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    L'éclaircie fugitive
    L'éclaircie fugitive
    L'éclaircie fugitive
    Livre électronique122 pages36 minutes

    L'éclaircie fugitive

    Par Brahim Saci

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    À propos de ce livre électronique

    Le poète se lève alors, seul contre tous car l’homme est un loup pour lui-même, ce loup qui rôde dans la poésie de ce seizième livre. Dans cet ouvrage, Brahim Saci déploie ses thèmes favoris comme celui de l’appel à la Muse, la muse qui toujours revient et qui s’évade encore comme un filet de sable s’échappant de la main.
    L’histoire d’amour se meurt, resurgit puis se perd dans les vapeurs de la déraison, mais elle réapparaît sans cesse, comme un fil d’Ariane qui éclaire ses nuits, mais obscurcit aussi son cœur.
    Alors les mots s’étendent, se répandent en de multiples dialogues avec son âme blessée.
    Ô si l’on pouvait deux fois vivre !
    C’est avec elle que je voudrais vivre.
    C’est d’elle dont je suis ivre
    C’est elle qui remplit les livres.
    LangueFrançais
    ÉditeurLes Éditions du Net
    Date de sortie29 févr. 2024
    ISBN9782312142296
    L'éclaircie fugitive

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      L'éclaircie fugitive - Brahim Saci

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      L’éclaircie fugitive

      Brahim Saci

      L’éclaircie fugitive

      Préface de Frédéric Lemaître

      LES ÉDITIONS DU NET

      126, rue du Landy 93400 St Ouen

      Du même auteur :

      Fleurs aux épines, 2016

      La Chute‑Combler l’absence, 2017

      Romances inassouvies, 2018

      J’ai trouvé l’amour à Paris, 2019

      Les vents du nord, 2020

      Les voiles du temps, 2020

      Les larmes du ciel, 2021

      Naufrage, 2021

      Le crépuscule du bon sens, 2021.

      Nuits de l’Hiver, 2022

      L’ombre d’Amélie, 2022

      Inaccessible Parfum, 2022

      Le chant qui délivre, 2023

      Les ailes sur les braises, 2023

      L’épreuve vers la voie, 2023

      © Les Éditions du Net, 2024
      ISBN : 978-2-312-14229-6

      « Le passé et le futur n’existent qu’en relation avec toi ; tous deux ne sont qu’un, c’est toi qui penses qu’ils sont deux. »

      Djalal ad-dîn Rûmi

      Préface

      L’INSTANT INFINI

      Ouvrir un livre de Brahim Saci c’est partir à l’aventure.

      Certes, on va s’égratigner dans les angles, blesser notre conscience à la lucidité de ses mots. Car ils cognent parfois, à la porte de nos soupirs, au destin de nos sourires. Tout s’entremêle et tout expire.

      Ah, le malheur des hommes fait frémir ici, car la vérité est nue.

      Du reflet des surfaces, le poète se méfie. Voyez l’homme cet animal, pire que le diable parfois, car bien plus sournois.

      Alors Brahim s’empare de lui et de sa guérison infinie, il le fixe et nous le montre dans un miroir sans tain… le sien.

      Parfois, subrepticement, le poète revêt le masque du fou pour mieux clamer sa parole, déguisé en troubadour et danseur de la pensée.

      Le poète se lève alors, seul contre tous car l’homme est un loup pour lui-même, ce loup qui rôde dans la poésie de ce seizième livre. Dans cet ouvrage, Brahim Saci déploie ses thèmes favoris comme celui de l’appel à la Muse, la muse qui toujours revient et qui s’évade encore comme un filet de sable s’échappant de la main.

      L’histoire d’amour se meurt, resurgit puis se perd dans les vapeurs de la déraison, mais elle réapparaît sans cesse, comme un fil d’Ariane qui éclaire ses nuits, mais obscurcit aussi son cœur.

      Alors les mots s’étendent, se répandent en de multiples dialogues avec son âme blessée.

      Ô si l’on pouvait deux fois vivre !

      C’est avec elle que je voudrais vivre

      C’est d’elle dont je suis ivre

      C’est elle qui remplit les livres

      La Muse est donc véritablement un sujet qui l’importe et l’emporte vers des ténèbres de solitude. Mais l’éclaircie soudain se fait et ô joie de jouer avec les mots, de nouveau…

      Et l’espoir qui s’accroche

      Au verre qui vide nos poches

      Ici le souffle renaît

      Le passé déposé à l’entrée

      L’aube de sa mémoire s’abreuve alors sans fin au breuvage qui est le sien et qu’on peut aisément nommer divin. Le bar de ses pensées sert alors toute la nuit le frénétique alcool et de ces ivresses fécondes se meuvent des tourbillons insensés.

      La muse entre dans la danse bien évidemment et c’est une valse du temps, un tango du néant.

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