Quel bilan tirez-vous de cette grande commande ?
Héloïse Conésa : C’est un projet qui nous a portés durant deux ans et qui, pour les collections de la BnF, a fait entrer en l’espace de deux ans pas moins de 2 000 tirages, ce qui est extrêmement riche. L’aventure a aussi été humaine avec les photographes que l’on a suivis, notamment au moment de leur editing. Quant à cette commande, elle est un état des lieux, tant de la France que de la photographie de presse et de ses possibles évolutions.
Cette commande s’inscrit dans une histoire, dans les pas de la Mission héliographique et de la Datar.
Effectivement, ce projet s’inscrit dans l’histoire des commandes et de celles de la BnF en particulier. D’autant plus que pour la mission photographique de la Datar, c’est la BnF qui la conserve. Ça faisait sens que la BnF soit opérateur pour le ministère de cette commande. Quant à votre question, c’est l’Histoire qui nous dira la place que cette commande occupe. Ce qui est certain, c’est qu’aujourd’hui, elle est inédite par son