif espagnol Rashba (Rabbi Shlomo ben Adret) tranche la « question de Maïmonide » qui divise la communauté juive : les jeunes juifs doivent pratiquer le Talmud et ses commentaires autorisés de la tradition tosafiste (ceux « qui ajoutent » des commentaires au Talmud), puis après l’âge de vingt ans, sous la surveillance d’un maître, ils peuvent lire Maïmonide, voire Aristote et Averroès. En réaction avec la diffusion des idées rationalistes de Maïmonide, les Cabalistes, suivis par le petit peuple juif, propagent une doctrine mystique en faveur de la foi, de la vie intérieure, de l’adhésion de l’âme et non de l’intelligence à la croyance divine (Josef ha-Cohen de Soria, Josef Gikatila d’Aragon, Todros de Tolède, Abraham Abulafia de Tudela). Le livre le plus célèbre est le Zohar (« Le Livre des Splendeurs ») écrit en araméen tardif, anonyme, se référant à simon bar Yohaï, maître de Méron en Haute-Galilée au début de l’ère talmudique, l’un des premiers prédicateurs de l’extase et de l’adhésion mystique. Le Zohar serait en fait l’œuvre du castillan Mossé de León (vers 1280-1300).
* Andronic II Paléologue (1282-1328) ressuscite l’université de Constantinople sous le nom de Musée (Mouseion), placée sous l’autorité du Grand Logothète. (fr)
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* La philosophie kabbalistique juive se développe. Le philosophe juif espagnol Rashba (Rabbi Shlomo ben Adret) tranche la « question de Maïmonide » qui divise la communauté juive : les jeunes juifs doivent pratiquer le Talmud et ses commentaires autorisés de la tradition tosafiste (ceux « qui ajoutent » des commentaires au Talmud), puis après l’âge de vingt ans, sous la surveillance d’un maître, ils peuvent lire Maïmonide, voire Aristote et Averroès. En réaction avec la diffusion des idées rationalistes de Maïmonide, les Cabalistes, suivis par le petit peuple juif, propagent une doctrine mystique en faveur de la foi, de la vie intérieure, de l’adhésion de l’âme et non de l’intelligence à la croyance divine (Josef ha-Cohen de Soria, Josef Gikatila d’Aragon, Todros de Tolède, Abraham Abulaf (fr)
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* La philosophie kabbalistique juive se développe. Le philosophe juif espagnol Rashba (Rabbi Shlomo ben Adret) tranche la « question de Maïmonide » qui divise la communauté juive : les jeunes juifs doivent pratiquer le Talmud et ses commentaires autorisés de la tradition tosafiste (ceux « qui ajoutent » des commentaires au Talmud), puis après l’âge de vingt ans, sous la surveillance d’un maître, ils peuvent lire Maïmonide, voire Aristote et Averroès. En réaction avec la diffusion des idées rationalistes de Maïmonide, les Cabalistes, suivis par le petit peuple juif, propagent une doctrine mystique en faveur de la foi, de la vie intérieure, de l’adhésion de l’âme et non de l’intelligence à la croyance divine (Josef ha-Cohen de Soria, Josef Gikatila d’Aragon, Todros de Tolède, Abraham Abulaf (fr)
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