Mounir Mahjoubi
Mounir Mahjoubi | |
Mounir Mahjoubi en 2017. | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (5 ans, 7 mois et 15 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 16e de Paris |
Législature | XVe |
Prédécesseur | Delphine O |
– (1 mois) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 16e de Paris |
Législature | XVe |
Prédécesseur | Jean-Christophe Cambadélis |
Successeur | Delphine O |
Secrétaire d'État chargé du Numérique[N 1] | |
– (1 an, 10 mois et 10 jours) |
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Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Édouard Philippe |
Ministre | Bruno Le Maire Gérald Darmanin |
Gouvernement | Philippe I et II |
Prédécesseur | Christophe Sirugue |
Successeur | Cédric O |
Président du Conseil national du numérique | |
– (11 mois et 10 jours) |
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Prédécesseur | Benoît Thieulin |
Successeur | Salwa Toko |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 12e (France) |
Nationalité | Française Marocaine |
Parti politique | PS (2002-2017) LREM (depuis 2017) |
Diplômé de | Université Paris-Sorbonne IEP de Paris |
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Mounir Mahjoubi, né le à Paris, est un homme politique français et un entrepreneur du numérique.
Le président François Hollande le nomme en 2016 à la présidence du Conseil national du numérique. Il démissionne l’année suivante et rejoint En marche d'Emmanuel Macron, où il intègre l’équipe de campagne présidentielle, s'occupant du numérique.
Le , il est nommé secrétaire d’État chargé du Numérique dans le gouvernement Édouard Philippe. Lors des élections législatives de 2017, il est élu député dans la seizième circonscription de Paris. Le , il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et du ministre de l'Action et des Comptes publics, chargé du Numérique. Il démissionne du gouvernement le afin de se préparer aux élections municipales à Paris, puis reprend son siège à l'Assemblée nationale le mois suivant.
Biographie
Formation et débuts
Mounir Mahjoubi naît le à Paris[1], au sein d’une famille ouvrière originaire du Maroc, plus précisément de Beni Mellal[2]. Ses parents se sont installés en France en 1974. Son père était peintre en bâtiment et sa mère femme de ménage[3]. Ils se séparent lorsqu’il a 16 ans. Il fait ses études au lycée Hélène Boucher. Puis effectue sa terminale au lycée Paul Valéry.
En 2000, à 16 ans, il commence, pendant ses études, à travailler à mi-temps chez Club Internet, où il devient technicien réseau au centre d’appels[4]. Il y devient délégué syndical CFDT[5]. À 18 ans, il rejoint le Parti socialiste dans lequel il s'investira notamment lors des campagnes présidentielles de Ségolène Royal et François Hollande[6]. Il obtient une maîtrise en droit des affaires et droit fiscal. Durant ses études de droit il rencontre Thomas Hollande, le fils de Ségolène Royal et François Hollande auquel il confie son désir d'aider la candidate à l'élection présidentielle de 2007[7]. Il participe à la création de la « Ségosphère », association pour la mobilisation de la jeunesse pour la campagne présidentielle de Ségolène Royal[7].
En 2009, il obtient un master en finance et stratégie à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po)[8]. S'illustrant dans le cadre de concours d'éloquence, il est membre de la Conférence Olivaint durant ses études à Sciences Po[9].
Il obtient un CAP cuisine en , souhaitant ouvrir « un restaurant accessible et local dans le 19e arrondissement » de Paris[10],[11].
Carrière d’entrepreneur
En 2006, à 22 ans, Mounir Mahjoubi lance une start-up appelée « FairSense » et spécialisée dans la vente en ligne d’autocollants muraux. Cette activité est un échec, ce qui le conduit à y mettre un terme l'année suivante, en 2007[12].
En , il crée un cabinet de conseil spécialisé dans l'innovation : « Mounir & Simon », qu'il quitte en [12]. En parallèle, il lance l'association « Le Bridge » dont le but est de connecter les start-ups européennes et les investisseurs de Paris et Londres grâce à des événements et des rencontres[13].
Avec Guilhem Chéron et Marc-David Choukroun, il cofonde en 2010 Equanum[14], société intermédiaire dans le commerce alimentaire de niche qui développe une plate-forme informatique en ligne qu'elle propose comme service payable au pourcentage sur transaction à des commerçants indépendants. Cet outil de vente, baptisé La Ruche qui dit oui, est dévolu aux produits des agriculteurs et préparations des transformateurs agroalimentaires. Il quitte la direction de cette entreprise en 2012 pour rejoindre la campagne de François Hollande, en vue de l'élection présidentielle[15].
De 2012 à 2016, il est le directeur général adjoint de la société BETC Digital[16]. En , il crée la société French Bureau[17], une start-up dont le but est d'accompagner de grandes entreprises dans leur démarche d'innovation.
Parcours politique
En 2006, il participe à la création du mouvement « Ségosphère »[18].
Il soutient François Hollande durant la campagne présidentielle de 2012, au travers de sa communication numérique[19].
