Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Je me lance comme indépendant !: Réussir la création d'une entreprise belge
Je me lance comme indépendant !: Réussir la création d'une entreprise belge
Je me lance comme indépendant !: Réussir la création d'une entreprise belge
Livre électronique253 pages2 heures

Je me lance comme indépendant !: Réussir la création d'une entreprise belge

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Un ouvrage pour guider l'entrepreneur dans la réalisation de ses projets.

Chaque année, de plus en plus de belges souhaitent se lancer comme indépendant.
Mais par où commencer ? A quoi faut-il penser ? Quelles formalités administratives accomplir ?
Cet ouvrage est une boîte à outils. Chacun d’entre eux va aider le futur indépendant à traverser le parcours semé d’embûches qui mène au statut d’indépendant.

Agrémenté de nombreux cas pratiques et truffé d’exemples, ce livre accompagne le porteur de projet tout au long de sa réflexion et de ses démarches.
LangueFrançais
ÉditeurEdiPro
Date de sortie3 sept. 2014
ISBN9782511014059
Je me lance comme indépendant !: Réussir la création d'une entreprise belge

Auteurs associés

Lié à Je me lance comme indépendant !

Livres électroniques liés

Affaires pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Je me lance comme indépendant !

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Je me lance comme indépendant ! - Florence Detalle

    indépendant.

    1. La préparation du projet

    On décide rarement de quitter son travail ou de tourner le dos au statut de salarié du jour au lendemain. Est-ce parce que l’herbe est plus verte ailleurs ? Parce qu’on cherche à changer d’air, d’orientation ou afin de percevoir une rémunération mieux adaptée à son travail ?

    Les réponses se trouvent souvent dans le passé du porteur de projet, dans son caractère et ses objectifs, tant professionnels que personnels.

    Il y a autant de raisons de se lancer que d’indépendants actifs qui ont choisi de franchir le cap. Parmi ces nombreuses raisons, les plus fréquentes sont « devenir son propre patron », « augmenter son pouvoir d’achat », « développer ses compétences » et « se sentir libre ».

    Quelle que soit la raison qui vous pousse à vouloir devenir indépendant, il est important de compter sur un projet bien préparé, sur une situation juridiquement en règle avec les autorités et sur un réseau de personnes qui peuvent apporter leur soutien.

    L’importance de la préparation du projet est souvent sous-estimée. Le porteur de projet est en général une personne spontanée qui souhaite s’investir avec passion dans une activité. A ce titre, il souhaite au départ prendre des risques, relever des défis et se laisse guider très volontiers par son intuition et son feeling.

    Préparer son projet n’est pas contradictoire avec cet état de fait, la préparation d’un micro-projet reste avant tout une aventure humaine où chaque porteur se retrouve face à sa personnalité, ses valeurs et ses compétences. Mais la démarche doit nécessairement aller au-delà et permettre à chaque personne de confronter son point de vue à celui des autres et à la réalité de l’environnement. Pour cela, il faut nécessairement suivre un canevas de réflexion neutre afin de confronter les impressions à la réalité, d’éviter de sauter des étapes et de temporiser sa spontanéité.

    Cette partie du livre propose une méthodologie éprouvée par l’équipe de conseillers ALPI. Cette méthode a pour but d’organiser et de structurer la pensée autour de sa future activité de manière à optimiser ses chances de réussite et d’épanouissement pour la suite. Elle est conçue dans une philosophie d’auto-évaluation, c’est-à-dire pour aider chaque lecteur à se poser lui-même les questions adéquates et à en tirer les conclusions qui s’imposent. Cette approche est bien entendu complémentaire à d’autres et ne remet absolument pas en question l’intérêt de s’entourer et de se faire encadrer dans la préparation de son projet.

    Préparer son projet, c’est :

    faire le point sur soi-même, ses objectifs, ses valeurs et ses compétences ;

    tendre vers une plus grande objectivité en rapprochant au maximum son feeling à des faits ;

    rentrer dans une démarche structurée pour s’assurer de prendre en compte l’ensemble des éléments pertinents à la prise de décision.

