Les Roses
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Aperçu du livre
Les Roses - Pierre-Joseph Redouté
Rosa tomentosa (Flore multiplici)
Le Rosier cotonneux (variété à fleurs doubles)
Les allusions ingénieuses que les roses ont prêtées aux poètes de tous les siècles, leurs usages dans les fêtes et dans les cérémonies de l’Antiquité, l’espèce de culte dont elles ont été l’objet chez certains peuples modernes, semblent des sujets consacrés à l’introduction d’un ouvrage destiné à reproduire aux yeux du lecteur la plus belle des fleurs, parée de tous ses charmes. Or, cette partie de la littérature sur la rose ayant été traitée avec tant d’érudition par Rosenberg, dans sa Rhodologie, et avec tant de grâce et d’élégance dans l’Essai sur les roses de M. le président d’Orbessan, nous avons cru pouvoir nous contenter d’y renvoyer les lecteurs : en cela, nous avons voulu épargner ces répétitions banales à l’usage de quelques écrivains qui, dans des digressions de ce genre, n’ont pas craint de s’emparer des recherches érudites de ces deux auteurs, en omettant de les citer. Notre projet est de suivre une autre route. En offrant nos Roses au public, nous lui présenterons, en même temps, le tableau des efforts que l’Iconographie a faits en leur faveur, depuis l’époque à laquelle cet art a été appliqué à la botanique, jusqu’à nos jours.
De l’Iconographie appliquée à la botanique en général, et aux roses en particulier
S’il est vrai, ainsi que l’a dit le savant de la Théorie élémentaire de la Botanique que « les descriptions les plus exactes sont encore bien loin de faire connaître une plante aussi bien que la vue de ses formes générales », c’est particulièrement au rosier et à ses nombreuses variétés que cette proposition peut s’appliquer. En effet, parmi les fleurs qui ont reçu, au plus haut degré, le don de la mutabilité, aucune ne peut être comparée à la rose, dont les belles formes et les couleurs variées sont tellement multipliées, qu’un ouvrage iconographique, uniquement destiné à les retracer, est, aujourd’hui, devenu indispensable à quiconque veut les connaître et les classer.
Les naturalistes de l’Antiquité avaient senti l’avantage de représenter, par des figures, les êtres qu’ils décrivaient. Pline et d’anciens auteurs citent un livre intitulé Rhizotomicum, dans lequel l’auteur, Cratevas, botaniste grec qui vivait sous Mithridate, s’était appliqué à peindre les plantes et à inscrire le nom et la propriété de chacune d’elles ; il semble que le manuscrit ait été détruit lors de la prise de Constantinople par les Turcs, en 1453. À la renaissance des lettres, on vit paraître des écrits sur l’histoire naturelle avec des figures gravées sur bois. L’Hortus sanitatis de Jean Cuba, botaniste allemand, le Traité sur l’agriculture, de Pierre Crescenzi (dans lequel on remarque plusieurs planches provenant de l’Hortus sanitatis), et le Promptuarium Medicinæ de Jacques Dondi, sont les premiers ouvrages qui présentèrent cette sorte de gravure appliquée aux végétaux. Cependant, l’imperfection des représentations les rendit nuls pour l’histoire naturelle, et ce ne fut que longtemps après leur publication que l’art de la gravure sur bois se perfectionna, au point de produire des figures à peu près supportables, ainsi qu’on peut le voir dans les ouvrages de Conrad Gesner, de Fuchs, de Matthiole, de Castor Durante, de Tabernaemontanus, et dans ceux de Lobel, de Clusius, des frères Bauhin, etc., sans offrir, cependant, de grandes ressources aux savants. En effet, tous ces auteurs, excepté Fuchs, ont tellement fait réduire leurs planches, que les objets qu’elles représentent sont presque toujours méconnaissables et peu propres à éclairer ceux qui les consultent. Toutefois, la Botanique n’obtint des avantages réels de ce procédé, que lorsque l’art de graver le cuivre vint remplacer la gravure sur bois, et qu’on l’appliqua à représenter des végétaux.
Rosa sulfura
Le Rosier jaune de soufre
Rosa centifolia (variété Bullata)
Le Rosier à cent feuilles bullées
Rosa muscosa (variété Multiplex)
Le Rosier mousseux (variété à fleurs doubles)
Rosa indica vulgaris
Le Rosier des Indes commun (Rosier du Bengale)
Rosa indica fragran
Le Rosier des Indes odorant (Bengale à odeur de thé)
Les historiens ne sont pas bien d’accord sur l’ouvrage d’histoire naturelle qui offrit le premier essai en ce genre : le biographe du savant botaniste italien Fabius Colonna, prétend que l’histoire des plantes de cet auteur, imprimée, en latin, à Naples, en 1592, en quatre folios, contient les premières planches de botanique gravées sur cuivre ; d’autres avancent que cette méthode avait déjà été employée en 1590, dans l’ouvrage de Camerarius, Symbolorum et Emblematum centuriæ tres, tandis que, selon Seguier, la traduction en italien du Promptuarium medicinæ de Dondi, publiée à Venise en 1536, sous le titre de Herbolario Vulgare, fut produite avec des planches gravées sur cuivre. Quoiqu’il en soit, ces figures de plantes ainsi représentées, ont été de la plus grande utilité à l’histoire naturelle, et chaque