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- Le Grand Prix automobile de Turquie 2020 (Formula 1 DHL Turkish Grand Prix 2020) disputé le 15 novembre 2020 sur l'Otodrom Istanbul Park d'Istanbul est la 1032e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950. Il s'agit de la huitième édition du Grand Prix de Turquie comptant pour le championnat du monde de Formule 1, et de la quatorzième manche du championnat 2020. La pandémie de Covid-19 ayant totalement chamboulé le calendrier de la saison 2020, la Formule 1 revient en Turquie neuf ans après le dernier Grand Prix couru, en 2011. Lors de la première phase des qualifications, une pluie battante provoque une interruption de la session au drapeau rouge, à un peu moins de sept minutes de la fin, puis une deuxième après une sortie de piste de Romain Grosjean. Sur une piste gorgée d'eau, les Ferrari se noient lors de la seconde phase qualificative, tout comme Pierre Gasly, alors que Max Verstappen creuse des écarts impressionnants. Les pilotes Racing Point choisissent d'aborder la troisième phase en pneus intermédiaires et réalisent les meilleurs temps. Verstappen, en tête dans les deux premiers secteurs en pneus pluie, est toutefois en passe de les battre, mais il interrompt son tour pour s'engager dans la voie des stands et passer les pneus à bande verte ; ne trouvant pas suffisamment d'adhérence, il constate immédiatement son erreur tandis que Lance Stroll améliore son temps et devient le premier Canadien en pole position depuis Jacques Villeneuve en 1997. Il s'agit également de la première pole position d'une Racing Point et de la première fois de la saison qu'une Mercedes ne part pas en tête. Le pilote Red Bull s'intercale entre les deux monoplaces roses pour partir sur la première ligne. Sergio Pérez partage donc la deuxième ligne avec Alexander Albon. Daniel Ricciardo et Lewis Hamilton, auteur du sixième temps sont en troisième ligne. Esteban Ocon et Kimi Räikkönen partent depuis la quatrième ligne ; Valtteri Bottas, qui n'obtient que le neuvième temps, s'élance juste devant Antonio Giovinazzi. Au terme des cinquante-huit tours d'une épreuve disputée sur une piste détrempée, Lewis Hamilton remporte sa dixième course de la saison, porte son record à quatre-vingt-quatorze victoires dont soixante-treize avec la même écurie, et surtout égale Michael Schumacher en étant sacré champion du monde pour la septième fois, à trois courses de la fin du championnat. Sur la ligne d'arrivée il devance de plus de trente secondes Sergio Pérez, qui préserve in extremis sa deuxième place face aux deux Ferrari, Sebastian Vettel obtenant son premier podium de la saison devant son coéquipier Charles Leclerc. « Pour tous les enfants qui rêvent à des choses impossibles, vous pouvez le faire aussi ! » lâche un Lewis Hamilton très ému en regagnant la voie des stands après son tour d'honneur. Il remporte son septième titre mondial avec panache en ayant réussi à tenir cinquante tours avec le même train de pneus intermédiaires pour n'effectuer qu'un seul arrêt. Dans une course à rebondissements, particulièrement liée à la manière dont les pilotes ont su faire fonctionner et conserver en bon état leurs gommes tout d'abord « pleine pluie » puis à bande verte, à éviter les têtes-à-queue et autres sorties au large, le Britannique, pourtant hors du coup lors des séances d'essais puis en qualification, a déployé tout son sens de la course. Au départ, les Racing Point s'envolent, Max Verstappen patine et reste scotché alors que Sebastian Vettel réussit un départ canon et boucle le premier tour en troisième position, devant Verstappen, Alexander Albon et Hamilton sixième. Le ballet des premiers arrêts au stand commence dès le huitième tour, les pilotes passant en pneus intermédiaires pour continuer sur une piste qui ne sèchera jamais complètement. Suivi par son coéquipier, Stroll roule en tête jusqu'au trente-sixième tour où il est rappelé au stand pour un deuxième arrêt qui va totalement compromettre sa course. Alors que le Canadien ressort quatrième et ne va plus cesser de rétrograder jusqu'au neuvième rang final, Hamilton profite du deuxième arrêt de Vettel puis d'un tête-à-queue d'Albon pour partir à la chasse de Pérez qu'il dépasse, à l'aide de son aileron arrière mobile, dans la trente-septième boucle, s'installant définitivement aux commandes. Verstappen a perdu toute chance de victoire ou de podium après une toupie dans le dix-huitième tour alors qu'il tentait de dépasser le Mexicain. Charles Leclerc, pilote le plus rapide en piste dans son troisième relais, se retrouve troisième au bout de quarante-trois tours, tentant de rattraper Pérez et suivi par son coéquipier Vettel. À plus de trente secondes d'Hamilton, les places restantes