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30 juin 2024
Visite au Burundi du Coordonnateur sous régional de FAO pour l'Afrique centrale sous le signe de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
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28 juin 2024
UE-FAO-ALT : Le trio pour une gestion durable des pêches dans le lac Tanganyika
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Journée Mondiale des Réfugiés 2024, Mme Brigitte Mukanga Eno appelle à plus de solidarité avec les réfugiés
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Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
28 décembre 2023
Exposition « à la découverte des ODD »
Le Centre d'Information des Nations Unies au Burundi a organisé une exposition « à la découverte des ODD » à l’intention des jeunes étudiants des Universités de Bujumbura, en vue de les informer et les sensibiliser sur les Objectifs de développement durable (ODD). 17 stands d’information correspondant à 17 ODD ont été érigés pour expliquer au public en général et les centaines d’étudiants invités, les objectifs de développement durable et leurs cibles.
L’Agenda 2030 représente une feuille de route universelle qui permettra d’orienter l’avenir de la planète vers des sociétés durables, plus résilientes et inclusives engagées pour la paix, a indiqué le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Burundi, monsieur Abdou Dieng lors de son discours. Pour ce faire, le Burundi est appelé à accompagner son engagement à l’agenda 2030 d’une véritable volonté politique, d’une stratégie de mise en œuvre permettant d’évaluer les progrès réalisés vers l’atteinte des ODD, a-t-il précisé.
Pour y arriver, il est indispensable que les jeunes générations, en particulier les étudiants qui constituent la pépinière pour l’avenir de la nation prennent connaissance des Objectifs du Développement Durable. « L'atteinte des ODD ne saurait être possible sans l'implication des jeunes », a indiqué lors de son allocution, Desire Ndagijimana, Responsable du CINU, précisant que c’est dans ce contexte que le Centre d’Information des Nations Unies, dont l’une des missions est de réaliser des activités d’information, d’éducation et de sensibilisation aux ODD a organisé cette exposition « à la découverte des ODD ».
L'affluence des jeunes était grande dans le compound du Centre d’Information des Nations Unies, pour visiter les stands ODD. La présence massive des jeunes à cette exposition, témoigne de leur engouement pour découvrir les ODD et contribuer à leur mise en œuvre. « L'atteinte des ODD ne saurait être possible sans l'implication des jeunes », a indiqué lors de son allocution, Desire Ndagijimana, Responsable du CINU.
Des centaines d’étudiants ont par la suite participé à un dialogue avec le Coordonnateur résident du système des Nations Unies, Monsieur Abdou Dieng, lors de cette exposition ODD. Les échanges ont porté sur le processus ayant conduit les états membres de l’Onu à l’adoption de l’Agenda 2030 des ODD et le rôle de l’Onu dans le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre. Les jeunes ont également exprimé leur pessimisme quant à la possibilité pour le Burundi et pas mal d’autres pays de réaliser les ODD à l’horizon 2030.
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Histoire
19 septembre 2023
En prélude au Sommet de l'ONU sur les ODD, le Burundi élabore son Rapport à mi-parcours de la mise en œuvre de ces objectifs mondiaux
En préparation du Sommet des Nations Unies sur les Objectifs de Développement Durable qui se déroule à New York du 18 et 19 septembre 2023, le PNUD Burundi a appuyé le gouvernement pour élaborer le Rapport à mi-parcours (2015 – 2023) de suivi de la mise en œuvre des ODD au Burundi.
Le rapport de mise en œuvre des ODD à mi-parcours au Burundi, élaboré avec l’appui du PNUD a été validé le 24 août 2023, en présence du Ministre des Finances, du Budget et de la Planification Economique, au terme d’un atelier de réflexion pour examiner les progrès accomplis, identifier les contraintes, tirer les leçons, et le cas échéant, réajuster les politiques et réorienter les programmes pour s’assurer que le Burundi est sur la trajectoire de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.
Conformément à la méthodologie recommandée au niveau international, ce rapport est le résultat d’une analyse intégrée et d’une consultation nationale générale, inclusive et participative des acteurs et partenaires du développement, incluant des représentants des différents groupes et couches de la société burundaise.
Le rapport sur les ODD 2023 du Burundi dresse un tableau réaliste de la situation et note les avancées significatives sur certaines cibles prioritaires en voie d’être atteintes, notamment dans le domaine de l’élimination de la faim, la santé, et l’éducation. D’autres sont sur la bonne voie mais connaissent un retard, pendant que d’autres sont hors de trajectoire d’atteinte. Malgré un contexte difficile qui a négativement impacté la mise en en œuvre de l’agenda 2030, notamment la pandémie COVID 19 et la Guerre Russo Ukrainienne, le contexte économique international complexe, changeant et incertain et des défis persistants au niveau national, plusieurs actions et efforts volontaristes de la part du Gouvernement avec l’appui des partenaires ont ainsi porté des fruits.
Le PNUD a constamment accompagné le gouvernement du Burundi dans toutes les étapes de mise en œuvre des ODD depuis leur adoption en 2015 par les Etats membres de l’Onu, dont le Burundi.
Dans un premier temps, le gouvernement du Burundi a effectué, avec l’appui du PNUD, l’exercice de priorisation des cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les 49 cibles et 101 indicateurs priorisés ont été intégrés dans la formulation du Plan National de Développement du Burundi (PND 2018-2027) en vue d’accélérer le développement durable et inclusif du pays et la transformation structurelle de son économie.
Dans un deuxième temps, le PNUD a appuyé le gouvernement du Burundi dans le processus de localisation des ODD, pour leur intégration dans les Plans Communaux de Développement Communautaire (PCDC), en vue de s’assurer que le développement atteigne les plus vulnérables dans tous les coins du pays, pour ne laisser personne pour compte. Enfin, avec l’appui du PNUD, le gouvernement du Burundi a préparé le premier Rapport National Volontaire de suivi de la mise en œuvre des ODD en 2020 et le Rapport d’actualisation des indicateurs ODD en 2021.
Avec ce rapport, le PNUD accomplit son mandat d'intégrateur au sein du Système des Nations Unies, rôle visant à connecter et à fournir des services et plateformes favorisant la collaboration pour la réalisation les Objectifs de développement durable
Réunis au Sommet des Nations Unies sur les ODD à New York, les chefs d'État et de gouvernement évalueront l’état d’avancement de la mise en œuvre de l'Agenda 2030 et fourniront des orientations politiques de haut niveau en vue de l’accélération de la réalisation des objectifs convenus et surtout de transformer les économies.
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Histoire
04 septembre 2023
Le projet PRRPB clôture ses activités sur des marques de grandeur des populations bénéficiaires
« Tout est bien qui finit bien » dit-on, le Projet de Restauration et de Résilience des Paysages du Burundi (PRRPB) clôture ses activités le 30 septembre 2023 sur un gage de grandeur. Les populations bénéficiaires, l’appareil administratif, les services techniques du ministère de l’Environnement, Agriculture et Elevage, etc. sont unanimes sur la grande qualité des prestations fournies à près de 10 000 bénéficiaires et surtout les résultats atteints, comme traces indélébiles dans la zone d’intervention, par la composante Champs Ecoles des Producteurs – CEP – mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Financé par la Banque Mondiale, la composante CEP avait la délicate mission de contribuer à la limitation de la pression exercée sur les ressources naturelles par la forte densité de la population (plus de 370 hab/ km²) dans un contexte de changement climatique. La résilience de la population face aux nouvelles réalités climatiques était dans le viseur de la FAO dès le début de ses interventions en novembre 2020.
