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L'esprit de bottine
L'esprit de bottine
L'esprit de bottine
Livre électronique208 pages3 heures

L'esprit de bottine

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À propos de ce livre électronique

À 18 ans, François Avard commençait L'Esprit de bottine, son 216e roman, mais le premier à être terminé puis publié. Les prémices de l'écriture avardienne - un style cabochon où se mélangent humour candide, simplicité et réalité crue - naissaient sous les traits de François Bruyand. Ce jeune adulte a 19 ans depuis bientôt trois ans, et décide d'entreprendre l'écriture d'un roman pour occuper ses dix doigts... L'Esprit de bottine est le reportage en direct d'une « adulescence » qui s'attarde dans une zone mortelle où plusieurs s'égarent, celle entre le cégep et le début d'une carrière quelconque, au moment où l'esprit n'a pas fini de se bâtir.
LangueFrançais
Date de sortie27 mars 2015
ISBN9782895496588
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    Aperçu du livre

    L'esprit de bottine - Avard François

    L’Esprit de bottine

    Du même auteur chez le même éditeur :

    Le Dernier Continent, roman

    Les Intouchables, Montréal, 1997.

    Du même auteur :

    L’Esprit de bottine, roman

    Guérin littérature, Montréal 1991.

    Les uniques, roman

    Guérin littérature, Montréal, 1993.

    Pour de vrai, roman

    Libre expression, Montréal, 2003.

    Pour de vrai, roman

    Québec loisirs, Montréal, 2004.

    Les Éditions des Intouchables bénéficient du soutien financier de la SODEC, du Programme de crédits d’impôt du gouvernement du Québec et sont inscrites au Programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

    LES ÉDITIONS DES INTOUCHABLES

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    Montréal, Québec

    H2J 2H6

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    www.lesintouchables.com

    DISTRIBUTION : PROLOGUE

    1650, boulevard Lionel-Bertrand

    Boisbriand, Québec

    J7H 1N7

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    Télécopieur : (450) 434-2627

    Impression :

    Infographie :

    Conception de la couverture :

    Dépôt légal : 2006

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque nationale du Canada

    © Les Éditions des Intouchables, 2006

    Tous droits réservés pour tous pays

    ISBN-10 : 2-89549-254-9

    ISBN-13 : 978-2-89549-254-2

    20 ANS PLUS TARD…


    Mot de l’auteur

    À l’adolescence, j’ai certainement commencé l’écriture de 215 romans. Certains ne sont pas allés plus loin qu’une idée se résumant à quelques lignes griffonnées dans un calepin, d’autres ont été amorcés, se rendant même parfois jusqu’à l’incroyable exploit d’une vingtaine de pages. Vingt pages à 14 ans, c’est 2000 pages pour l’Avard d’aujourd’hui. L’Esprit de bottine est ma 216e tentative et la première fois où j’atteignis le mot  fin » à une distance publiable du premier mot. Commencé à 18 ans (certains passages datant même davantage…), L’Esprit de bottine fut ma première tentative d’écrire à la première personne du singulier et, plus singulier encore, à la première personne de moi-même. Avec le recul, je crois que j’ai réussi la prouesse de mener à terme cette aventure littéraire, juste-ment parce que j’ai commencé à m’inspirer de mon petit vécu au lieu de tenter de trop inventer. Les seuls défis de maîtriser un récit, d’essayer de conserver un début de style et de tout recommencer parfois depuis le début suffisaient à me donner du fil à retordre. Inutile d’en rajouter en inventant de zéro des personnages, des décors, des histoires. Rappelons qu’à 18 ans, on a aussi autre chose à foutre que d’écrire un roman, le plus souvent avec des filles. Pire : ce livre date de l’époque du dactylo. Sans doigté et guidés par ma seule volonté, mes deux index frappaient le clavier d’acier pour chaque lettre, comme le marteau du forgeron sur son enclume. Mes forces fléchissaient à chaque signe de ponctuation. Mon père, dormant dans la chambre d’à côté, devait désespérer d’entendre son fils essayer de devenir écrivain et raconter ses histoires de si bruyante manière à des heures si tardives.

