« Affaire Papin » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
(36 versions intermédiaires par 26 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Papin}}
{{Sources à lier|date=décembre 2013}}{{Travail inédit|date=septembre 2017}}▼
{{Infobox Affaire criminelle
| image = Papin sisters portrait circa 1928.jpg
| taille image = 250
| légende = Léa et Christine Papin.
<!-- AFFAIRE-->
| désignation courte =
| titre = Affaire Papin
| pays1 = {{France}}
| ville = [[Le Mans]]
| lieu =
| pays2 =
| nature du crime = Homicides volontaires
| type de crime = Meurtres<br />Meurtre avec collaboration
| nature de l'arme = [[Objet contondant]]<br />[[Arme blanche]]
| type d'arme = [[Marteau]]<br/>[[Couteau]]<br/>Pot en étain
| date du crime = {{date|2|février|1933|en criminologie}}
| nombre de victimes = 2 : Léonie et Geneviève Lancelin
<!-- JUGEMENT -->
| statut = Affaire jugée : Christine Papin est [[Peine de mort en France|condamnée à mort]] puis graciée, puis transférée le 25 mai 1934 à l’asile public d’aliénés Saint-Méen de Rennes ; sa sœur Léa, complice, est condamnée à dix ans de [[travaux forcés]] et vingt ans d'[[interdiction de séjour]] puis libérée en 1943
| tribunal = [[Cour d'assises (France)|Cour d'assises]] de la [[Sarthe (département)|Sarthe]]
| date du jugement = 29 septembre 1933
| recours = Christine Papin graciée le 22 janvier 1934<br />Léa Papin libérée en 1943
}}
'''Christine Papin''' ({{date-|8 mars 1905}} - {{date-|18 mai 1937}}) et '''Léa Papin''' ({{date-|15 septembre 1911}} - {{date-|24 juillet 2001}}), plus connues sous le nom des '''sœurs Papin''', sont deux employées de maison ayant commis un double meurtre sur leurs patronnes le {{date|2|février|1933}} au [[Le Mans|Mans]]. Ce [[fait divers]] tragique, qui deviendra « l''''affaire Papin''' » avec le procès des domestiques « modèles », a éveillé l'intérêt de la France entière, des couches populaires aux milieux littéraires et intellectuels. Cela dit, cet engouement s'est plus apparenté à une excitation généralisée, les uns exigeant la mise à mort, les autres niant la singularité de ce crime ou au contraire vantant sa valeur de transgression et soulevant la question de l'exploitation des classes laborieuses.
Ligne 9 ⟶ 34 :
== Contexte de l'affaire ==
En {{date-|
Au début
Le soir du crime, {{Pas clair|Léa a laissé tomber pour la deuxième fois des objets (des petits pains) à un endroit différent de la place qui leur était habituellement réservée}}. La première fois, cinq ans plus tôt selon
Les experts ont considéré cet épisode sans incidence du fait que Christine et Léa disaient ne plus y avoir pensé, affirmation douteuse du fait du caractère exceptionnel de la punition.
Ligne 23 ⟶ 48 :
Le jeudi {{date-|2 février 1933}}, Léonie Lancelin et sa fille Geneviève, les patronnes, ont quitté la maison une partie de l’après-midi ; l'aînée des deux sœurs Papin, Christine, repasse le linge, tandis que Léa, la cadette, fait le ménage. Pendant leur absence, le fer à repasser, tombé en panne (bien qu'un électricien auquel il avait été apporté le jour même ne lui ait trouvé aucun défaut), a provoqué une coupure de courant.