Au bout de 3 ans d’activités dans les communes de Buhinyuza en province Muyinga, et Isare en province Bujumbura, et 1 an dans la commune Matongo en province Kayanza, le projet PRRPB a de quoi être fier. Il est intervenu dans 31 collines dont Ntobwe, Gitaramuka, Gasave, Kiyange, Bunywana,Karehe, Nyaruhengeri, Kibimba, Muramba, Bugungu et Karongwe dans la commune de Buhinyuza ; Benga, Karunga, Kwigere, Gishingano, Caranka, Nyambuye, Rushubi, Rutegama, Nyakibande et Bibare dans la commune Isare ; et Rudehe, Mpemba, Bihunge, Munini, Nyarumanga, Bwisange, Nyakibingingo, Matongo et Muganza dans la commune de Kayanza où il a appuyé près de 10 000 agro-éleveurs.
Vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et d’élevage
Deux tiers des 10 000 agro-éleveurs ont bénéficié des formations par apprentissage sur terrain des bonnes pratiques agricoles à travers les CEP. Les techniques apprises et appliquées par les membres et les non membres des groupes CEP sont notamment l’utilisation de semences sélectionnées, le semis en lignes le respect du calendrier cultural et des écartements, l’utilisation de la fumure organique, les techniques de tuteurage du haricot, l’analyse de l’agroécosystème-AESA et l’utilisation des bio pesticides contre les maladies et ravageurs des cultures et pour la conservation des récoltes.
Un tiers restant des membres des CEP qui s’étaient orientés dans l’élevage ont appris et pratiquent déjà, entre autres, les normes de construction des étables, respectent des normes d’alimentation, de la fabrication et le suivi de la reproduction. Le système d’alerte rapide fonctionne déjà.
Cela a été rendu possible par un réseau de formateurs internationaux et nationaux mis en place. 27maîtres formateurs nationaux, 400 facilitateurs endogènes et 50 facilitateurs externes ont été mobilisés et formés pour accompagner les agro-éleveurs.
Le corolaire de la mise en œuvre des bonnes pratiques accompagnées de la distribution de divers intrants agricoles dont les semences certifiées bio fortifiées aux agro-éleveurs, a été l’amélioration de la production, l’amélioration de la nutrition, l’amélioration de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie.
« Vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, quand vous vous rendez sur les collines d’intervention du projet, vous constatez vous-même que les conditions de vie des populations qui ont été appuyées se sont nettement améliorées par rapport aux autres », témoigne Mme Alice Nsabiyunva Administratrice de la commune Matongo. Elle précise que les populations de Matongo ont de quoi manger et même des surplus pour le marché, parce que dit-elle, elles adoptent les bonnes pratiques agricoles apprises dans le cadre du PRRPB.
« Avant le projet, les enfants et moi-même, nous tombions fréquemment malades. Mais aujourd’hui, nous sommes bien portants car nous mangeons correctement et sainement avec l’apport dans nos plats en nutriments du haricot bio fortifié que nous avons récolté », affirme Mme Chantale Manirakiza, agro-éleveur de la colline Matongo, commune Matongo en province Kayanza. Celle-ci précise que grâce aux aliment augmentés en sels minéraux qu’elle consomme, elle est passée de 50kg à 57 kg.
L’amélioration de la nutrition était dès le départ dans l’œilleton de la FAO. Callixte Mbonyingingo, Expert Maître Formateur en CEP confirme que les agri éleveurs ont expérimenté les nouvelles variétés et ont constaté qu’elles sont les plus productives et plus nutritives que les anciennes variétés. « Un grand effort a été consacré à l’expérimentation et vulgarisation, au sein des CEPs, des variétés de semences certifiées contenant des sels minéraux - le fer, le zinc et la vitamine A - indispensables à la personne humaine surtout les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées », renchérit-il.
Amélioration de la production et création des AGR
Avant l’intervention du projet PRRPB, les populations bénéficiaires pratiquaient le semis dite « jujuta » - semis à la volée - une pratique très couteuse car elle utilise beaucoup de semences mais peu rentable. La révolution est venue par les bonnes pratiques agricoles dispensées par la FAO qui ont permis d’améliorer la production.
« Mon agriculture et élevage ont connu un essor fulgurant ces 3 dernières années. A titre illustratif, en saison 2022B j’ai récolté plus de 500kg de haricot dans un champ d’un demi hectare (1/2ha) où j’avais semé seulement 12kg. C’est une première dans mon histoire de cultivateur », témoigne Arthémond Nyandwi, agro-éleveur de la colline Nyakibande de la commune Isare en province de Bujumbura. Il précise que la même superficie, il était habitué à semer autour de 35kg de haricot et ne récoltait qu’une cinquantaine de kilos.
M. Nyanwi renseigne les formations obtenues en élevage lui ont révélé l’opportunité d’affaires en élevage. Celui-ci a investi l’argent obtenu de la récolte des saisons successives pour monter un petit projet d’élevage. Il élève déjà 2 vaches, 3 chèvres, 12 poules et 25 cobayes. Chaque espèce de ces animaux vit dans une étable construite suivant les normes apprises.
Des cas de succès à l’image de celui de M.Arthémond Nyandwi sont légion. La mise en œuvres des bonnes pratiques agricoles ont permis à Mme Belyse Tuyisenge de la colline Ntobwe, zone Gasave de la commune Buhinyuza dans la province de Muyinga de s’émanciper financièrement. « Je ne dépends plus de mon mari. Je contribue dans le bien être de notre ménage. Mon mari et moi, nous mettons ensemble les moyens pour exécuter les projets de développement. Dernièrement, nous avons acheté une parcelle de 2 millions. Sa valeur réelle dépasse aujourd’hui 7millions », se réjouit-elle.
M.Tuyisenge possède déjà un Kiosque et projette étendre ses exploitations agricoles pour avoir les moyens d’exécuter plusieurs projets qu’elle a en tête. Elle dit se préparer déjà à acheter une moto pour assurer le transport rémunéré.
Evoquant les résultats atteints, de nombreuses voix s’élèvent pour demander la mise à échelle des activités du projet à l’échelle nationale.
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Histoire
01 août 2023
La Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA et sous-Secrétaire Général Adjointe des Nations Unies, Christine Stegling, en visite au Burundi.
Pendant son séjour, elle s’est entretenue avec les membres du Gouvernement du Burundi, ses partenaires, la Société civile, les organisations non gouvernementales et la communauté sur la responsabilité et le leadership dans la riposte au VIH afin de contribuer à l’amélioration de la santé axée sur le respect des droits pour tous et afin de réaliser au Burundi les engagements mondiaux sur le VIH d’ici à 2025.