    Terminé en 1989, L’Esprit de bottine est d’abord refusé par la plupart des maisons d’édition dites sérieuses. Bien sûr, il y a les lettres de refus, de style  circulaire », qui te prennent pour un cave, une cave, comme celle-ci dont on taira l’origine :

    « Chère madame,

    cher monsieur,

    Comme que convenu, nous avons soumis votre manuscrit à notre comité de lecture. Malheureusement, après en avoir pris connaissance, ce dernier ne nous en recommande pas la publication. »

    On ressent une certaine frustration à voir tout ce travail résumé et condamné en si peu de lignes. Heureusement, d’autres maisons d’édition, telle l’Hexagone (ci-dessous), laissent un certain espoir au jeune écrivain :

    « Cher monsieur,

    Vos personnages, le narrateur comme les autres, ont beaucoup de présence et, malgré les événements plutôt  tragiques » de la fin, vous savez conserver un ton léger et détaché à travers lequel passe beaucoup d’émotion. Votre ton est toujours vivant et juste. Ce sont les grandes qualités que nous avons appréciées.

    Néanmoins, quoiqu’intéressant, le sujet estminuscule, beaucoup trop petit pour résister à 200 pages. Votre humour un peu grinçant a joué contre vous en vous empêchant d’entrer enprofondeur dans votre sujet. »

    Enfin, en 1991, me parvient une lettre des éditions Guérin :

    « Cher monsieur,

    Nous avons terminé la lecture de votre manuscrit lequel a passé l’étape finale avec succès. »

    Les hasards de la vie me mirent en contact beaucoup plus tard avec le rédacteur du rapport de lecture du manuscrit, monsieur Donald R. ou, comme on dit plus commodément dans le jargon de la littérature,  avec le comité de lecture de la maison d’édition ». Le comité-Donald n’y allait pas avec le dos de la cuillère :

    « Voilà un texte à publier. De toute évidence, l’auteur est un professionnel de la plume et de l’humour. Il sait écraser le monde par sa vision toute personnelle du monde (en général) et de sa propre réalité (en particulier). On ourit, on se bidonne, on frissonne et pire, on est ému (particulièrement par la scène du suicide raté de l’auteur). Qui lit Avard comprend très vite et pourquoi le bouffon est toujours si triste.

    Derrière l’apparente errance de l’auteur, une critique acerbe de notre société actuelle, une sorte de cruauté des faibles. C’est L’Étranger déguisé en bouffon qui refuse de lire Sartre de peur d’avoir ouvertement à assumer son mal existentiel. »

    La publication de L’Esprit de bottine, à l’automne 1991, marquait le début de quelque chose dans ma carrière, en même temps qu’il ne marquait rien pantoute en librairie…

    Au début, il y eut François Bruyand…

    Des années plus tard, suite au succès des Bougon, une création (très) subséquente, les Éditions Guérin s’empressèrent de distribuer mes deux premiers titres (L’Esprit de bottine, 1991, et Les Uniques, 1993) en librairie. On ne peut reprocher à un éditeur de tenter de mettre à profit le succès d’un de ses auteurs. Toutefois, ces deux livres dataient d’il y a si longtemps que leur vue en rayon provoqua chez moi un grand malaise. Des gens allaient se procurer ces romans en croyant peut-être qu’ils venaient d’être écrits par l’auteur plus expérimenté de la série à succès.

    Je crois avoir changé énormément en vingt ans, de la même manière que j’espère changer au cours des vingt années qui s’annoncent. Le style s’est affûté, la recherche se systématise, la curiosité aussi. L’Esprit de bottine est rempli d’erreurs de jeunesse et la pire, je crois, est celle de l’autocensure. On ne peut tout écrire ! Les lectures que j’avais faites, y compris celles imposées à l’école, m’en avaient convaincu. Pour cette raison, je me suis censuré afin de correspondre à ce que je croyais alors être de la littérature.

    Néanmoins, L’Esprit de bottine est la première manifestation d’une « manière avardienne » qui puisse aujourd’hui être repérée dans la plupart de mes créations personnelles. Cette patine, c’est la « cabotinerie », la grosse provoc’ et l’énormité qui dissimulent des vérités voulues plus profondes, plus dramatiques ou plus tendres. Il s’agit là, j’imagine, d’une tentative d’attirer l’attention dès le départ. « Énor-miser » une démonstration en espérant que le récepteur saura s’intéresser à tout ce qu’on lit entre les lignes, entre les répliques. Alors, si on veut parler d’une stylistique personnelle récur-rente, on ne se trompera pas en affirmant que L’Esprit de bottine est certainement fondateur de cette manière, sorte de trade-mark.

    Si le style a surtout trait à la forme et qu’il date de cette époque, le fond, lui, évolue de façon constante depuis. Une évolution au rythme du monde qui m’entoure.

