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« Marguerite Porete » : différence entre les versions

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{{Infobox Biographie2}}
| charte = écrivain
| œuvres principales = *''[[Le Miroir des âmes simples]]'' (vers [[1295]])
}}
 
'''Marguerite Porete''', ou '''Marguerite Porrette''' ou '''Marguerite Porette''' ou '''la Porette''', est une [[femme de lettres]] [[mystique]] et [[chrétienne]] du courant des [[béguine]]s, née vers [[1250]], et brûlée le {{date|1|juin|1310}} en [[place de Grève]] (à [[Paris]], [[France]]) le {{date|1|juin|1310}} avec son livre ''[[Le Miroir des Simples|Le Miroir des âmes simples]]''.
 
== Biographie ==
=== Origines et éducation ===
Peu d'éléments sont connus de la vie de Marguerite Porete, hormis son liverlivre et son procès. Née au {{XIIIe siècle}}, elle a vécu dans le [[comté de Hainaut]], probablement à [[Valenciennes]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Marguerite Porète, pour l’amour de Dieu et contre la fureur de l’Inquisition|périodique=Le Monde.fr|date=2022-07-28|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2022/07/28/marguerite-porete-pour-l-amour-de-dieu-et-contre-la-fureur-de-l-inquisition_6136401_3451060.html|consulté le=2022-07-28}}</ref> ; on ne sait rien de sa famille, de son enfance et de ses études. Marguerite Porete fait partie des [[béguine]]s, un important courant de piété très actif en [[Comté de Flandre|Flandres]]. À cette mouvance appartiennent aussi [[Hadewij d'Anvers|Hadewijch d'Anvers]] et [[Heilwige Bloemart]]. Ces femmes pieuses se vouent à Dieu et aux bonnes œuvres, en évitant le scandale, sans forcément vivre en communauté ou obéir à une règle stipulée.
 
=== Une mystique ===
Elle exprime son [[mysticisme]] dans un livre écrit en langue d'oïl intitulé ''Le Mirouer des simples âmes anéantiesanienties et qui seulemnt demourent en vouloir et désir d’amour''. Il présente l'Amour de l'âme touchée par Dieu, et fait parler l'Amour et la Raison en des dialogues [[Allégorie|allégoriques]]. Rapidement ceCe livre et sa doctrine ferontfont rapidement scandale.
 
=== Ses condamnations ===
Ses adversaires ont vu dans son livre {{citation|une démarche qui se passe de l'Église comme institution, qui relativise les sacrements et rejette la morale}}<ref name="Boulnois">[[Olivier Boulnois]] « La ressemblance invisible : une nouvelle cristallisation de savoir », dans ''Histoire générale du christianisme'' t. 1, ouvrage collectif sous la direction de Jean-Robert Armogathe (avec Pascal Montaubin et Michel-Yves Perrin pour le t. 1), éd. PUF, Collection Quadrige, septembre 2010, 2896 pages.</ref>.
 