A son arrivée à l’Aéroport International Melchior NDADAYE de Bujumbura, elle a été accueillie par le Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies, Abdou Dieng, le Délégué de la Directrice Régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ben Wahab Abdoul Karim, la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Marie Margarete MOLNAR et la Représentante Légale de l’ANSS (Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et Malades du Sida), Jeanne GAPIYA NIYONZIMA.
Au deuxième jour de la mission, Madame Stegling, a tenu une réunion avec l’Equipe Pays des Nations Unies à laquelle ont été également conviés les Ambassadeurs et les représentants des institutions financières internationales œuvrant dans la riposte au VIH au Burundi. Cela a été l’occasion pour elle de partager le dernier Rapport Mondial sur le sida (« The Path to End AIDS », Global Update report, 2023) et d’échanger avec les partenaires sur les quatre priorités corporate de l’ONUSIDA et leur mise en œuvre au Burundi. Le même jour, la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA a participé aux cérémonies d’ouverture du forum sur l’éducation à la santé et au bien-être des jeunes, organisé par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique sous le haut Patronage de Son Excellence la Première Dame du Burundi, son Excellence Madame Angeline NDAYISHIMIYE. Elle a rappelé qu’une meilleure connaissance sur le VIH est corrélée à des taux réduits d’infection à VIH et que des programmes complets d’éducation et d’information à l’intérieur et à l‘extérieur de l’école peuvent protéger les filles contre l’infection par le VIH, contre la violence sexuelle, contre les grossesses chez les adolescentes et les mariages précoces tout en les autonomisant afin qu’elles puissent réaliser leur plein potentiel.
Elle a ensuite été reçue au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement par le Secrétaire Permanent et au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre par la Ministre.
Leurs échanges ont porté sur l’implication des différents Ministères clés dans la riposte au VIH au Burundi. Elle a suggéré qu’il y ait une action nationale collective pour renforcer et améliorer la disponibilité et l’accès aux produits essentiels afin de mettre fin au Sida et aux autres pandémies.
Le troisième jour de la mission a été consacré à la société civile. Accompagnée par le Délégué de la Directrice Régionale et la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Madame Stegling a échangé avec les organisations de la Société civile qui mettent en œuvre les actions de suivi dirigé par la communauté sur leur expérience au Burundi dans les différentes provinces du pays et sur l’intérêt pour la réponse nationale au VIH et l’élimination de l’épidémie. Cette rencontre a été une occasion de redynamiser l’observatoire communautaire, d’identifier les gaps et les goulots d’étranglement ainsi que les voies de solutions.
Le suivi dirigé par la communauté CLM est une approche qui consiste à améliorer l’accès aux soins de qualité, au respect des droits humains, des personnes vulnérables vivant avec le VIH, et des personnes à haut risque d’infection.
Le séjour de la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA au Burundi a été clôturé par la visite du Centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, dénommé TURIHO de l’ANSS suivie par le parrainage de la soirée de Gala pour célébrer les trente ans d’existence de l’ANSS.
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Histoire
06 juillet 2023
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aide un premier groupe de réfugiés burundais vivant au Malawi à se rapatrier volontairement au Burundi
Neuf ménages de 33 refugies burundais vivant au Malawi sont arrivés à l’aéroport Melchior Ndadaye ce 5 juillet 2023. Malgré la fatigue occasionnée par un long voyage, leurs visages rayonnaient de joie, heureux de revenir au pays natal après un exil de plus de cinq ans pour la plupart d’entre eux.
Gahungu*, 52 ans, est l’un des réfugiés de ce premier groupe qui est arrivé à bord d’Ethiopian Airlines ce 5 juillet 2023. Ce père d’une famille de quatre enfants est originaire de Mabanda en province de Makamba au sud du Burundi.
« Je suis content de retourner au Burundi mon pays natal, même si je dois refaire ma vie à partir de rien pour pouvoir nourrir ma famille », a dit Gahungu.
Partis en 2019, Gahungu et sa famille ont fui en passant par la Tanzanie. Ils ont dû marcher de longs jours et de longues nuits. Après ce périple difficile d’un mois et demi, ils ont traversé la frontière qui sépare la Tanzanie et le Malawi.
« Nous avons eu beaucoup de chances, car il y a beaucoup de burundais qui se sont noyés dans la Fleuve Songo à la frontière avant de traverser. La police malawite à la frontière n’est pas toujours tendre avec les demandeurs d’asile », a observé Gahungu.
Après un bref séjour de trois jours au centre de transit de Karonga, ils ont été installés au camp de Zareka où ils ont été assistés par le HCR. Gahungu a pu compléter l’assistance humanitaire reçu du HCR en continuant son métier de maçon au camp. Malheureusement, a-t-il commenté, à cause de l’hostilité grandissante envers les étrangers, il ne pouvait pas sortir du camp pour travailler pour la population locale afin de gagner plus d’argent.
Gahungu compte reconstruire de nouveau une vie avec sa famille à Mabanda où ils vivaient avant de fuir. Il compte sur les différents acteurs humanitaires pour l’aider dans cette réintégration difficile, car, dit-il, il s’agit de repartir de rien.
Le HCR continue de faciliter le rapatriement volontaire des réfugiés burundais dans les pays voisins et dans la région. Il a récemment revu à la hausse l’assistance humanitaire, y compris l’allocation financière et l’assistance en matériaux de construction pour les plus vulnérables.
« Nous continuons d’assister les réfugiés burundais qui expriment la volonté de rentrer dans le pays. Nous en appelons à nos partenaires et aux bailleurs de fonds de nous soutenir pour une meilleure réintégration des rapatriés afin que le rapatriement soit une véritable solution durable », a dit Brigitte Mukanga Eno, Représentante du HCR au Burundi.
Le HCR et les Gouvernements du Burundi et de Malawi ont récemment signé des lettres d’échanges pour le rapatriement volontaire des réfugiés burundais vivant au Malawi où vivent 10 676 réfugiés et demandeurs d’asile burundais.
Depuis le début du rapatriement en 2007, le HCR a déjà facilité le rapatriement de 212 000 réfugiés burundais des pays voisins et de la région. Il reste encore dans la région environ 300,000 réfugiés burundais.