Le , il est nommé par François Hollande président du Conseil national du numérique[20],[21] (CNNum), en même temps que les 30 membres du conseil, et rencontre Emmanuel Macron, ministre de l'Économie à l'époque. Les chantiers prioritaires du Conseil national du numérique sont la transformation numérique des petites ou moyennes entreprises, la transformation des universités et l'inclusion des plus faibles[22].
En , il quitte le CNNum pour rejoindre la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en tant que responsable numérique de la campagne[23],[24].
Il est investi candidat par La République en marche dans la 16e circonscription de Paris (19e arrondissement) pour les élections législatives de 2017[25],[26]. Il remporte l'élection contre la candidate de la France insoumise, Sarah Legrain. Sa suppléante est Delphine O, qui le remplace lors de son entrée au gouvernement.
Le , il est nommé secrétaire d’État chargé du numérique dans le gouvernement Édouard Philippe[27]. Le , lors d'un remaniement ministériel, il est nommé secrétaire d’État auprès du ministre de l'Économie et des finances et du ministre de l’action et des comptes publics, chargé du numérique.
Il annonce le sa candidature à l'investiture de LREM pour les élections municipales de 2020 à Paris[28]. Pour pouvoir se consacrer à cette candidature, il quitte le gouvernement le [29] et réintègre l'Assemblée nationale[30]. Le , il retire sa candidature en faveur de Cédric Villani[31]. Il apporte son soutien à Benjamin Griveaux après la désignation de celui-ci comme candidat de LREM[32].
Notes et références
Notes
- Auprès du Premier ministre du 17 mai 2017 au 16 octobre 2018, puis auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des Comptes publics à partir du 16 octobre 2018 jusqu’au 27 mars 2019.
Références
- « Mounir Mahjoubi] », sur BFM TV.
- « Mounir Mahjoubi, l'homme providentiel à la tête du Conseil national du numérique en France », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le ).
- « 3 choses à savoir sur Mounir Mahjoubi, le Marocain du gouvernement Macron », sur H24Info, .
- « Article biographique », sur Rue 89.
- « Grève chez Club Internet : la CFDT s'accorde avec la direction », ITespresso.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Qui est Mounir Mahjoubi, le Franco-marocain élu par l'Elysée à la tête du Conseil national du numérique? », sur huffpostmaghreb (consulté le ).
- Florence Morel, « Qui est Mounir Mahjoubi, le nouveau secrétaire d’État au numérique ? », sur Les Inrocks, (consulté le ).
- Voir sur sciences-po.asso.fr.
- « Photos de la soirée « Play t-il? » », sur La Péniche (consulté le ).
- (en) « Résultats de l'examen 2015 ».
- On n'est pas couché, France 2, 12 janvier 2019.
- « L'incroyable parcours de Mounir Mahjoubi, tombeur du patron du PS », sur BFM Business (consulté le ).
- « Gouvernement: Qui est Mounir Mahjoubi, le nouveau secrétaire d'Etat au Numérique? », sur 20 Minutes (consulté le ).
- « Mounir Mahjoubi, la caution geek du gouvernement », Libération, (lire en ligne).
- « Mounir Mahjoubi, électron libre » (version du sur Internet Archive).
- « Le Conseil national du numérique change de président », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- « Fiche de la société French Bureau », sur Societe.com.
- « Je rêve que la France soit réconciliée avec ses entreprises », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Qui est Mounir Mahjoubi, le nouveau président du CNNum ? », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mounir Mahjoubi, nouveau président à la tête du Conseil national du numérique », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- Décrêt de Nomination du Conseil National du Numérique du 10 février 2016, sur le site de Légifrance.
- « Le nouveau Conseil national du numérique fixe ses priorités », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « Mounir Mahjoubi part du CNNum pour soutenir Emmanuel Macron », sur Silicon, .
- « Le président du CNNum quitte ses fonctions pour les beaux yeux d’Emmanuel Macron », sur ZDNet, .
- Lucie Ronfaut, « Mounir Mahjoubi, un spécialiste du numérique investi par La République en marche », sur Le Figaro, .
- Voir sur en-marche.fr.
- gouvernement.fr, « Mounir Mahjoubi », sur Gouvernement.fr (consulté le ).
- Julien Duffé, « Municipales 2020 : « Je serai candidat à Paris », annonce Mounir Mahjoubi », sur Le Parisien, .
- Olivier Beaumont, « Municipales à Paris : Griveaux et Mahjoubi désormais rivaux », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Geoffroy Clavel, « Cédric O, le frère de la suppléante de Mahjoubi, remplace Mahjoubi », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Denis Cosnard, « Élections municipales 2020 : le duel entre Cédric Villani et Benjamin Griveaux pour l'investiture LRM à Paris se précise », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Mahjoubi se rallie à la candidature de Griveaux à Paris », L'Obs, (lire en ligne)
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ministre français de l'Économie numérique
- Personnalité de La République en marche
- Secrétaire d'État français
- Membre du gouvernement Édouard Philippe
- Député de la XVe législature de la Ve République
- Député de Paris
- Personnalité française d'Internet
- Entrepreneur français
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- Naissance dans le 12e arrondissement de Paris