LE VIRUS DU F5J

Pour m’être essayé à la catégorie à ses débuts, j’ai pu apprécier le règlement simple dans ses grandes lignes. J’ai donc gardé un oeil sur l’évolution du matériel sans vouloir abandonner les vieilles méthodes de mise en altitude, le treuil et le sandow qui ont leurs avantages. Il faut cependant avouer que ne pas avoir à tirer sur un caoutchouc ou transporter un treuil lourd avec ses batteries facilite la mise en oeuvre, mais le charme est différent.

Le F5j est dédié au vol de durée pur. Il faut effectuer le vol le plus long, chronométré au lancement des planeurs d’un groupe de pilotes dans un temps de travail de dix minutes. La fin du vol doit être effective avant le terme de ces dix minutes, annoncé par une sonnerie, et il faut être posé avec précision dans une cible de 10 m de rayon, matérialisée par un ruban dont le centre rapportera 50 points additionnés au temps de vol. Un altimètre embarqué couplé au contrôleur est chargé de couper le moteur au bout de 30 secondes si le pilote ne l’a pas fait avant, sans possibilité de le remettre en route. Cette possibilité envisageable uniquement par sécurité