    1.1 Le plan d’affaires

    La préparation d’un projet aboutit communément à la réalisation d’un business plan ou un plan d’affaires. Un bon business plan reprend l’ensemble des données relatives à un projet pour en donner une image claire et fidèle. Il s’inspire et utilise en ce sens de nombreux outils existants. Son but est de présenter les conclusions d’une série de travaux/recherches/réflexions en amont, il peut donc être le fruit de pléthore de productions intermédiaires :

    le bilan de compétences du porteur ;

    l’analyse de la concurrence ;

    la matrice SWOT du projet ;

    le plan financier de la future activité ;

    le plan d’actions de la future activité ; le plan de communication de la future activité ;

    Le business plan est un document reprenant de la manière la plus objective possible l’ensemble des données relatives à votre projet :

    ses objectifs ;

    son porteur, ses expériences, compétences et motivations ;

    son marché, ses futurs clients, ses concurrents ;

    ses besoins financiers et son potentiel de rentabilité ;

    La réalisation d’un business plan pousse chaque porteur de projet à se remettre en question par rapport à lui-même et à la réalité du marché. En ce sens, c’est un outil qui contribue à réduire fortement les risques de faillite dues à une mauvaise préparation. C’est également un outil de conviction important lors d’une recherche de partenaires (banque, fournisseur, partenaire commercial, …), car il permet de présenter des faits et non des opinions. C’est enfin un excellent exercice pour apprendre à communiquer clairement sur son projet et un gain de temps important en phase de lancement de l’activité, là où le temps devient une ressource rare et précieuse.

    une projection concrète du fonctionnement de l’activité.

    1.2 Les 6 grands principes de la préparation

    L’expérience des conseillers ALPI démontrent que 6 grands principes sont à garder en permanence à l’esprit lorsqu’on prépare son projet.

    1.2.1 Être curieux et ouvert

    Préparer un projet, gérer une activité d’indépendant, c’est être sans cesse à l’affût d’informations afin de développer de nouvelles idées, mieux répondre aux besoins des clients, pouvoir anticiper des demandes ultérieures. C’est tout un art qui se traduit par beaucoup d’écoute et d’observation.

    On peut mesurer sa curiosité et son ouverture par des questions du type :

    Est-ce que je suscite beaucoup de rencontres dans le cadre de mon projet ? Est-ce que je pose des questions ouvertes ? (Pourquoi ? Qu’est-ce qui ? Comment ?).

    Est-ce que je peux citer 3 informations extérieures qui ont de près ou de loin une influence sur mes choix dans le cadre du mon projet ?

    Est-ce que je connais l’avis de mon entourage par rapport au projet ? Est-ce que ces avis font évoluer mon projet ?

    1.2.2 S’entourer

    Préparer un projet demande des compétences multiples, compétences que personne n’a d’emblée. De plus, les moments de doute voire de démotivation sont courants. La meilleure manière d’appréhender cet aspect qui fait partie intégrante du processus de montage d’un projet est de démarrer en en étant conscient et de se constituer dès le départ sa future équipe de soutien ! Pour certain, cette équipe est déjà bien fournie avant même l’idée de projet, d’autres se retrouvent beaucoup plus démunis…

    Quoiqu’il en soit, il est bon d’avoir au moins deux personnes dans son équipe :

    Une personne extérieure que vous ne connaissez pas et qui a des compétences en montage de projets d’entreprises, que nous allons appeler ici le spécialiste du monde de l’indépendant. Cette personne peut être issue d’une structure d’accompagnement financée par les pouvoirs publics. Il en existe de nombreuses en Région wallonne. En voici une liste non exhaustive :

    – ALPI (www.e-alpi.be) ;

    – Job In (www.jobin.be) ;

    – Creajob (www.creajob.be) ;

    – SACE (www.sace-asbl.be) ;

    – Challenge (www.challengeonline.be) ;

    – Jecréemonjob.be (www.jecreemonjob.be) ;

    – Groupe One (www.groupeone.be) ;

    – Step by steppes (www.stepbysteppes.be) ;

    – Agence bruxelloise pour l’entreprise (http://www.abe.irisnet.be)