Selon la reconstitution ultérieure, le crime se serait déroulé en deux temps<ref>{{Harv|Dupré|1984}}{{refins}}.</ref> : au retour de leurs patronnes vers {{Heure|17|30}}, Christine a tout d’abord informé « Madame » du dysfonctionnement du fer pour expliquer le noir dans la maison, ce qui a entraîné une dispute entre « Madame » et l'aînée des sœurs. La dispute se transforme rapidement en une bagarre entre Christine, « Madame » et « Mademoiselle », qui sont tabassées principalement par Christine, folle de rage. La scène tourne très vite au massacre : Christine, qui aurait ordonné à sa sœur d’arracher un œil à {{Mme}} Lancelin, arrache ensuite un œil de la fille et le jette dans l’escalier ; Léa l’aurait
René Lancelin, de retour de son cercle à 19 heures, trouve la maison close. Il appelle le commissaire Dupuy qui dépêche deux gardiens de la paix (Agents Bobard et Vérité) et le greffier Bouttier<ref>Traumatisé par cette scène, il constituera postérieurement au procès un dossier parallèle à l'instruction, dont les photos de la scène du crime. Affaire suivante avec Dominique Rizé sur BFMTV.</ref>. Ces hommes découvrent les deux cadavres de femmes énucléées, frappées à coups de marteau et de couteau, et ciselées comme des lapins prêts à cuire, puis les deux sœurs, collées l’une à l’autre au fond du même lit un étage plus haut{{sfn|Bouakra|2018|texte=Les soeurs Papin}} (dans leur chambre de bonne enfermées à double tour, ce qui nécessite l'intervention d'un serrurier). Elles avouent sans la moindre hésitation avoir commis le double meurtre de leurs patronnes, sans motif ni préméditation.
Dès le lendemain de l’acte, l’information sur le double crime fait la une du journal local ''La Sarthe'', ouvrant ainsi la voie à un demi-siècle d’interprétations les plus diverses, que ce soit sous la forme de polémiques d’experts ou de créations artistiques.
En 1933, la France entière s’est passionnée pour ce « doublet-redoublé » (deux criminelles - deux victimes) et s’est scindée en deux<ref>{{Harv|Allouch|1981}}{{refins}}.</ref> : une grande partie de la population réclamait vengeance, tandis qu'un public plus minoritaire, le magazine ''[[Le Nouveau Détective|Détective]]'' ou la presse de gauche comme ''L'Humanité,''
Parmi les journalistes qui ont couvert l’affaire Papin, deux frères étaient également atteints d’{{Lequel|un « complexe » fraternel|date=janvier 2011}}. {{pas clair|En effet, les journalistes J. et J. Tharaud se faisaient appeler comme tels alors que leurs initiales n’étaient pas J. et J. Le journal ''[[Paris-Soir]]'' les présentait d’ailleurs comme « leur envoyé spécial Jérôme et Jean Tharaud », comme s’ils n’en formaient qu’un. Ces deux frères employaient le « je » tout en cosignant leurs articles}}.
Ligne 36 ⟶ 61 :
[[Fichier:Christine Papin.JPG|vignette|gauche|Christine Papin.]]
[[Fichier:Lea Papin.jpg|vignette|Léa Papin.]]
Les sœurs Papin sont nées de l’union de Clémence Derré, épouse infidèle et peu maternelle, et de son mari Gustave Papin, cultivateur, homme faible et buveur<ref>{{Harv|Houdyer|1966|p=47-48}}.</ref>. Le couple s'est marié en {{date-|octobre 1901}} à [[Saint-Mars-d'Outillé]] (Sarthe), où Clémence donne naissance en {{date-|février 1902}}, quatre mois après son mariage, à Emilia, fille aînée du couple. Puis
Ni Christine, ni Léa ne sont élevées par leur mère, qui les place et déplace à son gré tout au long de leur enfance et de leur adolescence, jusqu’à leur entrée chez les Lancelin. Quand elles ne sont pas placées dans des institutions religieuses, chacune de ces deux sœurs vit comme bonne avec une femme seule, avant de se retrouver ensemble. Christine et Léa changent assez souvent de maisons sur ordre de leur mère, qui considère toujours leurs gages insuffisants. Clémence place Christine chez les Lancelin à 22 ans, celle-ci ayant obtenu deux mois plus tard que sa sœur soit engagée pour l’assister. Les règles en vigueur dans la maison sont posées dès l’embauche : les domestiques n’ont de rapport qu’avec Madame Lancelin qui ne donne d’ordre (souvent par simples billets) qu’à Christine qui transmet à Léa. Les deux sœurs sont dépeintes comme des servantes modèles par leurs anciens employeurs ainsi que par Monsieur Lancelin et les voisins et amis, qui notent cependant presque tous une intolérance teintée de bizarrerie de la part de Christine vis-à-vis des observations que peuvent lui faire ses employeurs.