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Histoire
05 juillet 2024
Visite au Burundi du Coordonnateur sous régional de FAO pour l'Afrique centrale sous le signe de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
En visite au Burundi du 24 au 29 juin 2024, une délégation conduite par le coordonnateur du Bureau Sous-régional de la FAO pour l'Afrique Centrale, M Athman Mravili a effectué une série d’entretiens avec différentes personnalités étatiques, diplomatiques et les agences des Nations au Burundi pour parler de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burundi. Parmi les membres de sa délégation figurait le chargé du partenariat de la coordination réseaux des Alliances Parlementaires basé au siège de la FAO à Rome, M. Jean Léonard Touadi, et Madame Aissa Mamadoultaibou, chargé de la Nutrition au bureau sous régional de la FAO (SFC). La mission de ces diplomates de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a permis de rencontrer, entre autres, le président du Sénat, le très honorable Emmanuel Sinzohagera ; le président de l’Assemblée nationale, le très honorable Gélase Ndabirabe et la Première Dame, Angeline Ndayishimiye. M. Mravili et M.Touadi ont encouragé les présidents des deux chambres du parlement burundais de manifester l’intérêt d’adhésion effective du parlement burundais à l’alliance parlementaire pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle afin d’être, aux côtés de leurs pairs africains, des portes flambeaux de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans leurs pays respectifs. Pour le chargé de Partenariat et de la coordination des réseaux des Alliances Parlementaires, l’apport du Burundi à cette dynamique sous régionale en Afrique centrale est sans appel.M. Mravili soutient que quand les actions et programmes de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle sont encadrées par un cadre législatif adéquat en l’occurrence par l’implication des parlementaires dans le vote des lois, le suivi de l’action gouvernementale et l’allocation des budgets conséquents aux secteurs d’activités promoteurs de sécurité alimentaire et nutritionnelle, les résultats sont excellents.Le Coordonnateur du Bureau Sous- régional de la FAO pour l’Afrique centrale a promis au Président de la chambre basse du parlement un soutien technique indéfectible de la FAO en cas d’initiation, d’adaptation ou de renforcement de l’arsenal législatif burundais en faveur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.Reçu en audience par la Première dame, M. Athman Mravili a salué ses actions en faveur de l’amélioration de la nutrition des enfants. Mme Angeline Ndayishimiye et le Coordonnateur du Bureau Sous- régional de la FAO pour l’Afrique centrale ont passé en revue l’appui que peut apporter la FAO.Le Coordonnateur du Bureau Sous- régional de la FAO pour l’Afrique centrale n’a pas manqué de cimenter les liens diplomatiques avec les autres agences du système des Nations Unies au Burundi. En effet, il s’est entretenu avec le Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Burundi et Coordinateur Résident a.i.. Les deux diplomates ont échangé sur le partenariat, l’apport des deux agences au système des Nations Unies et l’amélioration de la santé nutritionnelle au Burundi. Dans une rencontre élargie à tous les chefs/cheffes d’agences, programmes et fonds de Nations Unies, le coordonnateur a pu apprécier les interventions et contributions de chacun (e) au Cadre de Coopération signé avec le gouvernement, de même que les défis et opportunités d’opération.Coordonnateur du Bureau Sous- régional à la rencontre des bénéficiairesLe périple du Coordonnateur du Bureau Sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale a été une occasion de rencontrer les bénéficiaires directs des appuis de la FAO afin de s’entretenir avec eux et de prendre connaissance de la qualité des services octroyés.En compagnie du Représentant de la FAO au Burundi, M. Pissang Tchangai Dademanao, M. Athman Mravili a visité l’adduction d’eau en cours d’aménagement en commune Kabezi dans la province de Bujumbura dans le cadre du « projet de réhabilitation des paysages naturels et adaptation au changement climatique dans les provinces de Bujumbura et Bujumbura Mairie à travers l’approche des Champs-École Paysans ».L’adduction d’eau va permettre d’irriguer 128ha sur la colline Mena et de cultiver toutes les saisons. Mme Consolate Nahimanna, qui a représenté les 621 ménages bénéficiaires de ladite adduction, a indiqué que l’adduction est une manne pour la communauté car, dit-elle, elle va leur permettre de cultiver toutes les saisons surtout les légumes pour l’amélioration de leur nutrition. Le Coordonnateur du Bureau Sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale leur a conseillé de penser déjà à mettre en place une structure de gestion durable de cette infrastructure.
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05 juillet 2024
UE-FAO-ALT : Le trio pour une gestion durable des pêches dans le lac Tanganyika
L’Union Européenne (UE), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT) unissent leurs forces pour doter, les pays riverains du lac Tanganyika, d’outils et de moyens pour la gestion durable des pêches dans le lac Tanganyika.En effet, dans un atelier régional tenu à Bujumbura du 25 au 26 juin 2024, les représentants du Burundi, de la RD Congo, de la Tanzanie et de la Zambie, pays membres de l’Autorité du Lac Tanganyika, ont analysé et validé le rapport de l’enquête cadre de la pêche au lac Tanganyika, édition 2024. Ladite enquête a été réalisée dans le cadre du projet « Lake Tanganyika Fisheries Management (LATAFIMA) », mis en œuvre par la FAO en collaboration avec l’ALT avec le financement de l’Union Européenne.L'enquête cadre a permis de recueillir une série d’informations en rapport avec le nombre de sites de débarquement qui sont actuellement opérationnels le long du littoral du lac; le nombre de pêcheurs en activité, le nombre de bateaux qui sont utilisés pour la pêche ou pour d’autres activités connexes, le nombre et la nature des filets de pêche, les tendances des captures par rapport aux résultats des enquêtes cadres précédentes, la nature et la performance des équipements de transformation et de conservation du poisson, les infrastructures socio-économiques au service des pêcheurs, etc. Une esquisse des pistes de solutions pouvant permettre de planifier des mesures susceptibles de garantir une meilleure gestion et une durabilité des différents écosystèmes du lac a été également faite au cours de l’atelier et ce au bénéfice des communautés.« Classé parmi les lacs les plus poissonneux d’Afrique et un dont la biodiversité est la plus élaborée avec environ 300 espèces de poissons endémiques qu’on ne trouve nulle part ailleurs au monde - force est de constater que les ressources halieutiques du lac Tanganyika sont surexploitées en raison du nombre élevé de pêcheurs, de l'utilisation des engins de pêche illégaux non sélectifs capturant en masse des poissons immatures, de la pêche dans des zones très sensibles, en l’occurrence les zones frayères ou de refuge pour les espèces vulnérables et de la forte croissance démographique », regrette Apollinaire Masuguru, Assistant du Représentant de la FAO chargé de programme. Pour tous les Etats, il est urgent de renforcer les activités de suivi, contrôle et surveillance (SCS) dans tous les pays afin de faire face à l’augmentation des engins de pêche illégaux ; en l’occurrence les filets monofilaments, renforcer l'immatriculation des bateaux et l'octroi des licences de pêche, imposer une réglementation interdisant l'importation d'engins illégaux dans la région; prévoir des fonds pour mener régulièrement des enquêtes-cadres, améliorer les infrastructures d’accueil à travers la construction des chambres froides, des claies de séchage performantes et des fours de fumage, renforcer les structures de cogestion (Unités de gestion des plages/BMU) comme outils de gestion participative des pêches dans tous les pays, ainsi que la disposition d’un cadre juridique régional harmonisé en matière de pêche dans tous les Etats.« Les mesures envisagées permettront de restaurer le stock halieutique et les moyens des pêcheurs pour revivre aisément de leur métier comme dans le temps », rassure M.Sylvain Musanga Tusanga, Directeur exécutif de l'Autorité du lac Tanganyika. Celui-ci appelle tout un chacun à s’investir pour relever le secteur de la pêche en train de s’effondrer dans la zone de l’ALT.Des actions menées en faveur de la restauration du stock halieutiqueLa synergie UE-FAO-ALT multiplie des initiatives en faveur de la restauration du stock halieutique. A l’actif du projet LATAFIMA, on peut citer un certain nombre d’actions louables parmi lesquelles la détermination de la taille de première capture des principaux poissons d’importance commerciale; l’étude de l’impact socio-économique de la capture des poissons immatures; l’identification des principaux sites de reproduction des poissons du Lac Tanganyika et la proposition des mesures de protection; l’évaluation du système actuel de suivi, contrôle et surveillance (SCS) de la pêche; la formation des équipes opérationnelles et la dotation aux 4 pays des bateaux SCS.L’action la plus emblématique est la mise en place de la « Charte régionale portant mesures de gestion durable de la pêche sur le Lac Tanganyika », un instrument réglementant la pêche dans le lac Tanganyika dans les 4 pays riverains. Cette charte a le mérite de fixer une période de 3 mois de repos biologique pour la reconstitution du stock halieutique qui doit être observé chaque année, du 15 mai au 15 août, dans les 4 pays riverains du lac Tanganyika ; la détermination de la taille de première maturité des principaux poissons d’importance commerciale ainsi que ; et le type et le maillage des principaux filets devant être utilisés.
