Ambres
Ambres | |||||
L'église Saint-Sauveur d'Ambres | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | CC Tarn-Agout | ||||
Maire Mandat |
Bénédicte Portal 2023-2026 |
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Code postal | 81500 | ||||
Code commune | 81011 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ambrais | ||||
Population municipale |
1 036 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 43′ 58″ nord, 1° 48′ 51″ est | ||||
Altitude | 201 m Min. 100 m Max. 225 m |
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Superficie | 19,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Portes du Tarn | ||||
Législatives | 3e circonscription du Tarn | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | https://ambres.fr/ | ||||
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Ambres est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune située à la confluence du Dadou et de l'Agout au nord de Lavaur.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Castrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent, le Dadou, au nord.
Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Toulouse, dans la zone d'emploi d'Albi et dans le bassin de vie de Lavaur[I 1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Fiac, Giroussens, Labastide-Saint-Georges, Lavaur, Saint-Gauzens et Saint-Jean-de-Rives.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 19,11 km2 ; son altitude varie de 100 à 225 mètres[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le Dadou, le ruisseau de Brandes, le ruisseau du Cros et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[5].
Le Dadou, d'une longueur totale de 115,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 23 communes[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[15], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[17] : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[18].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ambres est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), cultures permanentes (4,9 %), forêts (3,6 %), zones urbanisées (2,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Ambres est un village perche qui surplombe le confluent de l'Agout et du Dadou.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 460, alors qu'il était de 426 en 2016 et de 390 en 2011[I 5].
Parmi ces logements, 87,8 % étaient des résidences principales, 5,5 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,6 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ambres en 2021 en comparaison avec celle du Tarn et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (5,5 %) par rapport au département (7,4 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Ambres[I 6] | Tarn[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 87,8 | 83,6 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,5 | 7,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,6 | 8,9 | 8,1 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par plusieurs lignes du réseau régional liO : la ligne 705 la relie à Albi et à Lavaur ; la ligne 710 la relie à Gaillac et à Lavaur ; la ligne 756 la relie à Toulouse et à Graulhet.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Ambres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout et le Dadou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 1997, 2010, 2014 et 2020[23],[20].
Ambres est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[24].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 412 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 399 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Ambrez vers 1120, Ambrecio en 1272[31].
Ambres, est terminé par un e fermé atone. Il ne remonte donc pas à des mots terminés par -a atone, comme *Ambarra[réf. nécessaire]. Contrairement à Ernest Nègre, il est inutile d'expliquer un déplacement d'accent qui n'existe pas en occitan local.
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Castres du département du Tarn[I 1].
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lavaur[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton des Portes du Tarn[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Tarn.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Ambres est membre fondateur de la communauté de communes Tarn-Agout[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Eau et déchets
[modifier | modifier le code]La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SICTOM de Lavaur[38].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Ambres fait partie de l'académie de Toulouse.
L'école communale a été dénommée en 2024 Emmanuelle-Charpentier, microbilogiste et généticienne, prix Nobel de chimie de chimie en 2020[39].
Population et société
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Ambrais ou Ambraises.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].
En 2021, la commune comptait 1 036 habitants[Note 7], en évolution de +5,39 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ambres est une commune rurale qui a connu une forte hausse de la population depuis 1968.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Les Ambringofolies (fête d’Ambres) festival de musique dont la 14e édition a eu lieu en octobre 2023[43].
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]L'Association Sportive Ambraise, équipe de rugby à XV.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 382 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 046 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 170 €[I 9] (20 400 € dans le département[I 10]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 4,5 % | 8,7 % | 5,6 % |
Département[I 12] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 598 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (72,8 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 9],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 14]. Elle compte 124 emplois en 2018, contre 188 en 2013 et 152 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 447, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61 %[I 15].
Sur ces 447 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]77 établissements[Note 10] sont implantés à Ambres au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 77 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
9 | 11,7 % | (13 %) |
Construction | 14 | 18,2 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
19 | 24,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 1 | 1,3 % | (2,1 %) |
Activités immobilières | 3 | 3,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
16 | 20,8 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
7 | 9,1 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 8 | 10,4 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,7 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 77 entreprises implantées à Ambres), contre 26,7 % au niveau départemental[I 19].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :
- Mozaic International Traiding, vente à distance sur catalogue spécialisé (225 k€)
- Sarobat Ingenierie, activités des marchands de biens immobiliers (104 k€)
- SARL Le Palais Gourmand, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (79 k€)
- Mikivi, ingénierie, études techniques (68 k€)
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 39 | 25 | 18 | 15 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 702 | 1 801 | 1 486 | 1 206 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 39 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 25 en 2000 puis à 18 en 2010[47] et enfin à 15 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[48],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1702 ha en 1988 à 1206 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 44 à 80 ha[47].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Pigeonnier de Montplaisir Inscrit MH (2010)[49], édifice monumental et ostentatoire édifié en 1891 en complément de la maison de maître et de ses dépendances, qui datent de 1870. Il est considéré comme le plus haut pigeonnier du Tarn[50].
- Église Saint-Sauveur, 101 rue Gaston-Phébus[51], qui aurait été édifiée en 1515 par la vicomtesse Brunissende de Lautrec[52].
- Chapelle de Saint-Jean-Baptiste de Montferrier, dont les parties les plus anciennes datent sans doute du XVIIe siècle[53].
- Chapelle Sainte-Cécile de Manens, datant elle aussi sans doute du XVIIe siècle pour ses parties anciennes, annexe de l’église Saint-Sauveur d’Ambres attestée dès 1648 dans les registres paroissiaux. L’église est devenue chapelle vicariale au XIXe siècle[54].
- Chapelle Saint-Eugène, également une annexe de l’église Saint-Sauveur d’Ambres présente dès le milieu du XVIIe siècle[55].
- Cimetière.
- Château d'Ambres.
- Mairie-école, 2 place de la mairie, édifiée en 1886 sur des plans de l’architecte Bernard Bertrand[56]
- Ancienne école des filles, 38 route d'Ambres, construite en 1877 sur les plans de l'architecte Guillaume Aurignac, utilisée jusqu'en 1932, année où sa vétusté oblige la commune à reconstruire l’école des filles à côté de celle des garçons dans la rue principale du village. La construction a depuis été réhabilitée en logement d'habitation[57].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Philippe de Noailles (1715-1794) baron d'Ambres, comte de Noailles, prince de Poix (1729), duc de Mouchy (1747), officier français, élevé à la dignité de maréchal de France en 1775, guillotiné le .
- Famille de Lautrec[pourquoi ?].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé: au 1er d'argent au pal flamboyant de sinople, au 2e d'azur à la croix cléchée et pommetée de douze pièces d'or, remplie de gueules, au 3e d'azur à trois fleurs de lis mal ordonnées d'or, au 4e d'argent au chevron d'azur[58]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | D'argent au pal flamboyant de gueules. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Abbé Jean Avercenc, « Ambres : son histoire, ses coutumes, sa topographie, ses curés et ses puissants barons », Société culturelle du Pays castrais, Castres, t. cahier n° 44, (ISBN 978-2-904401-75-6)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune d'Ambres(81011) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- « Ambres » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[29].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Ambres » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Ambres - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Ambres - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Tarn - Section LOG T2 » (consulté le ).
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Autres sources
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