Bouliac
Bouliac | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Bordeaux Métropole | ||||
Maire Mandat |
Dominique Alcala 2020-2026 |
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Code postal | 33270 | ||||
Code commune | 33065 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bouliacais | ||||
Population municipale |
3 773 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 504 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 57″ nord, 0° 30′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 4 m Max. 84 m |
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Superficie | 7,48 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Cenon | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | ville-bouliac.fr | ||||
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Bouliac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
Située dans l'Entre-deux-Mers[Note 1],[1], sur la rive droite de la Garonne, au sud-est de Bordeaux, dans son aire et son unité urbaine, Bouliac présente un excellent point de vue sur l'agglomération bordelaise, depuis les hauteurs de l'esplanade de l'église Saint-Siméon[2].
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Limites de la commune sur OpenStreetMap
Aux alentours
Les communes les plus proches sont Floirac (3 km), Carignan-de-Bordeaux (3 km), Latresne (4 km), Bègles (4 km), Cenon (5 km), Tresses (5 km), Artigues-près-Bordeaux (5 km), Cénac (5 km), Fargues-Saint-Hilaire (5 km) et Villenave-d'Ornon (6 km)[3].
Géographie physique
La commune s'étend sur plus de 7 km2 (748 hectares), avec une partie basse à l'ouest délimitée par la Garonne[5]. L'altitude varie de 4 à 84 mètres[5].
Son territoire se trouve sur l'unité paysagère de la campagne résidentielle de l'Entre-Deux-Mers[1]. Quelques vignes y sont encore cultivées sous l'appellation premières-côtes-de-bordeaux. Mais de plus en plus, elles font place à des lotissements d'habitation toujours plus nombreux.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Transports en commun
Le réseau Transports Bordeaux Métropole (TBM) dessert la commune à travers les lignes de bus : 10, 32 et 45, remplacée en heures creuses par le service à la demande Resago Bouliac et remplacés le week-end par le Flexo 38. En soirée, en plus de la ligne 10, la commune est desservie par le Flexo 52.
Les lignes TransGironde 403 à 405 et 501 relient la station de tram Stalingrad à Camblanes-et-Meynac, Créon, Saint-Léon, Sauveterre-de-Guyenne, Carignan-de-Bordeaux, Saint-Caprais-de-Bordeaux, Tabanac, Cambes, Cadillac et Langon.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villenave d'ornon-Inra », sur la commune de Villenave-d'Ornon, mise en service en 1924[12] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[13],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 923,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 12 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,8 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
Bouliac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[22] et 969 897 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[25],[26].
Le territoire de Bouliac est directement au contact de l'agglomération bordelaise et subit une forte pression urbaine[1].
Jusqu'en 1965, la population et les activités bouliacaises étaient essentiellement rurales[27].
De 1965 à 1975, l'urbanisation pavillonnaire a provoqué un fort accroissement démographique, comme cela s'était passé pour les communes voisines de Floirac, Cenon et Lormont. La population a doublé en dix ans[28]. Pour faire face à leur demande, la municipalité de l'époque a augmenté les impôts locaux et mis en place les équipements (culturels, sportifs notamment) et les infrastructures nécessaires.
En 2007, on trouvait 1 276 logements à Bouliac. 97 % étaient des résidences principales, dont 65 % construites entre les années 1946 et 1990. En 2012, on y trouvait 1 300 logements, dont 97 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 85 %, et dont 67 % des ménages en étaient propriétaires[29],[30].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (20,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (33,3 %), prairies (25,3 %), forêts (15 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), eaux continentales[Note 8] (4,6 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le toponyme est documenté dès le VIe siècle (Grégoire de Tours) sous la forme in vico Vodollacensi (au village Bouliacais).
Le nom de la commune a par la suite connu diverses formes au fil du temps, allant de Boliac (119-1201) à Bouliac en passant entre autres par Bolhyac ou Bouilliac[32].
Il s’agit d’un nom de domaine gallo-roman en -ac basé sur le nom du propriétaire. La forme de Grégoire de Tours incite à postuler un nom d’homme *Bodollus[33]. Par ailleurs, le nom Bodlius, attesté en Dalmatie, s’accorde bien avec l’évolution phonétique vers Bouliac[34].
En graphie occitane, le nom de la commune s'écrit Boliac (de même prononciation [buˈljak]).
Les habitants sont appelés les Bouliacais[32].
