From Plastic Sheets to Tablet PCs: A Digital Epigraphic Method for Recording Egyptian Rock Art and Inscriptions

Abstract

Since 2010, the recording of rock art and inscription sites with Yale Egyptology concession areas in Upper Egypt has led to the development of new digital techniques. Those combine easily available technology with archaeological expertise to produce and collate publishable facsimiles within the fieldwork period, while remaining true to the conventions of the finest of earlier epigraphic publications. The ongoing threat to rock art sites and the recent ban of the Ministry of Antiquities on contact copies or direct tracings of petroglyphs brought urgency to effective and efficient means of documenting our archaeological sites. The nature of rock art itself, always unique and heterogeneous at the same time, does not allow technology to replace specialist knowledge: only an effective dialog between humans in the field and new technology has produced results both graphically attractive and practically useful. The present article will discuss the workflow we have developed, including the important role of tablet PCs in avoiding the potential distortion that intermediary copies may create (as well as multiple plastic sheets requiring re-alignment). Using an imaging-based recording technique called Structure from Motion, we are able to generate faithful and detailed three-dimensional models of the rock surface that are used to produce high-resolution ortho-rectified views (orthoimages) of each panel. Working on the orthoimages loaded into the tablet PC and tracing/collating in front of the original rock surface, the epigrapher can annotate, modify, or delete in real- time any information—both graphic and iconographic—pertaining to the petroglyphs. This facilitates the reading of the subject inscribed on the rock surface, even if irregular. It allows for a better control during the recording of inner and outer lines, especially for those areas that are damaged or weathered. Although our methodology was developed on Egyptian case studies, the series of tools and techniques involved are, in our opinion, much more broadly applicable to the wider panorama of African rock art and beyond.

Résumé

Depuis 2010, le relevé des sites d’art rupestre et d’inscriptions des concessions d’égyptologie de l’université de Yale en haute Égypte a donné lieu au développement de nouvelles techniques numériques associant des technologies d’accès facile à l’expertise archéologique pour produire des facsimilés publiables pendant le travail de terrain tout en restant conforme aux standard d’excellence de publications épigraphiques antérieures. La menace permanente pesant sur les sites d’art rupestres et l’interdiction récente des copies par contact et des tracés directs de pétroglyphes par le conseil suprême des antiquités égyptiennes rend urgent le développement de moyens efficaces pour documenter nos sites archéologiques. La nature de l’art rupestre elle-même, à la fois unique et hétérogène, ne permet pas à la technologie de remplacer directement la connaissance de spécialistes, seul un dialogue entre l’homme de terrain et les nouvelles technologies a produit des résultats attrayants et pratiques. Le présent article abordera le processus que nous avons développé, y compris le rôle important des tablettes graphique dans l’évitement des distorsions potentielles résultant de l’utilisation de copies intermédiaires (ainsi que des feuilles de plastique transparentes nécessitant un réalignement). L’utilisation d’une technique d'enregistrement basée sur l'imagerie appelée ‘Structure from Motion’, permet de générer des modèles tridimensionnels fidèles et détaillés de la surface de la roche qui sont utilisés pour produire des vues ortho-rectifiées à haute résolution (orthoimages) de chaque motif. En travaillant sur les orthoimages mémorisées dans une tablette et en les retraçant/réassemblant devant la surface de la roche d'origine, l'épigraphe peut annoter, modifier ou supprimer en temps réel toute information - graphique et iconographique – se rapportant aux pétroglyphes. Ceci, facilite le décryptement du sujet inscrit sur la surface de la roche, même si elle est irrégulière, et permet un meilleur contrôle lors de l'enregistrement des lignes internes et externes, en particulier pour les zones endommagées ou altérées. Bien que cette méthodologie ait été développée dans le contexte d’études égyptologiques, la série d'outils et de techniques impliqués est, à notre avis, plus largement applicable au panorama étendu de l'art rupestre africain et au-delà.