La première condamnation du livre de Porete provint de [[Gui de Colle Medio]], [[évêque de Cambrai]] (1296-1305)<ref>[http://gas.ehess.fr/document.php?id=240 Présentation] du colloque Marguerite Porete, 2010.</ref>. Il fit brûler un exemplaire du ''Miroir'' sur la place d'Armes de [[Valenciennes]], le déclarant {{Citation|[[hérétique]]}}. Marguerite persistant à le faire circuler en dépit de cette première condamnation, l'[[Liste des évêques de Châlons-en-Champagne|évêque de Châlons]] la dénonce à l'[[inquisiteur]] pour le royaume de France, le [[dominicain]] [[Guillaume Humbert|Guillaume de Paris]]. La raison la plus probable de cette intervention serait que Marguerite ait résidé à cette époque à Châlons -en -Champagne<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Sylvain Piron|titre=Marguerite in Champagne|périodique=Journal of Medieval Religious Cultures|date=43, 2017|issn=|lire en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01592354/|pages=135-156}}.</ref>. Le procès fut conduit en faisant appel à une double consultation des universitaires parisiens. Une commission de théologiens se prononça sur une liste d'une quinzaine d'extraits que leur présenta l'inquisiteur, qui demanda parallèlement à un groupe de canonistes de se prononcer sur le comportement de Marguerite, qui devait être jugée [[Relaps|relapse]], pour avoir enfreint la première condamnation. Rassemblant ces deux expertises, [[Guillaume Humbert|Guillaume de Paris]] prononça simultanément la condamnation du livre et de son auteurautrice<ref>La compréhension du procès a été renouvelée par Sean L. Field, ''The Beguine, the Angel, and the Inquisitor: The Trials of Marguerite Porete and Guiard of Cressonessart'', Notre Dame, IN, University of Notre Dame Press, 2012.</ref>. Remise au bras séculier, elle fut brûlée le {{date|1|juin|1310}} en [[place de Grève]] à Paris. Cette malheureuse commence la nomenclature des [[Place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération#Exécutions de la justice en place de Grève|exécutions de la justice en place de Grève]]. Cette condamnation ne passa pas inaperçue. Voici ce qu'en dirent ''Les [[Grandes Chroniques de France…France]]'' (opus cité) :
:{{citation bloc|Vers le moulin saint Antoine et pour voir après ce ensuivant, la veille de l'Ascencion de Nostre-Seigneur JC, les autres [[Ordre du Temple|Templiers]] en ce lieu meisme furent ars ''(brûlés)'', et les chars ''(chairs)'' et les os ramenés en poudre … Et le lundi ensuivant, fu arsé ''(fut brûlée)'', au lieu devant dit (In communi platea Gravi), une béguine clergesse qui estoit appellée Marguerite la Porete, qui avoit trespassée et transcendée l'escripture devine, et ès articles de la foy avoit erré ; et du sacrement de l'autel avoit dit paroles contraires et préjudiciables ; et, pour ce, des maistres expers de théologie avoit esté condampnée.}}
Deux ans plus tard, en [[1312]], cette condamnation contribua à la rédaction d'un canon du [[concile de Vienne]] qui dénonçait l'hérésie du [[Libre-Esprit]]. Les travaux des historiens ont montré que cette hérésie n'avait de réalité que dans l'esprit des prélats et théologiens qui la condamnèrent<ref>Robert E. Lerner, ''The Heresy of the Free Spirit in the Late Middle Ages'', Berkeley, University of California Press, 1972.</ref>.
 
=== Son livre conservé malgré tout ===
Son livre lui survécut cependant, dans des traductions en moyen anglais, latin (sous le titre ''Speculum simplicium animarum''), italien. La version française est connue par un manuscrit produit au milieu du {{s-|XV|e}} dans la région d'Orléans, qui modernise le texte originel. De celui-ci, seules deux pages ont récemment été retrouvées dans un manuscrit de Valenciennes<ref>Geneviève Hasenohr, « La tradition du ''Miroir des simples âmes'' au {{s-|XV|e}} : de Marguerite Porète († 1310) à Marguerite de Navarre », ''Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres'', {{numéro|4}}, 1999, {{p.|1347-1366}}.</ref>.
 
== Œuvre ==
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=== « Le miroir des simples âmes anéanties… » ===
{{article détaillé|Le Miroir des âmes simples}}
[[File:Margarete Porete, fol. 38.jpg|thumb|''Le Miroir des âmes'' Manuscrit Chantilly du {{s-|XIV|e}}, [[musée Condé]].]]
Son titre complet, ''Le miroir des âmes simples et anéanties et qui seulement demeurent en vouloir et désir d'amour'', par et dans chacun de ses mots, contient (quasiment) toute la [[thèse]] de Marguerite Porete. Elle y détaille :la soumission au [[Seigneur]], la reconnaissance de l'erreur (ingénue) et la soumission à la [[Nature]].
 