Histoire
À l'époque de Grégoire de Tours (539-594) le site aurait correspondu au vicus Vodollacensis, d'après l'érudit bordelais Camille Jullian.
En dehors de plusieurs trésors monétaires gallo-romains, les découvertes archéologiques proviennent du site de l'église Saint-Siméon et de son cimetière et font remonter l'époque du sanctuaire à la période mérovingienne[35].
Pey Berland fut curé de Bouliac de 1413 à 1427 : le chapitre de Saint-André de Bordeaux était titulaire de la cure de Bouliac et Pey Berland y fut nommé alors qu'il était chanoine de la cathédrale. L'abbé Baurein, qui avait consulté le Livre de raison, rapporte que sa famille possédait un bien au pied des collines de Bouliac et qu'il acheta un bourdieu avec des vignes à côté de l'église : « ...j'ai acheté à amanieu de Broglio un bourdieu avec son vignoble dans cette paroisse de Bouliac, près de l'église, dans un lieu appelé à Casau Johan, pour fonder une messe, le lundi, dans l'église de Bouliac »[36].
Au Moyen Âge, les pâturages dans les palus de Bouliac sont recherchés des bouchers bordelais qui y font paître leur bétail ; à partir de la fin du Moyen Âge, la vogue des bourdieus appartenant aux notables bordelais est source d'implantations lucratives et pas simplement ostentatoires, zones pionnières pour la recherche de qualité du vignoble bordelais[37]. Le zonage archéologique par arrêté préfectoral de la région Aquitaine, en date du 26 juin 2009, signale cinq zones sensibles présentant un risque patrimonial :
- Godefroy et la Saide : port et maison noble ;
- l'église : occupation depuis le paléolithique ;
- Macanan ;
- la maison de Loc Boue ;
- la maison forte du château du Pian ;
- le moulin médiéval du Pian[38]. Ce dernier est attesté depuis 1522 mais pourrait dater du début du XIVe siècle[39]. Un système hydraulique a été aménagé en amont sur environ 400 m afin d'accroître le débit de l'eau[39]. Ce système incluait un bassin de rétention ainsi qu'une série de chutes d'eau[39]. L'ensemble, bien que réduit à l'état de ruines au milieu des bois est toujours visible actuellement[40].
Politique et administration
Administration municipale
La commune a été érigée en municipalité en 1793[41].
Tendances politiques et résultats
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Bouliac appartient à l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune est transférée du canton de Floirac supprimé au canton de Cenon modifié[45],[46].
Instances judiciaires
Il n'y a pas d'administration judiciaire sur la commune. Le Tribunal d'instance, le Tribunal de grande instance, le Tribunal pour enfants, le Tribunal de commerce, le Conseil des prud'hommes et le Tribunal paritaire des baux ruraux se trouvent à Bordeaux, de même que la Cour d'appel, la Cour d'assises, le Tribunal administratif et la Cour administrative d'appel[47].
Autres administrations
La caserne de gendarmerie du quartier Béteille comprend l'escadron EGM 26/2 de gendarmerie mobile, placé sous l'autorité du groupement II/2 de gendarmerie mobile, la section de recherches de Bordeaux et la compagnie de gendarmerie de Bordeaux-Bastide se trouve sur le territoire de la commune de Bouliac.
Jumelages
Jumelage avec la commune de Bouliac : Saxon (Valais) (Suisse) depuis 1993[48].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2021, la commune comptait 3 773 habitants[Note 9], en évolution de +9,55 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Située dans l'académie de Bordeaux, l'enseignement primaire est assuré sur la commune de Bouliac par le groupe scolaire André Peynaud constitué d'une école maternelle, avenue de la Belle Étoile, et d'une école élémentaire publique, parc de Vialle. On y trouve aussi deux établissements péri-scolaires, une crèche et un relais d'assistantes maternelles (RAM), ainsi que des services annexes comme un transport scolaire dédié[52],[53].
L'établissement de premier cycle du second degré dont dépend la commune est le collège Nelson Mandela de Floirac[53].
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 1999, l'association Amanieu organise une manifestation historico-culturelle Les médiévales de Bouliac, généralement au mois de septembre, dont la 16e édition s'est déroulée en septembre 2015. La manifestation reconstitue la vie du village au Moyen Âge, autour de banquets, spectacles et reconstitutions historiques[54].
Une Nocturne pédestre est organisée tous les mois de juin. Celle de juin 2015 en a été la 21e édition[55].