Ligne 51 ⟶ 76 :
[[Fichier:Trial666.jpeg|droite|vignette|Les sœurs au tribunal.]]
L'instruction dure 25 semaines. En {{date-|juillet 1933}}, Christine Papin change de version devant le [[Juge d'instruction en France|juge d'instruction]] Hébert, s'accusant des deux meurtres. Le juge modifie l'[[acte d'accusation]], Léa devenant seulement la co-accusée du meurtre de Madame Lancelin. Lors du procès
Le procès, très médiatisé, s'ouvre le {{date-|28 septembre 1933}} au tribunal du Mans et dure une journée. Les abords de la cour d'assises sont envahis par une foule immense au point que, pour la première fois, un arrêté du maire réglemente l'accès du palais de justice<ref>{{ouvrage|auteur=Myriam Tsikounas|titre=Éternelles coupables: les femmes criminelles de l'Antiquité à nos jours|éditeur=Éditions Autrement|date=2008|passage=102}}.</ref>.
Ligne 57 ⟶ 82 :
Malgré la demande de la défense (Maître Germaine Briere, première femme inscrite au Barreau du Mans) d'une seconde expertise psychiatrique, appuyée par la déclaration du {{Dr}} [[Benjamin-Joseph Logre]] contestant ses collègues (il insiste sur l'effet d'entraînement du crime à deux et soulève plusieurs thèses d'anomalie mentale, la persécution, la perversion sexuelle, l'épilepsie ou hystéroépilepsie), les jurés souscrivent immédiatement au point de vue des experts [[Pierre Schützenberger]], Victor Truelle et Jacques Baruk, considérant le crime comme une crise de colère (« colère noire ») dégénérée en fureur par deux sœurs parfaitement saines d’esprit<ref name="Mattei"/>.
Le [[Droit pénal en France|droit pénal]] part du principe qu’une personne « démente » au moment des actes ne peut tomber sous le coup de la loi tout d’abord parce qu’au moment des faits la personne ne pouvait avoir le discernement nécessaire à la naissance d'une volonté consciente, et d’autre part parce que sa psychose ne lui permet pas de comprendre le sens de la sanction. Il faut, cela dit, rappeler que la question de l’[[irresponsabilité pénale]] du fait de l’existence de troubles délirants au moment de l’acte ne fonctionne pas comme une excuse, surtout si le procès pénal a lieu et si des nuances sont apportées, ce qui aurait pu être le cas dans cette affaire.
{{Référence nécessaire|Les experts ne tiennent pas compte des antécédents familiaux des deux sœurs (père alcoolique, violences conjugales, inceste sur la sœur aînée, un cousin aliéné, un oncle pendu, basculement possible des deux sœurs dans une relation incestueuse bien que leur comportement marque plus une intimité fusionnelle) ni de la vie singulière qu’elles ont menée. La déclaration du commissaire à propos de l’incident de la mairie s’est trouvée réduite à néant par la thèse du sentiment de persécution des sœurs à l’égard de leurs patronnes. L’acharnement sadique sur les corps des victimes ne tenait pas comme argument en faveur de la thèse de la folie pour les experts, du fait que les criminelles avaient fait preuve de sang-froid en nettoyant leurs ustensiles et en se couchant après l’acte. La ressemblance avec la préparation d’un plat n’a pas été relevée, ce qui va pourtant bien avec un acte insensé{{Référence nécessaire|date=29 septembre 2017}}. Les multiples crises de Christine à la prison (hallucinations, pertes de mémoire, propos incompréhensibles, automutilations, délire mystique) et les déclarations des codétenues et des gardiennes à ce propos ont été tenues pour négligeables car Christine avouait avoir «
Le {{date|29|septembre|1933}}, après 40 minutes de délibération (temps très court pour le jugement d'un double meurtre) est prononcé le verdict, que Christine Papin reçoit agenouillée. Il condamne cette dernière à mort pour double meurtre et Léa Papin à dix ans de travaux forcés et vingt ans d'interdiction de séjour pour meurtre avec collaboration. L'aînée est graciée par le président [[Albert Lebrun]] le {{date-|22 janvier 1934}}, et sa peine commuée aux travaux forcés à perpétuité.