== Postérité ==
* Soumission au [[Seigneur]] :
La question de savoir de quelle façon [[Maître Eckhart]] a pu connaître l'œuvre de Marguerite Porete reste encore en débat. De façon générale, la mystique «  féminine  » des béguines flamandes a fécondé l'œuvre de Maître Eckhart, notamment lorsque ce dernier a prêché en alsacienallemand à Strasbourg<ref>Kurt Ruh, ''Initiation à Maître Eckhart : Théologien, prédicateur, mystique'' {{Lire en ligne|url=https://books.google.fr/books?id=q6ArxEE6kZgC&lpg=PA139&ots=0bJ7q6Hat2&pg=PA139#v=onepage&q&f=false}}.</ref>. La diffusion du ''Miroir des simples âmes'' a apparemment été bien plus vaste que ce que l'on imaginait. En dépit de la condamnation, le livre semble avoir été lu, de façon continue, dans plusieurs régions d'Europe, et notamment dans la vallée de la Loire aux {{s minis2-|XV|e}} et {{s mini-|XVI|e}} siècles<ref>Sean L., Field, Robert E. Lerner et Sylvain Piron (dir.), « La seconde vie du Miroir des simples âmes en France : le Livre de la discipline d’amour ({{s mini-|XV|e}}-{{s mini-|XVIII|e}} s.) », dans ''Marguerite Porete et le « Miroir des simples âmes » : Perspectives historiques, philosophiques et littéraires'', Paris, Vrin, 2013, {{p.|263-317}}.</ref>. Elle préfigure le [[quiétisme]]<ref name="Boulnois" />.
{{Citation|Seigneur, qu'est-ce que je comprends de votre puissance, de votre sagesse ou de votre bonté ? Ce que je comprends de ma faiblesse, de ma sottise et de ma mauvaiseté. Seigneur, qu'est-ce que je comprends de ma faiblesse, de ma sottise et de ma méchanceté ? Ce que je comprends de votre puissance, de votre sagesse et de votre bonté. Et si je pouvais comprendre l'une de ces deux natures, je les comprendrais toutes deux. Car si je pouvais comprendre votre bonté, je comprendrais ma mauvaiseté. Et si je pouvais comprendre ma mauvaiseté : telle est la mesure.}}<ref>{{p.|249}}.</ref>
 
En 2024, le [[Conseil de Paris]] adopte une délibération créant la [[place Marguerite-Porete]], qui lui rend hommage dans le [[4e arrondissement de Paris|4<sup>e</sup> arrondissement]], à peu de distance de l'ancienne [[Place de l'Hôtel-de-Ville - esplanade de la Libération|place de Grève]].
* Reconnaissance de l'erreur (ingénue) et soumission à la [[Nature]] :
… {{Citation|Et ce simple vouloir, qui est divin vouloir, met l'Âme en divin état. Plus haut, nul ne peut aller ni descendre plus profond ni être homme plus annulé.
Qui veut entendre cela se garde des pièges de Nature, car aussi subtilement que le soleil tire l'eau hors du drap, sans qu'on s'en aperçoive, même en le regardant, pareillement Nature se trompe à son insu si elle ne se tient sur ses gardes grâce à sa très grande expérience.}}
 
{{Citation|Ah ! Dieu, que Nature est subtile en bien des points en demandant sous apparence de bonté et sous couleur de nécessité ce qui nullement ne lui revient}}.
 
== Autres notions relevées dans cet ouvrage ==
La pensée de l'auteur, très avant-gardiste, du fait de son extrême originalité, mais aussi de sa [[complexité]] réelle, malgré quelques [[essais]] [[individu]]els remarqués n'a jamais pu être étudiée dans sa globalité (comme pourrait le faire un institut de recherche ou une université) et seuls quelques extraits peuvent en être faits à titre documentaire. On y retrouve entre autres :
* le [[paradoxe]] de la [[liberté]] ;
* le [[concept]] du « Loin-Près » ;
* la [[mort]] : ''ce n'est que le dernier cri du quant-à-soi… la révélation ne tue point'' ;
* la distinction des [[volonté (philosophie)|vouloirs]] : vouloir, vouloir-Dieu et Dieu-vouloir.
 