Sports
On trouve plusieurs installations sportives sur la commune : deux salles omnisports, quatre courts de tennis, un dojo, une salle de gymnastique, deux terrains de football, un skatepark et un boulodrome[52].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
La médiane du revenu disponible par unité de consommation était en 2012 de 27 250 €, pour 20 388 € sur le département (la moyenne nationale est de 23 782 €). 81 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 65 % sur le département[30].
Emploi
En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 064 personnes, parmi lesquelles on comptait 73 % d'actifs dont 69 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs[29]. Au 3e trimestre 2013, le taux de chômage dans la zone d'emploi de Bordeaux à laquelle appartient Bouliac était de 10,5 %.
Tissu économique
Les activités économiques sur le territoire de Bouliac sont principalement issues du secteur tertiaire. Sur 319 établissements présents sur la commune à fin 2013, 1 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 6 % sur le département), 4 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 76 % de celui du commerce et des services (pour 64 % sur le département) et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[30].
La commune se trouve dans la zone de plusieurs appellations.
- Viticulture : AOC AOP Bordeaux blanc, AOC AOP Bordeaux blanc avec sucres, AOC AOP Bordeaux clairet, AOC AOP Bordeaux claret, AOC AOP Bordeaux rosé, AOC AOP Bordeaux rouge ou claret, AOC AOP Bordeaux supérieur blanc, AOC AOP Bordeaux supérieur rouge, AOC AOP Côtes de Bordeaux, AOC AOP Côtes de Bordeaux Cadillac, AOC AOP Crémant de Bordeaux blanc, AOC AOP Crémant de Bordeaux rosé, AOC AOP Premières Côtes de Bordeaux, ainsi que IGP Atlantique blanc, IGP Atlantique primeur ou nouveau blanc, Atlantique primeur ou nouveau rosé, Atlantique primeur ou nouveau rouge, Atlantique rosé, Atlantique rouge ;
- Produits agricoles d'élevage : IGP agneau de Pauillac, IGP bœuf de Bazas, canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) ;
- Spécialité : IGP jambon de Bayonne[56].
On trouve plusieurs activités commerciales sur la commune : immobilier, aménagements extérieurs, tâches domestiques, restauration, dont le restaurant étoilé Le Saint James, des commerces de distribution, dont la zone commerciale Auchan-Bouliac[57], un opérateur du réseau de fibre optique de la métropole bordelaise, la société Inolia, ou encore l'émetteur de Bouliac, émetteur hertzien de TDF le plus haut de la Gironde avec 232 mètres[58].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Anciens lieux-dits
Le tracé de certains chemins est repérable sur les anciennes cartes, par exemple celles de Cassini et de Belleyme, dont les relevés datent du XVIIIe siècle.
Le siècle suivant a laissé des séries de documents précieux, notamment pour s'informer sur l'évolution de l'exploitation agricole et économique du territoire :
- le cadastre napoléonien en 1824 : tableau d'assemblage, le bourg et La Palus sur le site des Archives départementales ;
- la carte d'État-Major sur Geoportail ;
- et la carte départementale éditée par le conseil général de la Gironde en 1875[59].
Patrimoine architectural
- L'église Saint-Siméon, construite au XIIe siècle, est protégée au titre des Monuments historiques depuis 1862[60].
- L'hôtel Saint-James où officia le cuisinier étoilé Jean-Marie Amat est l'œuvre de l'architecte Jean Nouvel.
- Le château de l'Ange est l'ancien château de Bouliac. Réquisitionné par la Marine allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été détruit lors du départ des troupes de Bordeaux, très certainement le 25 août 1944. Ses ruines se trouvent maintenant dans l'enceinte du quartier Béteille[62].
- Le château Lavergne et une partie de son ancien parc.
- Le domaine de Macanan et ses trois terrasses aménagées sur le coteau de la vallée du ruisseau du Pian, soutenues par d’énormes murs et renforcées par trois bastions.
- Le domaine viticole de Freychaud (Montjouan).
- Le château Montjouan et son domaine viticole.
- Le château de Terrefort, sur la première terrasse naturelle de la vallée de la Garonne, bâti sur une terrasse artificielle maçonnée. L'ancienne maison du régisseur ainsi que l'ancien vivier ont été préservés.
- Le château de Vialle, reconstruit par cet architecte bordelais en 1756.
- La Maison Vettiner en centre-ville.
- La mairie et son escalier commun pour les classes des filles et des garçons.