    – …

    Chaque structure développe une méthode de travail bien spécifique, n’hésitez pas à prendre de l’information et à choisir celle qui répond le mieux à vos besoins. Plus généralement, vous trouverez de l’information quant aux aides proposées en Wallonie sur le site de l’agence de stimulation économique : www.as-e.be. Il n’y a pas qu’une seule manière de se faire encadrer à ce niveau : certaines personnes préfèrent s’adresser à un spécialiste payé pour les aider (comptable, consultant, …), d’autres travaillent à la fois avec une structure d’appui et avec un comptable. Ce qui est essentiel, c’est d’être encadré par au moins une personne neutre et profession-nelle. Cette personne aura pour rôle principal de vous aider à canaliser vos idées, de vous pousser à les confronter à la réalité et de vous donner des conseils techniques.

    Une personne de votre entourage qui aura davantage un rôle d’écoute et de soutien. Le conjoint est souvent et naturellement la première personne vers qui le porteur de projet a tendance à se tourner. Si votre moitié adhère à 100% à la démarche et vous soutient au quotidien, c’est évidemment idéal. Ceci étant, à moyen terme, il s’avère souvent indispensable de protéger son couple des tumultes professionnels de la vie d’un indépendant et de conserver des moments d’intimité. De plus, une personne trop proche aura souvent tendance à manquer de neutralité.

    Il est important que vous vous sentiez écouté et respecté par les personnes que vous choisissez dans votre équipe, dans tous les cas, elles doivent être en mesure de :

    faire en sorte que vous vous sentiez à l’aise et que vous vous exprimiez sans gêne ;

    vous pousser à vous remettre en question (écouter et respecter ne doit pas vouloir dire être toujours d’accord !), mais vous laisser les rênes de votre projet en main ;

    être suffisamment présente que pour pouvoir partager avec vous au jour le jour les joies et les peines relatives à votre projet.

    L’isolement est l’un des obstacles contre lequel on doit lutter que ce soit en préparation de projet ou lorsqu’on est indépendant. De nombreuses structures d’appui et centres de formation l’ont compris et organisent des démarches collectives qui regroupent plusieurs personnes en vue de préparer leur projet d’indépendant. Ces formules sont sans conteste une voie à explorer, notamment en vue de se créer une équipe de supporters.

    1.2.3 Avancer sans foncer

    Si le dynamisme est essentiel en matière de création d’entreprises, la précipitation n’est jamais bonne conseillère en matière de décision.

    Avant chaque décision, prenez le temps de répondre à ces quelques questions :

    Quelles sont les autres alternatives ?

    Quelles sont les avantages et inconvénients de chacune ? Pour quoi est-ce que je souhaite faire ce choix ?

    Est-ce que je dispose de suffisamment d’information pour le faire ?

    Quel est le degré d’urgence de la décision ?

    Quelles seront les conséquences de cette décision (positives, mais aussi négatives)

    En même temps, un choix qui a des impacts négatifs n’est pas nécessairement un mauvais choix, c’est même le sort de tous les choix ! Choisir, c’est renoncer… Le tout n’est pas de trouver l’alternative sans revers, mais de choisir en toute connaissance de causes celle qui correspond le mieux aux besoins du projet.

    1.2.4 Se baser sur des faits, mesurer, chiffrer et accepter la remise en question

    « Je suis sûr que ça va marcher »…

    « Tout le monde dit que c’est intéressant »…

    « Le fournisseur me dit que la marge sur ce produit est grande »…

    « Le fonds de commerce est unique et pas cher »…

    S’il vous arrive très fréquemment de prononcer ce genre de phrases, vous êtes comme 99% des porteurs de projets ! Rien de très grave donc… Ce qui est plus dangereux, c’est de se baser sur ces seuls éléments pour prendre des décisions. Une bonne analyse repose sur des faits précis : « Tout le monde, c’est qui ? Qu’est-ce que ces personnes trouvent intéressant dans votre projet ? Est-ce que ça se vérifie dans leurs comportements ? Quelle est la marge sur ce produit ? En quoi le

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1