== Postérité ==
La question de savoir de quelle façon [[Maître Eckhart]] a pu connaître l'œuvre de Marguerite Porete reste encore en débat. De façon générale la mystique « féminine » des béguines flamandes a fécondé l'œuvre de Maître Eckhart, notamment lorsque ce dernier a prêché en alsacien à Strasbourg<ref>Kurt Ruh, ''Initiation à Maître Eckhart : Théologien, prédicateur, mystique'' {{Lire en ligne|url=https://books.google.fr/books?id=q6ArxEE6kZgC&lpg=PA139&ots=0bJ7q6Hat2&pg=PA139#v=onepage&q&f=false}}.</ref>. La diffusion du ''Miroir des simples âmes'' a apparemment été bien plus vaste que ce que l'on imaginait. En dépit de la condamnation, le livre semble avoir été lu, de façon continue, dans plusieurs régions d'Europe, et notamment dans la vallée de la Loire aux {{s mini-|XV|e}} et {{s mini-|XVI|e}} siècles<ref>Sean L., Field, Robert E. Lerner et Sylvain Piron (dir.), « La seconde vie du Miroir des simples âmes en France : le Livre de la discipline d’amour ({{s mini-|XV|e}}-{{s mini-|XVIII|e}} s.) », dans ''Marguerite Porete et le « Miroir des simples âmes » : Perspectives historiques, philosophiques et littéraires'', Paris, Vrin, 2013, {{p.|263-317}}.</ref>. Elle préfigure le [[quiétisme]]<ref name="Boulnois" />.
 
== BibliographieÉditions ==
=== Édition du ''Miroir des Simples âmes'' ===
Margaretæ Porete ''Speculum simplicium animarum'', cura et studio Paul Verdeyen. Marguerite Porete, ''Le mirouer des simples âmes'', édité par Romana Guarnieri, Turnhout, Brepols (Corpus christianorum. Continuatio mediævalis, 69), 1986.
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* {{en}} ''The Mirror of Simple Souls'' by Margaret Porette, trad. Edmund Colledge, Judith Grant et J. C. Marler, Notre Dame, University of Notre Dame Press, 1999.
 
=== ÉtudesNotes et références ===
{{Références}}
 
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
==== Études ====
* Marie Bertho, ''Le Miroir des âmes simples et anéanties de Marguerite Porete, Une vie blessée d'amour'', Nathan, 1999.
* Sean L. Field, Robert E. Lerner, Sylvain Piron (dir.), ''Marguerite Porete et le « Miroir des simples âmes » : Perspectives historiques, philosophiques et littéraires'', Paris, Vrin, 2013. [http://vrin.fr/html/main.htm?action=loadbook&isbn=2711625249]
* Sean L. Field, Robert E. Lerner, Sylvain Piron, « A Return to the Evidence for Marguerite Porete’s Authorship of the ''Mirror of Simple Souls'' », ''Journal of Medieval History'', vol. 43, 2017, p. 253-273.
* Sylvain Piron, « Marguerite in Champagne », ''Journal of Medieval Religious Cultures'', vol. 43, 2017, p.  135-156.
* P. García Acosta, ''Poética de la visibilidad en el Mirouer des simples âmes de Marguerite Porete (Un estudio sobre el uso de la imagen en la enseñanza religiosa medieval)'', Universidad Pompeu Fabra, 2009. [http://tdx.cat/handle/10803/7448]
* Geneviève Hasenohr, « La tradition du ''Miroir des simples âmes'' au {{s-|XV|e}} : de Marguerite Porète († 1310) à Marguerite de Navarre », ''Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres'', 4, 1999, {{p.|1347-1366}}.
Ligne 66 ⟶ 60 :
* Danielle Régnier-Bohler (dir.), ''Voix de femmes au Moyen Âge'', Laffont « Bouquins », 2006.
* Luc Richir, ''Marguerite Porete, une âme au travail de l'Un'', Éditions Ousia, Bruxelles, 2003.
 