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06 juin 2024
Les réfugiés vivant au Burundi démontrent leurs talents et leurs connaissances en contribuant activement à la communauté hôte et au pays d'accueil.
Ils sont près de 90,000 au Burundi et vivent dans cinq camps dans les provinces de Ruyigi, Cankuzo et Ngozi, ainsi qu’en milieu urbain à Bujumbura, Rumonge et ailleurs. Certains parmi eux, sont arrivés il y a plus de 20 ans. Bien qu’ils soient de nationalités variées, la majorité vient de la République démocratique du Congo (RDC). Ils sont aussi de tous les métiers : charpentiers, mécaniciens automobiles, tôliers, peintres, coiffeurs, danseurs, chanteurs, chorégraphes, journalistes, footballeurs, etc. Dalton, est un exemple concret. La quarantaine dépassée, un peu de barbe blanche, marié et père de neuf enfants, il habite au camp de Nyankanda en province Ruyigi depuis son arrivée au Burundi en 2019, depuis Lubumbashi en RDC.Robuste et dynamique, diplôme de chimie en main, sa soif du savoir n’est pas pourtant pas assouvie. Il s’inscrit donc dans la section pédagogie à l’école secondaire du camp. En même temps, il s’organise pour avoir une activité génératrice de revenu. C’est ainsi qu’il s’associe alors avec des réfugiés du camp et des Burundais des alentours du camp pour commencer des activités agricoles sur un terrain loué, avec un capital initial de huit cent mille francs burundais reçu du HCR par le biais de son partenaire Jesuit Refugee Service (JRS). Ils plantent et récoltent du Soja et fabriquent des produits de nutrition pour les poules. Avec un gain de trois millions de francs burundais, ils décident d’équiper une menuiserie et mettre en place un atelier de fabrication meubles, appelé « Etalon ».« Nous avons acheté une scie électrique, des rabots électriques, des scies manuelles, des scies sauteuses, un générateur, des rabots à main, un tablier, etc., », énumère fièrement Dalton, en les montrant du doigt et en touchant ceux qui étaient proches.Il se dirige ensuite dans un coin de l’atelier où se trouvent des meubles déjà fabriqués.« Nous fabriquons des armoires, des chaises, des portes, des chaires d’église, des bancs et des pupitres. Ceci est une grande commande pour plus d’un million de francs : une table à manger, un ensemble de six chaises, une armoire, des lits, etc. », dit-il en montrant fièrement du doigt son accomplissement.Une collaboration positive et une cohabitation pacifique entre les réfugiées et la population hôte Ndayikeza Emmanuel est un Burundais de 26 ans, marié et père de deux enfants. Il habite dans les alentours du camp de réfugiés de Nyankanda. Il s’est associé avec Dalton dans le projet de fabrication de meubles. « Je ne connaissais rien en menuiserie quand j’ai commencé avec Dalton et je n’avais rien. Il m’a formé et aujourd’hui je suis un bon menuisier. Ce travail m’a permis de m’acheter trois chèvres », confie Emmanuel, le sourire aux lèvres. L’avantage d’associer les Burundais est qu’ils connaissent le milieu. Ce sont eux qui cherchent les planches à bon prix. Ils négocient avec les clients et cherchent des marchés d’écoulement des produits, ce qui n’est pas toujours facile pour les autres associés congolais qui ne parlent pas langue locale, le kirundi. « Il est essentiel d’associer les Burundais dans notre projet. Nous le faisons aussi dans le but de leur permettre de s’en approprier et de poursuivre les activités après notre départ. C’est notre contribution au développement du pays qui nous a accueillis. », observe Dalton.Les deux communautés (Burundais et réfugiés) vivent en symbiose. Ils fréquentent le même marché se trouvant à côté du camp, la population locale a accès aux soins de santé au centre de santé du camp et ont accès à son réseau d’eau.« Nous encourageons beaucoup les activités génératrices de revenus conjointement menées par les personnes forcées à se déplacer et à quitter leur pays d’origine et la population qui les a accueillies. Elles permettent aux réfugiés de compléter l’assistance humanitaire qui a beaucoup diminué et en même temps améliorent les relations entre refugiés et les communautés hôtes » a assuré Brigitte Mukanga-Eno, Représentante du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Burundi.Des activités diversifiées d’autonomisationLe HCR et ses partenaires soutiennent les activités d’autonomisation dans tous les camps du Nord, Kinama et Musasa, et ceux de l’Est, Nyankanda, Bwagiriza et Kavumu, ainsi qu’en milieux urbains à Bujumbura et à Rumonge,Ces activités sont nombreuses et variées. Ils comprennent des associations villageoises d'épargne et de crédit (VSLA), des coopératives d'apiculture, de savonnerie, de pisciculture, de culture des champignons, de petit élevage et de petit commerce, la gestion des centres multimédias entre autres. Augustin, 37 ans et père de quatre enfants, habite au camp de Kavumu en province Cankuzo, depuis son arrivée au Burundi en 2015. Il s’est aussi associé aux Burundais qui vivent aux environs du camp et quelques réfugiés pour faire de l’apiculture. Ils sont au total dix personnes dans cette coopérative qu’ils ont appelé Coopérative des Réfugiés et Burundais éleveurs d’abeilles, « CORBEA ». Ils ont commencé cette activité avec 20 ruches traditionnelles sur deux sites offerts par les associés burundais. Ils ont ensuite reçu du HCR à travers son partenaire Refugee Education Trust (RET) des soutiens pour augmenter le nombre de ruches traditionnels jusqu’à 250 et pour acheter 20 ruches modernes.« Notre perspective est de produire des quantités importantes de miel de qualité et d’évoluer en une unité de production de produits dérivés comme les pommades et les bougies », a déclaré AugustinLe HCR et ses partenaires dispensent des formations en gestion de petites affaires et entreprenariat aux membres des coopératives, groupements et associations. Brigitte Mukanga Eno a aussi souligné l'importance d'aider les personnes avec et pour lesquelles le HCR travaille à développer les compétences nécessaires pour réussir dans leurs activités génératrices de revenus. Elle a également exprimé sa gratitude envers les bailleurs, en particulier l'Union européenne et le Bureau pour les Populations, les Réfugiés et les Migrations, pour leur soutien en faveur des programmes d'autonomisation dans les camps de réfugiés.Ces initiatives ont connu des résultats probants, mais nécessitent davantage de soutien pour améliorer leurs produits et performances.Le HCR soutient 24 coopératives, groupements et associations, comprenant 642 individus au Burundi.