    Puis, il y eut un écho…

    L’Esprit de bottine raconte avec humour les déboires d’un trop jeune adulte qui se cherche, ne se trouve guère et décide simplement d’en finir. Ce livre, donc, ne raconte pas une histoire originale. Même la forme, une voix narrative à la première personne, n’est pas originale. C’est un style en émergence, c’est la naissance d’une plumette. La grande force de ce roman ? Il pose un regard amusant et surtout sincère sur l’entre-deux, l’adolescence et l’âge adulte, cette catastrophe qu’on appelle l’« adulescence », cette période que nos proches commentent en soupirant « j’sais ben pas qu’est-ce qu’y va arriver avec toé… »

    Cette description sincère d’un âge difficile trouva enfin son écho quand un professeur de français au secondaire, Antonio Di Lalla, décida de le proposer en lecture à ses étudiants de cinquième secondaire. Choc. Le lecteur trouve alors, dans ce livre, le récit divertissant de son futur proche. Il se reconnaît dans le ton, souvent dans la désillusion du personnage principal, dans les lieux. Aussi malgré l’autocensure avouée, L’Esprit de bottine contient tout de même des écarts d’écriture, des gros mots pas beaux, qui flabbergastent les jeunes lecteurs. Ainsi, s’étonnent-ils, la littérature ne serait pas seulement quelque chose qui sent la vieille pipe, qui pue le dictionnaire ? Un livre, ça peut aussi être L’Esprit de bottine ? ? ? Car si l’ Esprit de bottine fut le premier quoi que ce soit, il fut le premier livre pour adolescents et jeunes adultes écrit avec si peu de compétences mais tant de liberté. Il ne s’agit pas du récit mora-lisateur d’un vieux boomer nostalgique se souvenant de ses années de bohème : c’est le reportage en direct d’une adolescence qui s’attarde dans cette zone mortelle où plusieurs s’égareront, ces années « tofs » placées entre le cégep et le début d’une carrière quelconque, au moment où l’esprit n’a pas fini de se bâtir.

    Devant ce succès aussi inattendu que réjouissant, L’Esprit de bottine débute en 1996 sa carrière de « lecture obligatoire » dans certaines écoles secondaires. Chaque fois qu’on me le demandait, j’allais rencontrer les groupes d’étudiants pour discuter du livre. Chaque fois, j’affrontais les mêmes réactions : la plupart ravie, d’autres choquées. À l’âge où la pudeur commence, certains lecteurs, surtout des lectrices, m’avouaient franchement leur malaise, malaise souvent très sensé compte tenu de l’immaturité totale de l’auteur. Néanmoins, bien géré par les professeurs, ce malaise devenait constructif, d’une part, parce qu’il permettait la discussion sur la liberté en art et, d’autre part, parce que le fond demeurait pertinent. En fait, j’affrontais alors les mêmes réactions que celles qui suivirent la diffusion des Bougon.

    Tout de même, les plus beaux compliments qu’on me faisait , et qu’on me fait toujours, c’est le témoignage d’un garçon de cinquième secondaire, à l’allure discutable pour certains, qui m’approche pour me dire, épaté par son propre plaisir : « C’est la première fois que j’lis un livre au complet ! » ou bien « On dirait que le livre a été écrit pour moi. » Pour cet unique exploit, ce roman valait la peine d’exister.

    Ce livre réjouit ceux qui s’y reconnaissent, ces jeunes qui se sentent invincibles, imbus d’eux-mêmes. Comme elle est belle, la jeunesse, lorsqu’elle se pense plus forte que tout !

    François Avard,

    25 septembre 2006

    À L’INTENTION DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS


    Deux expériences distinctes…

    1994. J’enseigne depuis une vingtain d’années, d’abord au primaire, puis à l’École secondaire Polybel. Mon intérêt se porte naturellement vers les élèves en difficulté d’apprentissage et de comportement, la première fleuretant la seconde. Pour soutenir mon élan, je comble mon horaire régulier par des groupes de cheminement particulier, des classes ressources ou des groupes inscrits en voie technologique. Je les adore.

    Puis, un collègue m’invite à travailler en cinquième secondaire régulière. Triste constat : certains élèves n’ont jamais complété la lecture d’un seul roman. Il m’apparaît dès lors impen-sable que Nicolas, Ève ou Jérôme n’aient pas encore goûté le plaisir de lire. Le temps presse ; leurs études achèvent. Il faut agir prestement.