==== Témoignages anciens ====
* ''Les [[Grandes Chroniques de France|grandes chroniques de France]] selon qu'elles sont en l'Église de [[Basilique Saint-Denis|St-Denis]] en France. Publiées par M. Paulin de l'[[Académie royale|Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres]]. En V tomes, ''Paris, Techener, Libraire. 12, place du Louvre, 1837, {{p.|187-188}}.
* ''Revue historique''. Paris 1894. {{p.|295}}. … Cependant les pièces du procès de Marguerite Porete existent, aux [[Archives nationales]], dans la layette J 428 4. Dès -1888, H.-G C. Lea en a publié deux parmi plusieurs autres…
* [[Henry Charles Lea]], ''Histoire de l'[[Inquisition]] au [[Moyen Âge]]'', 1887. sl., page 123.
 
==== Échos littéraires ====
* ''LaUn Nuitpoème de Moscou'', [[Louis Aragon.]] recueilintitulé de poèmes. sd. sl.« ''Au large,'' » est dédié « À Marguerite Porete et quelques autres'' :»
{{vers|texte=
Nous avons appelé notre cage l'espace,
Ligne 77 ⟶ 73 :
* Jean Bédard, ''Marguerite Porète. L’inspiration de Maître Eckhart'', roman, Montréal, VLB, [[2012 en littérature|2012]].
* Christian Bobin, « La Meurtrière », dans ''La Part manquante'', Paris, Gallimard, {{coll|Le Chemin}}, 1989 {{ISBN|2-07-071538-8}}.
* Aline Kiner, « La nuit des béguines » Éd. [[Éditions Liana Levi|Liana Levi]] 2017
* Charlotte Jousseaume, ''Et le miroir brûla, portrait conté de Marguerite Porete'', [[Éditions du Cerf|Éd. du Cerf]], 2018.
 
=== NotesArticles et référencesconnexes ===
* ''[[Le Miroir des âmes simples]]''
{{Références}}
 
== Liens internes ==
* [[Littérature française du Moyen Âge]]
 
=== Liens externes ===
* {{autorité}}
* [http://margueriteporete.net/ International Marguerite Porete Society] International Bibliographyon Marguerite Porete and the Mirror of Simple Souls, with resources for scholars and students.
* [http://gas.ehess.fr/document.php?id=240 Présentation] du colloque Marguerite Porete, 2010
* {{article|auteur=[[Luisa Muraro]]|titre=Un livre et ses présents : corps et paroles de femmes dans la théologie Occidentale|périodique=Clio|numéro=Histoire‚ femmes et sociétés|date=décembre 2000|mis en ligne=24 mai 2006|url=http://clio.revues.org/1540}}
* {{article|auteur=Luc Richir|titre=La liberté est sans pourquoi|périodique=Sud/Nord|numéro=15|année=2/2001|page=71-84|url=http://www.cairn.info/revue-sud-nord-2001-2-page-71.htm}}
 
{{Portail|littérature française|spiritualité|christianisme|catholicisme|Picardie|Mystique|XIIIe siècle|XIVe siècle|Nord-Pas-de-Calais}}
 
{{DEFAULTSORT:Porete, Marguerite}}
[[Catégorie:Béguine]]
[[Catégorie:Femme de lettres française]]
[[Catégorie:Date de naissance non renseignée (XIIIe siècle)]]
[[Catégorie:Décès en juin 1310]]
[[Catégorie:Condamné à mort exécuté au bûcher]]
[[Catégorie:Personne brûlée vive par intolérance religieuse]]
[[Catégorie:Personnalité chrétienne condamnée pour hérésie]]
[[Catégorie:Victime de l'inquisition]]
[[Catégorie:DécèsMystique enchrétien juindu 1310XIIIe siècle]]
[[Catégorie:DateMystique dechrétien naissancedu non renseignée (XIIIeXIVe siècle)]]
[[Catégorie:Écrivain picard]]
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