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Histoire
05 juillet 2024
Renforcement de l’état de préparation et de la réponse d’urgence à la crise alimentaire au Burundi : la bonne semence pour une meilleure production
C’est le constat d’une mission conjointe FAO/BAD, en visite, du 28 au 30 Mai 2024, sur terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement des réalisations du projet dans les zones du projet en l’occurrence Gitega, Kayanza, Mwaro et Rutana, une année après le démarrage du Projet. « Les perspectives de réaliser les ambitions du projet sont prometteuses après la mise en place de toute la structure locale de gestion et la réalisation déjà de deux saisons agricoles de production des semences de première génération (maïs, blé, soja, haricot) ainsi que le renforcement des capacités des partenaires d’exécution et des bénéficiaires. Les préparatifs pour l’appui à la résilience alimentaire, nutritionnelle et climatique du pays sont également sur un bon élan », rassure la mission. En effet, l’objectif du projet est d’augmenter la production agricole, la productivité et la résilience des systèmes de production agricole dans le pays cibles, afin d’atténuer les risques à court et à long terme dus à la hausse des prix des denrées alimentaires et aux tensions d’origine climatique. Un choix judicieux des bénéficiaires : pas de clientélismeLes bénéficiaires semenciers ont été objectivement choisis en fonction de leurs performances dans la production agricole, et de la superficie dont ils disposent (au moins deux hectares). Le Directeur Provincial de l’Agriculture et de l’Elevage dans la province de Mwaro lâche :« Les meilleurs qui ont mieux conduit leurs champs ont été prioritaires. Les semences et les engrais ont été fournis aux associations ou coopératives multiplicatrices de semence ». Philomène IRABAHAYE, multiplicatrice de semences sur la Colline Rurtyazo de la Commune Kayokwe, gaie comme un pinson, exulte : « Je suis très fière d’avoir été choisie comme multiplicatrice de semence de haricot. Mon champ fait ma fierté. Vous voyez vous-mêmes combien c’est beau à voir ! Là, je compte récolter au moins trois tonnes de haricots sur une superficie de 3 hectares ». Production de semences de première génération : les cœurs embaumés Les organisations de producteurs ainsi que les privés multiplicateurs de semences ont été ciblés par les Bureaux Provinciaux de l’Agriculture et de l’Elevage et appuyés dans la production des semences certifiées de haricot, de blé et de soja durant la saison 2024 B sur des sites validés par l’Office National de Contrôle et de Certification de semences dans les 4 provinces d’intervention du projet. De la station de recherche ISABU de Gisozi où sont produites des semences de pré-base de blé, en passant par Bisoro et Rusaka pour la production de semences certifiées, l’état végétatif des semis, étalés du 10 au 26 Avril 2024, est très bon et il n’y a pas de maladies observées. Les champs de haricot sont à maturité tandis que le blé est au stade tallage. Pas de mouron donc à se faire outre mesure. La palette est élargie. En témoigne les propos on ne peut plus mielleux de Ménédore SINARINZI, Présidente de l’Association « Dukutse ikivi » de la Colline Musumba, Commune Bisore, d’une éloquence volcanique et toute souriante : « Nous sommes une association de 20 membres, très dynamiques et dévoués. Nous travaillons dur depuis quatre ans. L’élevage de porcs et l’épargne crédit c’est le fer de lance de notre association qui contribue énormément à notre auto-développement tous azimuts. Les techniques culturales développées dans le champ de multiplication sont également appliquées dans nos propres champs. Effet boule de neige irréfutable dans la communauté. Le monstre de la pauvreté, nous l’avons mortellement touché ».Monsieur Jean Paul Bitoga, de la délégation de la BAD, sans faire dans la dentelle, n’a pas tari d’éloges à l’endroit des multiplicateurs de semences qui « effectuent un travail remarquable malgré le manque de pluies observé dans cette région au cours de ces deux derniers mois ». Il y a donc de quoi pavoiser. Et Libère Nzokirantevye, Directeur du Bureau Provincial de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage en Province Mwaro, à l’emporte-pièce, de préciser : « d’ici le mois d’août, nul doute que nous allons récolter ». Ainsi, les cales de mains seront oubliées et le sourire refera surface. « La plus sûre récompense du travail, c’est le progrès du travailleur », dixit Gustave VAPEREAU. Les multiplicateurs de semences ont promis la rotation des cultures après la récolte. Le maïs sera à l’honneur en septembre 2024. Financé par la Banque Africaine de développement à hauteur de 2.574.000 USD, le projet SEPAREF permettra de renforcer les institutions nationales en augmentant la production et la disponibilité des semences de pré-base et de base et prendra fin en principe le 31 décembre 2025.
