Guy Georgy
Guy Georgy, né le à Paris et mort le à Paris, est un diplomate et un écrivain français. Il a été révélé par La Folle Avoine (Flammarion, 1991), où il décrit les conditions difficiles de sa jeunesse périgourdine.
Ambassadeur de France en Algérie | |
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Jean-Marc Mérillon (d) | |
Ambassadeur de France en Iran | |
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Raoul Delaye (d) José Paoli (d) | |
Ambassadeur de France en Libye | |
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Ambassadeur de France au Bénin | |
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Ambassadeur de France en Bolivie | |
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Michel Leroy-Beaulieu (d) | |
Ambassadeur de France en République du Congo | |
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Jean Rossard (d) |
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Biographie
modifierAncien élève de l'ENFOM, il commence sa carrière professionnelle comme chef de cabinet du service d'information au Cameroun, entre 1945 et 1949. Dans une interview donnée au magazine Jeune Afrique, il revendique la paternité de la carrière politique du futur président camerounais Ahmadou Ahidjo : « Je l'avais fait élire délégué à l'Assemblée territoriale. On avait quasiment fait voter pour lui, en mettant des paquets de bulletins dans l'urne. Mais c'était pour la bonne cause »[1].
Il lance ce qu'il appelle une « guérilla psychologique » contre les militants indépendantistes de l'Union des populations du Cameroun (UPC). Il use notamment de la violation de correspondance, de perquisitions illégales, de surveillance à la jumelle de domiciles et de tentatives de corruption[1].
Attaché au cabinet du ministre de la France d'outre-mer l'année suivante, il est nommé chef de région du Nord Cameroun jusqu'en 1955. Secrétaire général du Gabon en 1956, il est promu directeur général des affaires économiques et du plan de l'AEF en 1957 puis de l'AOF en 1958.
Guy Georgy est gouverneur haut-commissaire de la République française au Congo en 1959[2], ambassadeur de France en Bolivie en 1961 puis au Dahomey de 1964 à 1969 et en Libye de 1969 à 1975.
Il est quelques années directeur des Affaires africaines et malgaches au Quai d'Orsay avant de redevenir ambassadeur de France, en Iran en 1980 puis en Algérie de 1981 à 1984, date à laquelle il fait valoir ses droits à la retraite.
En 1982, il est élevé à la dignité d'ambassadeur de France.
De 1984 jusqu'à sa mort en 2003, il est le président de la Maison de l'Amérique latine à Paris. Il était membre de l'Académie des sciences d'outre-mer.
Décoration
modifier- Grand officier de la Légion d'honneur en .
- Ordre du Condor des Andes (Bolivie).
- Ordre National du Dahomey.
Bibliographie
modifier- Nature et chasse au Dahomey : manuel pratique à l'usage des agents du service des eaux-forêts et chasses, des touristes, des chasseurs et des amis de la nature, 1969.
- La Folle Avoine, Flammarion, 1991. (ISBN 978-2-08-066211-8)
- Le Petit Soldat de l'Empire, Flammarion, 1992. (ISBN 978-2-08-066704-5) J'ai lu, 1999 (ISBN 978-2-277-23696-2)
- L'Oiseau-sorcier, Flammarion, 1993. (ISBN 978-2-08-066876-9)
- Kadhafi - Le Berger des Syrtes, Flammarion, 1996. (ISBN 978-2-08-067242-1)
- Un amour en Barbarie, Flammarion, 1998. (ISBN 978-2-08-067463-0)
Il a préfacé Escapade en enfer et autres nouvelles de Mouammar Kadhafi, Favre éditeur, Paris, 1996 (ISBN 978-2-8289-0504-0)
Notes et références
modifier- Thomas Deltombe, Manuel Domergue, Jacob Tatsita, Kamerun !, La Découverte,
- André Lewin : Ahmed Sékou Touré (1922-1984), Témoignage de Guy Georgy
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Jean-Louis Gouraud : Guy Georgy, Jeune Afrique 28 juillet 2003
- Pierre-Olivier Combelles : À la mémoire de l'Ambassadeur de France Guy Georgy (1918-2003)
- CTHS - Sociétés savantes de France
- CTHS: Académie des Sciences d'Outre-Mer
- Maison de l'Amérique latine