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Nous avons mangé la forêt de la pierre-génie Gôo est un ouvrage de Georges Condominas publié en 1957 au Mercure de France, basé sur son mémoire d'étude du terrain de Sar Luk auprès des Mnong Gar des montagnes du Viêt Nam du Sud. Le titre, Nous avons mangé la forêt de la pierre-génie Gôo, désigne à Sar Luk l'année 1949, c'est-à-dire celle où a été essarté le sol ainsi désigné. Cette périphrase, qui donne son titre à l'œuvre, renvoie à une perception cyclique du temps chez le peuple mnong gar qui « n'est pas obnubilé comme nous par la présence toute puissante des chiffres ».

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  • Nous avons mangé la forêt de la pierre-génie Gôo est un ouvrage de Georges Condominas publié en 1957 au Mercure de France, basé sur son mémoire d'étude du terrain de Sar Luk auprès des Mnong Gar des montagnes du Viêt Nam du Sud. Le titre, Nous avons mangé la forêt de la pierre-génie Gôo, désigne à Sar Luk l'année 1949, c'est-à-dire celle où a été essarté le sol ainsi désigné. Cette périphrase, qui donne son titre à l'œuvre, renvoie à une perception cyclique du temps chez le peuple mnong gar qui « n'est pas obnubilé comme nous par la présence toute puissante des chiffres ». Georges Condominas y choisit la forme du journal de bord, un peu à la manière de L'Afrique fantôme, le journal de l'expédition ethnographique Dakar-Djibouti tenu par Michel Leiris. Nous avons mangé la forêt est un texte porteur d'une grande modernité que Maurice Nadeau[réf. nécessaire] et Édouard Glissant[réf. nécessaire] remarquent pour sa part littéraire comme Claude Lévi-Strauss [réf. nécessaire] pour sa part ethnographique. L'ouvrage, traduit par Adrienne Foulke, a été publié en anglais en 1977 aux éditions Hill and Wang (New York). (fr)
  • Nous avons mangé la forêt de la pierre-génie Gôo est un ouvrage de Georges Condominas publié en 1957 au Mercure de France, basé sur son mémoire d'étude du terrain de Sar Luk auprès des Mnong Gar des montagnes du Viêt Nam du Sud. Le titre, Nous avons mangé la forêt de la pierre-génie Gôo, désigne à Sar Luk l'année 1949, c'est-à-dire celle où a été essarté le sol ainsi désigné. Cette périphrase, qui donne son titre à l'œuvre, renvoie à une perception cyclique du temps chez le peuple mnong gar qui « n'est pas obnubilé comme nous par la présence toute puissante des chiffres ». Georges Condominas y choisit la forme du journal de bord, un peu à la manière de L'Afrique fantôme, le journal de l'expédition ethnographique Dakar-Djibouti tenu par Michel Leiris. Nous avons mangé la forêt est un texte porteur d'une grande modernité que Maurice Nadeau[réf. nécessaire] et Édouard Glissant[réf. nécessaire] remarquent pour sa part littéraire comme Claude Lévi-Strauss [réf. nécessaire] pour sa part ethnographique. L'ouvrage, traduit par Adrienne Foulke, a été publié en anglais en 1977 aux éditions Hill and Wang (New York). (fr)
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  • Nous avons mangé la forêt de la pierre-génie Gôo est un ouvrage de Georges Condominas publié en 1957 au Mercure de France, basé sur son mémoire d'étude du terrain de Sar Luk auprès des Mnong Gar des montagnes du Viêt Nam du Sud. Le titre, Nous avons mangé la forêt de la pierre-génie Gôo, désigne à Sar Luk l'année 1949, c'est-à-dire celle où a été essarté le sol ainsi désigné. Cette périphrase, qui donne son titre à l'œuvre, renvoie à une perception cyclique du temps chez le peuple mnong gar qui « n'est pas obnubilé comme nous par la présence toute puissante des chiffres ». (fr)
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