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Histoire
05 juillet 2024
La trilogie FAO, Comité de pilotage et Administration au service des producteurs de Bujumbura et Bujumbura Marie
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Comité de pilotage du « projet de Réhabilitation des paysages naturels et adaptation au changement climatique dans les provinces de Bujumbura et Bujumbura Mairie à travers l’approche Champs Ecoles des Producteurs » et l’administration travaillent en synergie pour honorer les engagements pris par le projet au profit des bénéficiaires. Lors de la quatrième réunion du Comité de pilotage du projet qui s’est tenue à Gitega du 29 au 30 mai 2024 après la visite de deux jours des réalisations dans la zone du projet, les membres du comité de pilotage ont agréablement constaté, à un an de la clôture des activités, que le niveau de mise en œuvre du projet est très satisfaisant.Des réalisations emblématiques de la réussite du projetFinancé par le Fonds pour l’Environnement Mondial, le projet de la FAO appuie, à travers l’approche Champs Ecoles des Producteurs, 11.856 ménages habitant sur 15 collines des communes Kabezi, Kanyosha, Mutambu et Nyabiraba de Province Bujumbura et Muha, Mukaza et Ntahangwa de la Mairie de Bujumbura. Depuis le démarrage des activités en 2019, le projet apporte, dans ces localités, des solutions aux causes profondes de la dégradation des paysages due essentiellement au changement climatique et aux utilisations non durables des terres en réhabilitant les terres dégradées et en adaptant les systèmes intégrés d'agriculture et de ressources naturelles au changement climatique.Dans le cadre de l’amélioration de la résilience climatique des agroécosystèmes, plus de 3 millions de plants forestiers, plus de 7 millions de plants agro-forestiers, près de 1million plants de bambous et plus de 200 mille plants fruitiers ont été produits et plantés. Près de 800 Km de dispositifs anti-érosion ont également été creusés et végétalisés par les membres des Champs Ecoles de producteurs à travers les activités à haute intensité de main d’œuvre (HIMO). En matière de restauration de l’agro-biodiversité, 15 mille plançons d’ignames et 15 mille cormes de colocases ont été octroyées aux bénéficiaires à travers le partenariat entre la FAO et l’ISABU.En termes d’amélioration des moyens d’existence des communautés, les HIMO ont permis d’injecter plus de 2 milliards de francs burundais dans la communauté.Au même volet, 1.500 porcs et un kit vétérinaire et alimentaire ont été octroyés aux bénéficiaires de Bujumbura et près de 2 mille lapins et un kit aliment sont en instance d’être octroyés aux bénéficiaires de la Mairie de Bujumbura. Un matériel et intrants pour la culture des champignons ont été octroyés à 54 coopératives et un matériel de production et de transformation du miel accordés à 30 coopératives. Notons que 4 hangars de stockage communautaire sont en cours de construction à l’ordre d’un hangar par commune de la province Bujumbura et 2 ouvrages hydroagricoles d’irrigation collinaire sont en cours de construction à Kiremba et Mena de la commune Kabezi.Un champ d’étude associé à l’apprentissage a également été mis en place à Gitega sur le terrain de l’UB (Centre vétérinaire à Nyamugari). Dans le cadre de renforcement des capacités institutionnelles et techniques pour l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans les politiques, multiples actions ont été menées. Entre autres, 330 groupes CEP ont été mis en place ; 165 facilitateurs formés, équipés et recyclés par le projet; 267 membres de comités de gestion des coopératives dont 156 femmes formés sur divers thèmes dont le leadership et bonne gouvernance, la structuration des coopératives et les lois qui les régissent au Burundi, la gestion administrative, financière et la planification des activités; 85 membres du personnel technique dont 25 au niveau national et 60 au niveau provincial formés sur les meilleures pratiques d’adaptation au changement climatique et de gestion intégrée des ressources naturelles. Une stratégie d’harmonisation de l’approche CEP évoluant vers le centre de rayonnement a été élaborée, un guide de référence des CEP intégrant les aspects d’adaptation au changement climatique et un guide de suivi évaluation des groupes CEP ont également été actualisés.Zéro activité non réalisée à la fin du projetPrévue pour le 30 juin 2025, le président du Comité de pilotage compte sur la collaboration entre l’administration, le personnel du projet et le Comité de pilotage pour réaliser 100% des activités prévues. M. Lazare Nsaguye indique que cette trilogie est déterminée à mener au bon port les activités du projet.Comme stratégie pour y parvenir, un plan des activités à mener assorti d’un budget est déjà en place. M.Nsaguye mise sur un suivi rigoureux en organisant des réunions mensuelles pour évaluer ponctuellement l’état d’avancement des activités et le niveau de décaissement du budget y afférent. Dorénavant, toutes les parties prenantes à la mise en œuvre du projet doivent disposer des mêmes informations et être régulièrement informées de l'avancement des activités du projet, a déclaré M. Apollinaire Masuguru, Assistant du Représentant de la FAO au Burundi en charge du Programme."La collaboration et le suivi de proximité permettront d'ajuster en temps réel et de réaffecter les fonds restants aux activités en cours selon le choix des administrateurs, garants des intérêts des bénéficiaires", a conclu M. Nsaguye, président du Comité de pilotage.
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Communiqué de presse
20 juin 2024
Journée Mondiale des Réfugiés - Message du Secrétaire général de l'ONU
Les derniers chiffres montrent que plus de 120 millions de personnes sont en situation de déplacement forcé à travers le monde, dont 43,5 millions de personnes réfugiées. Célébrer la Journée mondiale des réfugiés, c’est rendre hommage à la force et au courage de chacune de ces personnes, et s’engager à en faire plus pour les protéger et les accompagner à chaque étape de leur voyage.Les personnes réfugiées ont besoin de la solidarité du monde entier et doivent pouvoir reconstruire leur vie dans la dignité.Lorsqu’on leur en donne la possibilité, les personnes réfugiées apportent énormément à leur communauté d’accueil, mais il leur faut pour cela bénéficier de l’égalité des chances et avoir accès à un emploi, à un logement et à des services de santé. Les jeunes, tout particulièrement, ont besoin d’un enseignement de qualité pour pouvoir réaliser leurs rêves. Et les généreux pays d’accueil, pour la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire, ont besoin de soutien et de ressources pour intégrer pleinement les personnes réfugiées dans leurs sociétés et leurs économies.Réaffirmons qu’il est de la responsabilité du monde entier d’aider et d’accueillir les personnes réfugiées, de respecter leurs droits humains, notamment le droit de demander l’asile, de préserver l’intégrité du régime de protection des personnes réfugiées et, enfin, de parvenir au règlement des conflits, afin que les personnes contraintes de quitter leurs attaches puissent rentrer chez elles. ***
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Communiqué de presse
13 juin 2024
100 jours avant la journée internationale de la paix - Message du Secrétaire général de l’ONU
Dans un monde aux prises avec les conflits, les inégalités et la discrimination, nous devons plus que jamais nous efforcer de promouvoir le dialogue, l’empathie et les droits humains pour toutes les personnes. À 100 jours de la Journée internationale de la paix, semons dès aujourd’hui les graines de la non-violence, de la justice et de l’espoir.
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Communiqué de presse
16 avril 2024
Prise de Fonction de la nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burundi.
Au cours de cette rencontre, Madame KAKYOMYA a présenté les copies figurées des lettres de créances au Ministre SHINGIRO et a exprimé sa joie de servir pour le développement du Burundi. Le Ministre SHINGIRO a réaffirmé sa disponibilité et celle du gouvernement du Burundi à collaborer avec la nouvelle Coordonnatrice Résidente et tous les membres de l’Équipe Pays des Nations Unies à travers la mise en œuvre du Plan Cadre de Coopération entre le Burundi et le système des Nations Unies.Madame KAKYOMYA a été nommée dans ses nouvelles fonctions par le Secrétaire général des Nations Unies, Son Excellence Antonio Guterres, avec l’approbation du gouvernement du Burundi. A ce titre, Madame KAKYOMYA est la représentante du Secrétaire général des Nations Unies et la plus haute représentante du Système des Nations Unies pour le développement au Burundi. Elle assume la responsabilité générale de la coordination des activités opérationnelles pour le développement menées par les agences des Nations Unies au Burundi.En outre Madame KAKYOMYA assumera le rôle de leader de l'Equipe-pays des Nations Unies composée de 17 agences résidentes, en rassemblant et fédérant les agences de l’ONU au Burundi afin de continuer à renforcer la cohérence et l'efficacité de leur action au service du développement du Burundi.Pour rappel, les fonctions de Coordonnateur Résident, en tant que représentant du Secrétaire général, sont définies au paragraphe 34 de l’annexe à la résolution 32/197 de l’Assemblée Générale, en date du 20 décembre 1977, relative à la coordination des activités opérationnelles pour le développement menées par le système des Nations Unies au niveau des pays, et au paragraphe 7 de la résolution 72/279 de l’Assemblée Générale, en date du 31 mai 2018, concernant le repositionnement du système des Nations Unies pour le développement.
