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- Jean II, dit « le Bon » (graphie ancienne Jehan), né le 26 avril 1319 au château du Gué de Maulny du Mans et mort à Londres le 8 avril 1364, fils du roi Philippe VI et de son épouse Jeanne de Bourgogne, est roi de France de 1350 à 1364, le deuxième souverain issu de la maison capétienne de Valois. Il est sacré roi de France le 26 septembre 1350. Le règne de Jean II le Bon est marqué par la défiance du pays envers les Valois, branche cadette des Capétiens ayant accédé au trône à la mort sans descendant du roi de France Charles IV, pour éviter qu'Édouard III, roi d'Angleterre, petit-fils par sa mère du roi Philippe IV le Bel et donc neveu de Charles IV, ne prenne possession du trône de France. La nouvelle dynastie, confrontée à la crise de la féodalité, aux cinglantes défaites du début de la guerre de Cent Ans et à la grande peste, perd rapidement beaucoup de crédit ; dans le même temps, incapable de faire rentrer les impôts, les deux premiers Valois recourent à des mutations monétaires pour renflouer le trésor. Ces manipulations entraînent des dévaluations extrêmement impopulaires. Jean II le Bon, confronté aux intrigues de Charles le Mauvais, roi de Navarre et prétendant le plus direct à la couronne, gouverne dans le secret entouré d'hommes de confiance. Profitant de tous ces troubles et sûrs de la supériorité tactique conférée par l'arc long, le « longbow », les Anglais, menés par Édouard III et son fils le Prince Noir, relancent la guerre en 1355. Le 19 septembre 1356, Jean le Bon est battu et fait prisonnier à la bataille de Poitiers, malgré la restructuration de l'armée qu'il a menée. Le pays sombre alors dans le chaos. Les états généraux menés par Étienne Marcel et Robert Le Coq prennent le pouvoir à Paris et tentent d'installer Charles de Navarre à la tête d'une monarchie contrôlée. En 1358, les campagnes se soulèvent et s'allient avec Étienne Marcel, mais le dauphin, le futur Charles V, se fait nommer régent et retourne la situation. Jean le Bon peut regagner la France en 1360, après la signature du traité de Brétigny qui lui rend la liberté, mais cède un tiers du pays à Édouard III. Son retour est difficile. Il faut payer son énorme rançon et les finances du royaume de France sont au plus bas. Il stabilise la monnaie grâce à la création du franc, mais les Grandes compagnies pillent les campagnes et bloquent le commerce. Il tente de mettre fin à leurs agissements mais l'armée royale est vaincue à Brignais. Il tente ensuite d'en débarrasser le pays en les menant en croisade contre les Turcs avec l'argent du Pape. Il essuie un nouvel échec, Innocent VI mourant 15 jours avant son arrivée à Avignon et étant remplacé par le peu dépensier Urbain V. (fr)
- Jean II, dit « le Bon » (graphie ancienne Jehan), né le 26 avril 1319 au château du Gué de Maulny du Mans et mort à Londres le 8 avril 1364, fils du roi Philippe VI et de son épouse Jeanne de Bourgogne, est roi de France de 1350 à 1364, le deuxième souverain issu de la maison capétienne de Valois. Il est sacré roi de France le 26 septembre 1350. Le règne de Jean II le Bon est marqué par la défiance du pays envers les Valois, branche cadette des Capétiens ayant accédé au trône à la mort sans descendant du roi de France Charles IV, pour éviter qu'Édouard III, roi d'Angleterre, petit-fils par sa mère du roi Philippe IV le Bel et donc neveu de Charles IV, ne prenne possession du trône de France. La nouvelle dynastie, confrontée à la crise de la féodalité, aux cinglantes défaites du début de la guerre de Cent Ans et à la grande peste, perd rapidement beaucoup de crédit ; dans le même temps, incapable de faire rentrer les impôts, les deux premiers Valois recourent à des mutations monétaires pour renflouer le trésor. Ces manipulations entraînent des dévaluations extrêmement impopulaires. Jean II le Bon, confronté aux intrigues de Charles le Mauvais, roi de Navarre et prétendant le plus direct à la couronne, gouverne dans le secret entouré d'hommes de confiance. Profitant de tous ces troubles et sûrs de la supériorité tactique conférée par l'arc long, le « longbow », les Anglais, menés par Édouard III et son fils le Prince Noir, relancent la guerre en 1355. Le 19 septembre 1356, Jean le Bon est battu et fait prisonnier à la bataille de Poitiers, malgré la restructuration de l'armée qu'il a menée. Le pays sombre alors dans le chaos. Les états généraux menés par Étienne Marcel et Robert Le Coq prennent le pouvoir à Paris et tentent d'installer Charles de Navarre à la tête d'une monarchie contrôlée. En 1358, les campagnes se soulèvent et s'allient avec Étienne Marcel, mais le dauphin, le futur Charles V, se fait nommer régent et retourne la situation. Jean le Bon peut regagner la France en 1360, après la signature du traité de Brétigny qui lui rend la liberté, mais cède un tiers du pays à Édouard III. Son retour est difficile. Il faut payer son énorme rançon et les finances du royaume de France sont au plus bas. Il stabilise la monnaie grâce à la création du franc, mais les Grandes compagnies pillent les campagnes et bloquent le commerce. Il tente de mettre fin à leurs agissements mais l'armée royale est vaincue à Brignais. Il tente ensuite d'en débarrasser le pays en les menant en croisade contre les Turcs avec l'argent du Pape. Il essuie un nouvel échec, Innocent VI mourant 15 jours avant son arrivée à Avignon et étant remplacé par le peu dépensier Urbain V. (fr)
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- Jean II, dit « le Bon » (graphie ancienne Jehan), né le 26 avril 1319 au château du Gué de Maulny du Mans et mort à Londres le 8 avril 1364, fils du roi Philippe VI et de son épouse Jeanne de Bourgogne, est roi de France de 1350 à 1364, le deuxième souverain issu de la maison capétienne de Valois. Il est sacré roi de France le 26 septembre 1350. (fr)
- Jean II, dit « le Bon » (graphie ancienne Jehan), né le 26 avril 1319 au château du Gué de Maulny du Mans et mort à Londres le 8 avril 1364, fils du roi Philippe VI et de son épouse Jeanne de Bourgogne, est roi de France de 1350 à 1364, le deuxième souverain issu de la maison capétienne de Valois. Il est sacré roi de France le 26 septembre 1350. (fr)
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