du podium se jouent dans le dernier chapelet de virages avant la ligne droite des stands et le drapeau à damier : alors que Leclerc a enfin réussi à dépasser Pérez, il commet ensuite un gros écart en bloquant ses roues, ce qui permet à Vettel de s'infiltrer devant lui, tandis que le Mexicain qui, comme Hamilton, n'a effectué qu'un seul arrêt, conserve sa position pour finir deuxième. Le quadruple champion du monde allemand connaît les joies du podium pour la première fois de l'année ; il est même élu pilote du jour. Son coéquipier termine quatrième, juste devant Carlos Sainz. Tout comme Valtteri Bottas (auteur de pas moins de six tête-à-queue), les pilotes Red Bull, multiplient les figures sur la piste stambouliote, et passent la ligne d'arrivée en sixième et septième position, Verstappen dépassant Albon à six tours du terme. Lando Norris, auteur d'une belle remontée, agrémente sa huitième place du point bonus du meilleur tour en course, réalisé dans la dernière boucle. Stroll, en tête durant plus de la moitié de la course, l'achève au neuvième rang, devant Daniel Ricciardo qui s'adjuge le dernier point en jeu. Grâce à ses dix victoires en quatorze courses, toutes terminées dans les points en ne manquant que deux fois le podium, Lewis Hamilton (307 points) remporte son septième titre de champion du monde. Repoussé à 110 unités, Valtteri Bottas (197 points) et quatorzième de l'épreuve à un tour de son coéquipier, reste sous la menace de Max Verstappen (170 points) pour la deuxième place du championnat. Sergio Pérez (100 points) récupère le quatrième rang, devant Charles Leclerc (97 points), alors que Daniel Ricciardo (96 points) rétrograde de deux places. Carlos Sainz (75 points), Lando Norris (74 points) et Alexander Albon (70 points) restent groupés du septième au neuvième rang ; Pierre Gasly (63 points) hors des points à Istanbul, reste dixième. Derrière Mercedes Grand Prix, 504 points et déjà sacré, et Red Bull Racing (240 points) assuré de terminer deuxième, le podium du championnat des constructeurs va se jouer entre Racing Point (154 points) qui grimpe au troisième rang, McLaren (149 points), Renault (136 points) et Ferrari (130 points). AlphaTauri est isolé en septième position (89 points), Alfa Romeo (8 points) et Haas (3 points) complètent le classement tandis que Williams est toujours à la recherche de son premier point. (fr)
- Le Grand Prix automobile de Turquie 2020 (Formula 1 DHL Turkish Grand Prix 2020) disputé le 15 novembre 2020 sur l'Otodrom Istanbul Park d'Istanbul est la 1032e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950. Il s'agit de la huitième édition du Grand Prix de Turquie comptant pour le championnat du monde de Formule 1, et de la quatorzième manche du championnat 2020. La pandémie de Covid-19 ayant totalement chamboulé le calendrier de la saison 2020, la Formule 1 revient en Turquie neuf ans après le dernier Grand Prix couru, en 2011. Lors de la première phase des qualifications, une pluie battante provoque une interruption de la session au drapeau rouge, à un peu moins de sept minutes de la fin, puis une deuxième après une sortie de piste de Romain Grosjean. Sur une piste gorgée d'eau, les Ferrari se noient lors de la seconde phase qualificative, tout comme Pierre Gasly, alors que Max Verstappen creuse des écarts impressionnants. Les pilotes Racing Point choisissent d'aborder la troisième phase en pneus intermédiaires et réalisent les meilleurs temps. Verstappen, en tête dans les deux premiers secteurs en pneus pluie, est toutefois en passe de les battre, mais il interrompt son tour pour s'engager dans la voie des stands et passer les pneus à bande verte ; ne trouvant pas suffisamment d'adhérence, il constate immédiatement son erreur tandis que Lance Stroll améliore son temps et devient le premier Canadien en pole position depuis Jacques Villeneuve en 1997. Il s'agit également de la première pole position d'une Racing Point et de la première fois de la saison qu'une Mercedes ne part pas en tête. Le pilote Red Bull s'intercale entre les deux monoplaces roses pour partir sur la première ligne. Sergio Pérez partage donc la deuxième ligne avec Alexander Albon. Daniel Ricciardo et Lewis Hamilton, auteur du sixième temps sont en troisième ligne. Esteban Ocon et Kimi Räikkönen partent depuis la quatrième ligne ; Valtteri Bottas, qui n'obtient que le neuvième temps, s'élance juste devant Antonio Giovinazzi. Au terme des cinquante-huit tours d'une épreuve disputée sur une piste détrempée, Lewis Hamilton remporte sa dixième course de la saison, porte son record à quatre-vingt-quatorze victoires dont soixante-treize avec la même écurie, et surtout égale Michael Schumacher en étant sacré champion du monde pour la septième fois, à trois