Ligne 81 ⟶ 106 :
== Analyses ==
Ce [[fait divers]] est entré dans la mythologie contemporaine. Les [[surréaliste]]s sont fascinés par ce double meurtre, tels [[Paul Éluard]] et [[Benjamin Péret]] qui saluent la dimension onirique de la scène meurtrière. Le jeune [[Jacques Lacan]] développe le thème de la [[psychose paranoïaque]] dans ''Motifs du crime paranoïaque : le double crime des sœurs Papin''. Réfutant la conclusion de l'expertise psychiatrique judiciaire, il voit dans l'origine de la paranoïa de Christine et Léa, leur homosexualité ou leur relation incestueuse et critique la décision de la cour de juger les sœurs [[Responsabilité pénale en France|responsables de leurs actes]]. [[Simone de Beauvoir]] considère que les sœurs sont unies par un amour érotique et qu'elles sont les victimes d'une société archaïque, « broyeuse d’orphelins, machine à fabriquer des assassins
Pour expliquer ce crime complexe, [[Jean Lebrun]] sur ''[[France Inter]]'' invoque le crime de haine sociale malgré le déni mais aussi le crime paranoïaque ou le [[délire]] partagé<ref>[[Jean Lebrun]], ''La Marche de l'histoire'', sur France Inter, {{1er}} avril 2011.</ref>.
Ligne 87 ⟶ 112 :
== Adaptations ==
Plusieurs œuvres sont inspirées plus ou moins librement de l'histoire des sœurs Papin :
* [[1947]] : ''[[Les Bonnes]]'', pièce de théâtre de [[Jean Genet]]. Si la similitude entre
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Les Abysses]]'', film français de [[Nikos Papatakis]] ;
* [[1977]] : ''[[L'Analphabète]]'' (titre original : ''A
* [[1994 au cinéma|1994]] : ''[[Sister My Sister]]'', film britannique de {{Lien|fr=Nancy Meckler|lang=en|trad=Nancy Meckler|texte=Nancy Meckler}} ;
▲* [[1977]] : ''[[L'Analphabète]]'' (titre original : ''A jugement in stone''), roman de [[Ruth Rendell]] inspiré par ce fait divers ;
* [[1995 au cinéma|1995]] : ''[[La Cérémonie (film, 1995)|La Cérémonie]]'', film français de [[Claude Chabrol]], adaptation du roman de [[Ruth Rendell]] qui avance la thèse de la [[lutte des classes]] pour expliquer le crime ;
* [[2000 au cinéma|2000]] : ''[[Les Blessures assassines]]'', film français de [[Jean-Pierre Denis (cinéaste)|Jean-Pierre Denis]], adaptation du livre ''
* [[2000]] : ''[[En quête des sœurs Papin]]'', [[documentaire]] français de [[Claude Ventura]]<ref>{{Article|auteur=Xavier Lardoux|titre=En quête des sœurs Papin, de Claude Ventura|périodique=Études|date=2001|tome=394|pages=251-254|url texte=https://www.cairn.info/revue-etudes-2001-2-page-251.htm}}</ref> ;
* [[2005]] : ''Maudite
== Notes et références ==
Ligne 104 ⟶ 129 :
{{div col||30em}}
* {{article|prénom1= J. |nom1= Allouch |titre= Exorbitantes sœurs Papin |périodique= Littoral |lieu=|série=|volume=|titre volume=|numéro= 9 |année= 1981 |issn= |résumé=|url texte=|doi=| consulté le=|commentaire=|extrait=|id=}}.