- Le quartier du marais qui se trouvait à la croisée d'anciens chemins commerciaux.
- L'ancienne gare, à la limite des communes de Latresne et de Bouliac, sur le chemin de Matte.
- Le domaine de Fourney[63] situé sur une petite terrasse dominant le vallon du ruisseau de Fournets.
- Le château de Kermorvan, au bord du coteau qui domine la vallée de la Garonne. Le parc a été inscrit à l'Inventaire des Sites le 5 novembre 1943.
- Le château Malakoff qui a remplacé l'ancien bourdieu en 1865. Il est implanté sur le plateau qui domine la vallée du ruisseau du Pian et entouré d’un parc et de prairies. L'orangerie n'a pas été conservée.
- Le château du Pian, dont la construction date de 1873, qui a remplacé les monuments qui se sont succédé depuis la maison forte du XIVe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Rémi Lajus, fondateur du groupe Les Ignobles du Bordelais
- Jean Nouvel, architecte de l'hôtel Saint-James de Bouliac[64].
- Philippe Petit, musicien-guitariste de Jazz qui a vécu à Bouliac.
Héraldique
Les armes de Bouliac se blasonnent ainsi : Écartelé, au premier de gueules au château couvert en croupe sommé de deux cheminées, de deux tours couvertes girouettées, le tout d'argent ouvert et ajouré de sable, soutenu d'une rivière ondée d'or mouvant de la pointe, chargée d'un poisson aussi d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois monts isolés de trois coupeaux d'argent, au deuxième d'azur à la colonne d'argent chargée d'une croisette soudée d'or sur son piédestal, au léopard du même brochant sur le tout, au rayon de gloire de quatre pointes aussi d'or mouvant en barre de l'angle senestre du chef, au troisième d'azur à la gabarre équipée et habillée d'argent voguant sur une rivière agitée d'or mouvant de la pointe entre deux rives aussi d'argent mouvant des flancs, ladite gabarre chargée de barriques du même, accompagné d'un croissant d'argent au canton dextre, au quatrième de gueules au chevron d'argent accompagné de trois grappes de raisin d'or, les deux du chef dans le sens du chevron. |
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Eugène Pareau, Bouliac au XIXe siècle, Bordeaux, Imprimerie E. Dupuch, , 178 p. (lire en ligne)
- Christian Block, Histoire de l'occupation du sol et du peuplement de la paroisse de Bouliac entre la préhistoire et le milieu du XVIe siècle, T.E.R présenté sous la direction du professeur J.B. Marquette, Université Bordeaux III, Novembre 1996.
- Danièle Thomas, Maisons de campagne à Bouliac et Latresne de 1750 à 1880, Université Bordeaux III,
- Philippe Garraud, « Urbanisation, vie associative et action municipale : le cas de Bouliac (Gironde) », Persée, vol. 51, no 1, , p. 39-56 (lire en ligne), lien signalé par l'auteur que nous remercions.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie de Bouliac
- Site : histoires de Bouliac
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Entre-deux-Mers, portion de la Gironde comprise entre les rivières de la Garonne et de la Dordogne (cf. Actes de l’académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, Volumes 32 à 34, 1870, p. 325).
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Département de la Gironde, « L’Entre-Deux-Mers - La campagne résidentielle de l’Entre-Deux-Mers », sur Atlas des paysages de la Gironde (atlas-paysages.gironde.fr), .
- Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), « Bouliac, 33270 (carte IGN) », sur Géoportail (geoportail.fr) (consulté le ).
- Lion1906, « Distances orthodromiques à partir de Bouliac (33) », sur lion1906.com (consulté le ) - Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), « Bouliac, 33270 (limites administratives) », sur Géoportail (geoportail.fr) (consulté le ).
- Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), « Répertoire géographique des communes (RGC) », sur IGN (professionnels.ign.fr), édition 2015 (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Villenave d'ornon-Inra - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bouliac et Villenave-d'Ornon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Villenave d'ornon-Inra - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bouliac et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Garraud 1980, p. 39.
- Garraud 1980, p. 42.
- Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), « Commune de Bouliac (33065) - Dossier complet », sur Insee (insee.fr), données 2012 (consulté le ).
- Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), « Résumé statistique commune de Bouliac (33065), département de La Gironde (33) », sur Insee (insee.fr), données 2012 (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Conseil régional d'Aquitaine, « Bouliac », sur Visites en Aquitaine (visites.aquitaine.fr) (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6)..
- Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5), p. 80..
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