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Communiqué de presse
03 janvier 2024
Vœux du Secrétaire général de l’ONU pour la nouvelle année 2024
Notre planète est en danger.
2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Les populations ploient sous la pauvreté et la faim qui ne cessent de s’aggraver.
Les guerres sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes.
La confiance fait cruellement défaut.
Mais ce n’est pas en pointant quiconque du doigt ni en pointant des armes que l’on arrivera à quelque chose.
L’humanité est plus forte lorsqu’elle fait front commun.
2024 doit être l’année du rétablissement de la confiance et de l’espoir.
Nous devons unir nos forces par-delà les clivages pour trouver des solutions communes.
Pour l’action climatique.
Pour des perspectives économiques et un système financier mondial plus équitable qui profite à tout le monde.
Ensemble, nous devons nous élever contre la discrimination et la haine qui empoisonnent les relations entre les pays et entre les communautés.
Et nous devons veiller à ce que les nouvelles technologies, telles que l’intelligence artificielle, soient une force au service du bien.
L’ONU continuera de mobiliser le monde en faveur de la paix, du développement durable et des droits humains.
Prenons la résolution de faire de 2024 une année placée sous le signe de la confiance et de l’espoir pour concrétiser tout ce que nous pouvons accomplir ensemble.
Je vous présente mes meilleurs vœux de bonheur et de paix pour la nouvelle année.
https://www.facebook.com/UNBurundi/videos/334293666146983/https://www.facebook.com/UNBurundi/videos/334293666146983/
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Communiqué de presse
07 décembre 2023
Journée Internationale des Personnes Handicapées - Allocution de M. Abdou Dieng, Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Burundi
Je voudrais pour commencer remercier l’Institut Saint Kizito qui nous a invités à commémorer cette Journée Internationale des Personnes handicapés en ce 06 décembre 2023.
Cette Journée se situe au confluent de plusieurs autres événements de grande envergure, en l’occurrence les 16 Jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et filles lancés le 27 novembre, et le 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme dont la célébration s’est étalée sur toute l’année en cours. Toutes les initiatives entreprises dans le cadre de ces événements ont été structurées sur l’exigence fondamentale de « Ne laisser personne de côté ».
C’est dans ce contexte que je voudrais humblement partager avec vous trois (3) messages aujourd’hui.
Mon premier message est une reconnaissance des efforts entrepris à ce jour par le Gouvernement du Burundi en faveur des personnes vivant avec handicap.
Les améliorations tant désirées dans la vie des personnes handicapées, en général, et des enfants en particulier, exigent des réformes structurelles à travers des lois et politiques adaptées à la situation particulière de ces groupes et permettent d’assurer leur développement durable. Il convient de reconnaître les progrès réalisés par le Burundi, notamment l’adoption de la loi N°1/03 du 10 janvier 2018 portant promotion et protection des droits des personnes handicapées au Burundi ; la stratégie nationale d’inclusion des personnes handicapées et la mise en place du Comité national des personnes handicapées. Ce sont là des avancées positives à louer.
Mon second message porte sur le besoin collectif de faire plus.
Les difficultés auxquelles font fassent les personnes handicapées dans la jouissance de leurs droits interpellent le Gouvernement et ses partenaires de poursuivre les efforts entrepris pour que le cadre légal et institutionnel soit traduit en impact et en transformation visible des conditions de vies des personnes vivant avec handicap, dont les enfants.
Le leadership du Ministère ayant les Droits de la Personne Humaine dans ses attributions est déterminant, tout comme les institutions en charge de la promotion des Droits de l’homme ainsi que toutes les parties prenantes dans un élan de complémentarité.
C’est à cet élan de collaboration agissante que nous appelle le Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur António Guterres, lorsqu’il rappelle que, « pour atteindre les objectifs de développement durable, il faut tenir la promesse de ne laisser personne de côté, en particulier les 1,3 milliard de personnes handicapées dans le monde » tout en faisant le constat amer qu’aujourd’hui « les personnes handicapées continuent de se heurter à une discrimination systémique et à des obstacles qui limitent leur véritable inclusion dans tous les domaines de la société ».
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
Avec mon troisième message, je voudrais confirmer l’engagement du Système des Nations Unies à travailler sans relâche avec le Gouvernement du Burundi et les autres partenaires au respect et à la préservation des droits des personnes vivant avec handicap et à ne laisser personne de côté.
Je voudrais vous assurer de la ferme volonté du système des Nations Unies à accompagner les efforts du Gouvernement dans la création d’un environnement plus favorable à la jouissance et l’exercice des droits humains. A cet égard, nous utiliseront entre autres instruments le Plan-cadre de coopération pour le développement durable du Burundi 2023-2027 signé entre le Gouvernement et le système des Nations Unies, ainsi que toutes les initiatives individuelles et conjointes des agences des Nations Unies. Je ne doute pas que les autres partenaires en développement s’inscrivent dans la même dynamique.
En outre, je voudrais souligner que notre partenariat avec l’Institut Saint Kizito s’inscrit dans la dynamique de « Ne laisser personne de côté ». Il est réconfortant de voir comment la mobilisation de l’ensemble du système des Nations Unies apporte un changement positif dans la vie de nombreuses personnes à risque de marginalisation. C’est pourquoi, j’apprécie à sa juste valeur le soutien multiforme de l’UNICEF, du FNUAP, du PAM, du HCR et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme pour briser l’isolement des enfants de Saint Kizito. Aussi symboliques soient-elles, ces actions revêtent une grande importance pour les enfants de Saint Kizito, victimes d’une double discrimination du fait de leur handicap et de leur âge.
Pour la suite, nous nous engageons à travailler pour que les considérations relatives aux personnes handicapées soient prises en compte à tous les niveaux de prise de décisions, conformément à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, et participent à tous les efforts déployés par les pays pour atteindre les objectifs de développement durable, qu’il s’agisse de l’élimination de la pauvreté ou de la santé, de l’éducation et de l’action climatique ainsi que la formation professionnelle et les activités génératrices de revenus.
Je nous invite donc à dépasser le cadre solennel de la célébration d’aujourd’hui et à nous engager dans des actions concrètes et transformatrices qui soient d’un appui efficace à l’Institut Saint Kizito et apportent un changement palpable dans la vie des enfants. Lorsque nous auront écouté les témoignages et remarqué les réalités difficiles de cet Institut, nous n’aurons plus d’excuses de dire que nous ne savions pas.
Pour finir, je voudrais à nouveau vous remercier, vous toutes et tous qui êtes présent(e)s aujourd’hui avec nous.
Je vous remercie de votre aimable attention !!!
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