* {{Chapitre |langue=fr|prénom1=Anne-Claude|nom1=Ambroise-Rendu|lien auteur1= Anne-Claude Ambroise-Rendu|titre chapitre=Papin, sœurs|sous-titre chapitre=|auteurs ouvrage=[[François Angelier]] et Stéphane Bou (dir.)|titre ouvrage=Dictionnaire des assassins et des meurtriers|sous-titre ouvrage=|lieu=Paris|éditeur= Calmann-Lévy|année= 2012|pages totales=607|isbn=978-2-7021-4306-3
* Isabelle Bedouet, ''Le Crime des sœurs Papin. Les dessous de l'affaire, Paris'', Éditions Imago, 2016.
* {{ouvrage|
* {{Chapitre |
* {{article|prénom1=Patrick|nom1=Clervoy |titre=Histoires de bonnes |sous-titre=engouements autour du crime des sœurs Papin |périodique= Perspectives psychiatriques |lieu=Paris |volume=41 |numéro=5 |année=2002 |pages=400-405 |issn=0031-6032}}.
* {{article|prénom1=Michel|nom1=Coddens |titre=La colère rouge |sous-titre=le procès des sœurs Papin |périodique= Revue interdisciplinaire d'études juridiques|lieu=|volume=9 |année=1982 |pages=95-171 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-1982-2-page-95.htm}}.
Ligne 119 ⟶ 144 :
* {{ouvrage|prénom1=Marie-Magdeleine|nom1= Lessana |lien auteur1=Marie-Magdeleine Lessana |titre= Entre mère et fille |sous-titre= un ravage |lien éditeur=Éditions Pauvert |éditeur= Pauvert |lieu= Paris |année= 2000 |isbn= 2-720-21385-3 |pages totales=413 }}
* {{ouvrage|auteur1= |prénom1= Véronique |nom1= Lesueur-Chalmet|lien auteur1= |préface=|titre= Femmes et criminelles|sous-titre= des sœurs Papin à Simone Weber, une histoire sanglante des faits divers |numéro d'édition=|collection= |série=|numéro dans collection=|lien éditeur= |éditeur= Le Pré aux clercs|lieu= Paris |année= 2002 |isbn= 2-84228-125-X|pages totales=144|bnf= |présentation en ligne=https://criminocorpus.org/fr/bibliotheque/video/451/|consulté le=|commentaire=|extrait=|id= }}
* [[Julia Minkowski]], ''Par delà l'attente'', JC Lattès, 2022.
* P.-C. Racamier, « Troubles de la sémantique », in ''Encycl. Med. Chir.'', Paris, Psychiatrie, 37130 C10, 1-7, 1955.
* {{article|prénom1=Yves|nom1=Roumajon |titre=De J. Genet à J. Lacan |sous-titre=le double crime des sœurs Papin |périodique=[[L'Information psychiatrique]] |lieu= |volume=63 |numéro=7 |année=1987 |pages=869-874 |issn=0020-0204}}.
Ligne 124 ⟶ 150 :
* {{article|prénom1=Denis|nom1=Tiberghien|titre=Pierre Schützenberger (1888–1973) |sous-titre=un aliéniste, expert dans l'affaire des sœurs Papin (Partie {{II}}) |périodique= Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique |lieu=|volume=176 |numéro=3 |mois=mars |année=2018 |pages=310-323 |doi=10.1016/j.amp.2017.10.009}}.
* G. Vialet-Bine et A. Coriat, ''Les sœurs Papin ou la folie à deux, Séminaires psychanalytiques de Paris, Enseignement de 7 grands cas de psychanalyse'', 1995.
{{div col end}}
=== Articles connexes ===
* [[Liste d'affaires criminelles françaises depuis 1900]]
* [[Folie à deux]]
Ligne 134 ⟶ 161 :
* {{article|prénom1= François |nom1= Danet |prénom2= Sophie |nom2= Ferrucci |titre= L'affaire Papin travestie (tribune)|périodique= Libération |lien périodique= Libération (journal) |lieu=|numéro= |jour= 20 |mois= décembre |année= 2000 |pages= |lire en ligne=https://www.liberation.fr/tribune/2000/12/20/l-affaire-papin-travestie_348382}}.
{{Portail|criminologie|Le Mans|France|droit français|années 1930}}
{{DEFAULTSORT:Papin}}
[[Catégorie:Affaire criminelle
[[Catégorie:1933 en France]]
[[Catégorie:Histoire du Mans]]
|