    « Après deux pages, j’ai tout oublié », m’expliquait Louis, un grand gaillard de seize ans. Sa bonne foi n’est pas en cause, car certains jeunes éprouvent une difficulté indéniable à visualiser les descriptions de personnages et de lieux. Dès lors, je me mets à la recherche d’un roman accrocheur, contemporain et québécois qui permettrait le filmage des lieux et des personnages ayant inspiré son auteur. De plus, l’œuvre devra intéresser aussi la majorité des élèves de mes classes, ceux qui se nourrissent de La Nuit des temps et autres vies devant soi¹.

    À ce moment, l’UQAM me propose François Avard comme stagiaire, L’Esprit de bottine en main. Un bonheur n’advenant jamais seul, ma fille étudie l’importance des techniques audio-visuelles dans l’enseigne-ment du français. Le projet² prend forme.

    François Avard écrit le scénario du documentaire ; Marielle Di Lalla Besner réalise le film d’une durée de quarante minutes. L’idée ? Filmer tous les lieux qui ont inspiré l’auteur et faire parler les personnages mis en scène. Simplement. Avec un souci constant d’authenticité.

    La première partie du documentaire est présentée avant le commencement de la lecture; la seconde, plus explicative, à la fin. Les élèves sont conquis. Afin de faciliter la compréhension de l’œuvre, Roger Lambert, un collègue, m’aide à dresser des schémas narratifs et de personnages, à compléter après chaque chapitre. Pour épurer un toutipeu les plumes prolixes, on part à l’exploration des omniprésentes figures de style et procédés humoristiques. Amusante, l’évaluation prend la forme de questions à choix multiples ; on utilisera l’humour pour dilater l’épreuve. Une visite de l’auteur boucle l’activité.

    Résultat : Tous les élèves complètent la lecture du texte, soufflés par le noroît, certains auront embarqué dans la corvette au deuxième et au troisième tournants. 98 % des cent vingt élèves recommandent la reconduction de l’activité pour les élèves qui les succéderont.

    1999. J’enseigne à l’École d’éducation internationale de Saint-Hubert, alors première au classement de la revue L’Actualité ³. Les Rois maudits et leur tombeau⁴ font le délice de mes chevaliers de quatrième secondaire. J’en oublie L’Esprit de bottine. Grossière erreur !

    Les adolescents doués sont hélas ! parfois victimes de leurs ambitions, et de celles de leurs parents et de leurs professeurs. Trop, c’est trop. Pour palier, on aura recours à l’absorption d’antidépresseurs ; on poussera la perfection à sa limite : l’anorexie. Pour survivre, on se noircira les idées d’un noir absolu.

    Il faut agir diligemment. Alors me vient à l’esprit une bottine…

    Avec la collaboration de monsieur Jean-Max Noël, le psychologue de l’école, un projet⁵ prend forme : à partir de l’étude du roman L’Esprit de bottine, emmener l’élève à s’interroger sur le phénomène de la détresse à l’adolescence ; aussi l’emmener à se questionner sur le sens de la souffrance. Alors que j’assume la partie littéraire, Jean-Max Noël anime une discussion sur les causes du désarroi et offre des pistes de soutien et d’accompagnement à l’élève plongé dans le noir, et même le gris, ainsi qu’à son aidant naturel. Alain Carrière, professeur de morale, se joint à l’équipe. Il assume l’angle éthique de cette troublante question. Et hop ! pour les compétences transversales. Ces messieurs du Ministère seront contents. Je repasse les chemises de mon classeur ; la direction de l’école commande les bouquins. Une visite de l’auteur boucle l’activité.

    Résultat : Depuis ce jour, tous les élèves vécurent heureux, se marièrent et eurent beaucoup d’enfants… Ben non, voyons donc ! !

    Cependant, 97 % des cent vingt élèves recommandèrent la reconduction de l’activité pour les élèves qui les succéderaient…

    Antonio Di Lalla,

    Professeur de français

    LA VRAIE CRITIQUE


    Au fil des années, L’Esprit de bottine est devenu une lecture obligatoire dans plusieurs écoles secondaires, principalement à des étudiants de 4e ou de 5e secondaire. L’occasion est trop belle pour un professeur de proposer un roman qui touche les cordes sensibles des jeunes, dans un style qui ne les rebute pas, et qui propose une thématique toujours contem-poraine : le mal de vivre à l’« adulescence ».

    Les témoignages ci-dessous sont tirés de divers critiques effectuées par les étudiants. Ce qu’on y lit, dans le style d’un étudiant du secondaire, ça ne s’invente pas…

    Moi, j’ai bien aimé ce livre de François Avard. Il y a beaucoup d’humour, ce qui fait qu’il

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