« Le Double » : différence entre les versions

Cependant, l'écrivain [[Vladimir Nabokov]] {{incise|qui détestait pourtant Dostoïevski<ref>[[Vladimir Nabokov]], ''Littératures II'', « Fiodor Dostoïevski », Paris, 1995, Fayard, {{p.|151, 157, 158, 159, 166, 176}}.</ref>}} s'en démarque clairement et porte sur le texte un regard beaucoup plus positif :

{{citation bloc|Le deuxième roman de Dostoïevski, ou plutôt sa longue [[nouvelle]], ''le Double'' (1846), qui est le meilleur livre qu'il ait écrit (certainement bien supérieur aux ''Pauvres Gens''), fut accueilli dans l'indifférence. Entre-temps, Dostoïevski avait conçu un orgueil littéraire démesuré ; très naïf de surcroît, mal dégrossi et manquant totalement de manières, il finit par se ridiculiser auprès de ses nouveaux amis et admirateurs jusqu'à compromettre définitivement ses rapports avec eux : [[Ivan Tourgueniev|Tourgueniev]] le qualifia de « nouvelle [[verrue]] sur le nez de la littérature russe.|[[Vladimir Nabokov]]|Littératures II, « Fiodor Dostoïevski »<ref>[[Vladimir Nabokov]], ''Littératures II'', « Fiodor Dostoïevski », Paris, 1995, Fayard, {{p.|153}}.</ref>.}}

 

== Notes et références ==

{{Références|colonnes=2}}

 

 

* Fiodor Dostoïevski, ''Le Double. Poème pétersbourgeois'' dans ''Récits, chroniques et polémiques'', traduction et notes de Gustave Aucouturier, [[Bibliothèque de la Pléiade]], [[Gallimard]], Paris, 1969 {{BNF|35221972d}}

* Fiodor Dostoïevski, ''Le Double. Poème pétersbourgeois'', traduction d’[[André Markowicz]], Coll. [[Babel (collection)|Babel]], [[Actes Sud]], Arles 1998, {{ISBN|2-7427 1898-2}}

* Dionne, Philippe(2006)« Le plaisir de l'indétermination : une lecture de l'ambiguïté narrative dans ''Le Double'' de Dostoïevski » Mémoire. Montréal, Université du Québec, Maîtrise en études littéraires.

 

 

* {{ru}} [http://ilibrary.ru/text/18/p.1/ Texte complet]

* {{Autorité}}