courses de la fin du championnat. Sur la ligne d'arrivée il devance de plus de trente secondes Sergio Pérez, qui préserve in extremis sa deuxième place face aux deux Ferrari, Sebastian Vettel obtenant son premier podium de la saison devant son coéquipier Charles Leclerc. « Pour tous les enfants qui rêvent à des choses impossibles, vous pouvez le faire aussi ! » lâche un Lewis Hamilton très ému en regagnant la voie des stands après son tour d'honneur. Il remporte son septième titre mondial avec panache en ayant réussi à tenir cinquante tours avec le même train de pneus intermédiaires pour n'effectuer qu'un seul arrêt. Dans une course à rebondissements, particulièrement liée à la manière dont les pilotes ont su faire fonctionner et conserver en bon état leurs gommes tout d'abord « pleine pluie » puis à bande verte, à éviter les têtes-à-queue et autres sorties au large, le Britannique, pourtant hors du coup lors des séances d'essais puis en qualification, a déployé tout son sens de la course. Au départ, les Racing Point s'envolent, Max Verstappen patine et reste scotché alors que Sebastian Vettel réussit un départ canon et boucle le premier tour en troisième position, devant Verstappen, Alexander Albon et Hamilton sixième. Le ballet des premiers arrêts au stand commence dès le huitième tour, les pilotes passant en pneus intermédiaires pour continuer sur une piste qui ne sèchera jamais complètement. Suivi par son coéquipier, Stroll roule en tête jusqu'au trente-sixième tour où il est rappelé au stand pour un deuxième arrêt qui va totalement compromettre sa course. Alors que le Canadien ressort quatrième et ne va plus cesser de rétrograder jusqu'au neuvième rang final, Hamilton profite du deuxième arrêt de Vettel puis d'un tête-à-queue d'Albon pour partir à la chasse de Pérez qu'il dépasse, à l'aide de son aileron arrière mobile, dans la trente-septième boucle, s'installant définitivement aux commandes. Verstappen a perdu toute chance de victoire ou de podium après une toupie dans le dix-huitième tour alors qu'il tentait de dépasser le Mexicain. Charles Leclerc, pilote le plus rapide en piste dans son troisième relais, se retrouve troisième au bout de quarante-trois tours, tentant de rattraper Pérez et suivi par son coéquipier Vettel. À plus de trente secondes d'Hamilton, les places restantes du podium se jouent dans le dernier chapelet de virages avant la ligne droite des stands et le drapeau à damier : alors que Leclerc a enfin réussi à dépasser Pérez, il commet ensuite un gros écart en bloquant ses roues, ce qui permet à Vettel de s'infiltrer devant lui, tandis que le Mexicain qui, comme Hamilton, n'a effectué qu'un seul arrêt, conserve sa position pour finir deuxième. Le quadruple champion du monde allemand connaît les joies du podium pour la première fois de l'année ; il est même élu pilote du jour. Son coéquipier termine quatrième, juste devant Carlos Sainz. Tout comme Valtteri Bottas (auteur de pas moins de six tête-à-queue), les pilotes Red Bull, multiplient les figures sur la piste stambouliote, et passent la ligne d'arrivée en sixième et septième position, Verstappen dépassant Albon à six tours du terme. Lando Norris, auteur d'une belle remontée, agrémente sa huitième place du point bonus du meilleur tour en course, réalisé dans la dernière boucle. Stroll, en tête durant plus de la moitié de la course, l'achève au neuvième rang, devant Daniel Ricciardo qui s'adjuge le dernier point en jeu. Grâce à ses dix victoires en quatorze courses, toutes terminées dans les points en ne manquant que deux fois le podium, Lewis Hamilton (307 points) remporte son septième titre de champion du monde. Repoussé à 110 unités, Valtteri Bottas (197 points) et quatorzième de l'épreuve à un tour de son coéquipier, reste sous la menace de Max Verstappen (170 points) pour la deuxième place du championnat. Sergio Pérez (100 points) récupère le quatrième rang, devant Charles Leclerc (97 points), alors que Daniel Ricciardo (96 points) rétrograde de deux places. Carlos Sainz (75 points), Lando Norris (74 points) et Alexander Albon (70 points) restent groupés du septième au neuvième rang ; Pierre Gasly (63 points) hors des points à Istanbul, reste dixième. Derrière Mercedes Grand Prix, 504 points et déjà sacré, et Red Bull Racing (240 points) assuré de terminer deuxième, le podium du championnat des constructeurs va se jouer entre Racing Point (154 points) qui grimpe au troisième rang, McLaren (149 points), Renault (136 points) et Ferrari (130 points). AlphaTauri est isolé en septième position (89 points), Alfa Romeo (8 points) et Haas (3 points) complètent le classement tandis que Williams est toujours à la recherche de son premier point. (fr)
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