Austra
Pays d'origine | Canada |
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Genre musical | Synthpop, dark wave, new wave, dream pop |
Instruments | Synthétiseurs, batterie, guitare |
Années actives | Depuis 2007 |
Labels | Domino Records |
Influences | Classique, CocoRosie, Kate Bush, Björk[1],[2] |
Site officiel | www.austramusic.com |
Membres |
Katie Stelmanis Maya Postepski Dorian Wolf |
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Anciens membres |
Romy Lightman Sari Lightman |
Austra est un groupe canadien de musique électronique, originaire de Toronto, en Ontario. Animé par Katie Stelmanis, le style musical du groupe est un mélange d'electropop et de musique psychélique. Austra se voit comme un groupe de « pop électronico-dramatique »[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]« Austra » est la déesse de la lumière dans la mythologie lituanienne et le second prénom de Katie Stelmanis[4].
Lorsqu'elle a une dizaine d'années, la chanteuse du groupe, Katie Stelmanis, fille d’un père italien et d’une mère moitié lettonne, moitié anglaise[5], suit des cours de piano et s'inscrit au Chœur d'Enfants de l'Opéra canadien[3], surprenant ses parents fans de Frank Zappa et de Bob Dylan par cette passion pour la musique classique[6].
Elle ne commence à s'intéresser à la musique rock que vers l'âge de 18 ans. Inspirée par Radiohead, Björk, Nine Inch Nails… Katie Stelmanis compose ses propres chansons en MIDI : elle se lance dans ses compositions à la faveur de son coming out. Se proclamant « lesbienne dans une bande gay », elle indique faire de la « queer music. Comme Gossip, Hercules and Love Affair, The xx ou Tegan and Sara »[7]. En groupe ou en solo, elle se fraye son chemin dans le punk rock, puis dans le gospel mâtiné de folk rock, avant de se lancer dans l'electropop[7]. Son premier album, Feel It Break, est salué par la critique. Le Toronto Star, mais aussi le magazine New York, le classent dans les bonnes surprises de l'année 2011[8],[9]. Pour jouer en concert, elle réunit autour d'elle une équipe[6].
Olympia, nouvel album paru en 2013[10], « tout en tension et en variations », s'ouvre à des sons plus diversifiés. Il est enregistré sur de « vrais instruments » et est un travail collectif, avec toujours la voix de Katie Stelmanis comme fil conducteur[6]. L'album se veut donc plus « organique » et la qualité sonore d'Olympia est attribuée à un nouveau mode d'enregistrement, comme l'explique Katie Stelmanis: « Pour cet album, nous voulions nous assurer que le moindre son serait réellement joué. Maya s’est occupée de toutes les parties rythmiques. Comme nous voulions perfectionner le son, au lieu de superposer une trentaine de couches, nous n’avons pris qu’un seul instrument au son très bon. » Le titre de l'album, Olympia, vient du prénom du bébé du couple qui tenait le studio d'enregistrement[11].
Le quatrième album parait le 1er mai 2020.
Discographie
[modifier | modifier le code]Albums studio
[modifier | modifier le code]- Darken Her Horse
- Lose It
- The Future
- Beat And The Pulse
- Spellwork
- The Choke
- Hate Crime
- The Villain
- Shoot The Water
- The Noise
- The Beast
- What We Done?
- Forgive Me
- Painful Like
- Sleep
- Home
- Fire
- I Don't Care (I'm a Man)
- We Become
- Reconcile
- Annie (Oh Muse, You)
- You Changed My Life
- Hurt Me Now
- We Were Alive
- Future Politics
- Utopia
- I’m A Monster
- I Love You More Than You Love Yourself
- Angel In Your Eye
- Freepower
- Gaia
- Beyond A Mortal
- Deep Thought
- 43
Singles
[modifier | modifier le code]- Beat And The Pulse (Extended Version) - 6:02
- Energy - 4:00
- Young And Gay - 3:32
- Lose It
- Woodstock
- Spellwork - 5:09
- Identity - 5:03
- Mayan Drums (Original)
- Mayan Drums (Instrumental)
- Mayan Drums (Vocal)
- Mayan Drums (Zeus B. Held Voice Versa Remix)
- Mayan Drums (Doldrums Remix)
- Mayan Drums (Hervé Retro Dark Dub)
- Home
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Austra - Ombre est Lumière », sur brain-magazine.fr, (consulté le ) : « Tu cites comme influences Kate Bush, Bjork. K.S (Austra) : Oui, c'est grâce à elles que j'ai mis un pied dans la musique « mainstream », enfin elles sont mainstream dans le sens où elles touchent beaucoup de monde, mais ce sont des artistes extraordinaires. ».
- (en) « inflooenz.com - Austra Influences »,
- L'Express 25 août 2011
- « (en) Austra Turn People On With an Electric Feel », sur ocweekly.com,
- Elvire Von Bardeleben, « L’électro choc d’Austra », sur Liberation.fr,
- Libération 08 juin 2013
- Libération 23 mars 2011
- New York magazine 04 décembre 2011
- Toronto Star 28 décembre 2011
- Olympia (Domino/Sony Music), sortie le 17 juin 2013
- « Rencontre avec le groupe Austra », sur www.lintermede.com (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles de journaux
[modifier | modifier le code]- Christian Losson, « Les Femmes s’en mêlent: on fait le tri », Libération, (lire en ligne).
- (en) Levack Chandler, « Austra », Voillage Voice, (lire en ligne).
- (en) Kevin Ritchie, « Austra », Now (hebdo. gratuit de Toronto), (lire en ligne).
- Adeline Journet, « Katie Stelmanis alias Austra: "Devenir une icône gay? Pourquoi pas" », L'Express, (lire en ligne).
- (en) « Arcade Fire win 2011 Polaris Music Prize », NME, (lire en ligne).
- (en) Nitsuh Abebe, « The Year in Pop », New York (magazine), (lire en ligne).
- (en) Ben Rayner, « Rayner: Albums that really rocked in 2011 », Toronto Star, (lire en ligne).
- Elvire von Bardeleben, « L'électro-choc d'Austra », Magazine Next - supplément au journal Libération, , p. 70-73.