ILLIMITÉ
L’EMPIRE PERSE MEURT À NAHAVAND
Les trente premières années du VIIe siècle sont marquées par de longues guerres entre les deux grandes puissances du Moyen-Orient que sont l’Empire byzantin, grec et chrétien, et l’Empire perse des Sassanides, de culte zoroastrien. L’enjeu principal est le contrôle de la haute Mésopotamie, de la Syrie et de l’Égypte. A partir de 610, l’empereur Héraclius se lance dans une guerre totale contre le roi des rois Khosro II et obtient finalement une victoire militaire décisive en 628, parachevée par l’assassinat de Khosro lors d’une révolution de palais. Kavadh, fils de Khosro, conclut alors une paix qui restitue aux Byzantins toutes leurs provinces perdues. En 630, Héraclius réinstalle triomphalement à Jérusalem la Vraie Croix rendue par les Perses, à l’issue de ce l’on peut considérer comme la première « guerre sainte » de l’histoire. Mais la lutte a épuisé et durablement affaibli tant les Byzantins que les Sassanides, loin d’imaginer les conséquences proches de l’agitation de quelques tribus arabes indociles sur les confins de leurs empires, lesquelles allaient bientôt « systématiser » le concept de guerre sainte.
Assassinats en série
La situation de la Perse est alors particulièrement instable. Durant les quatre années qui suivent l’assassinat de Khosro II, selon les historiens Yves Bomati et Houchang Nahavandi (), « » jusqu’à que Yazdgard III, âgé de 15
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