« Mathieu de Longuejoue » : différence entre les versions

| consécration = début [[14341534]]

| successeur 2 = [[Charles de Roucy]]

| fonc laïques = [[1499]] [[Avocat (métier)|Avocat]]<br />[[1502]] Conseiller au [[Grand Châtelet de Paris|Châtelet]]<br />[[1516]] Conseiller au [[parlement de Paris]]<br />[[1523]] [[Maître des requêtes]]<br />[[1535]] [[Conseiller d'État (France)|Conseiller d'État]] au [[Conseil du roi de France|Conseil du roi]]<br />[[1538]] [[Garde des sceaux de France|Garde des sceaux]], et [[1544]]-[[1445]]<br />Ambassadeur

| blason = Bishopcoa.png

| blason simple =Longuejoue.gif

Le {{date|5|août|1482}} son père décède, et, mineur, il est mis sous la [[tutelle]] de sa mère, avecet de ses oncles, Thibaut Baillet et Dreux de Longuejoue, ses oncles.

Le {{date|10|août|1529}} il est envoyé en [[Italie]], sous la conduite de l'[[Philippe Chabot|Amiral de Brion]]<ref>[httphttps://books.google.fr/books?id=bDRMpm6T19kC&lpg=PA71&dq=Mathieu%20de%20Longuejoue%20Henri%20VIII&pg=PA71#v=onepage&q&f=false Correspondance du cardinal Jean du Bellay de 1529 à 1535] Par Rémy Scheurer. 1969. ({{p. |71}}, note 1)</ref>, vers l'empereur, à la suite àde la [[ratification]] du [[Paix des Dames#Traité de Cambrai|traité de paix de Cambrai]], et va en [[Espagne]] libérer les enfants de France, François et Henri (futur [[Henri II de France|Henri II]]), gardés prisonniers en gages de paix.

Un accord est passé, malgré l'opposition des [[Chapitre de chanoines|chapitres]] et de la [[Collège de Sorbonne|Sorbonne]], entre le [[Léon X|pape Léon X]] et [[François Ier de France|François {{Ier}}]], afin que le roi puisse nommer aux [[évêché]]s et donner aux [[abbé]]s les [[abbaye]]s en [[Régime de la commende|commende]], aussi en [[1533]], il nomme le premier [[évêque de Soissons]], Mathieu de Longuejoue<ref name="Dormay">[httphttps://books.google.fr/books?id=f6acdTdN2qkC&dq=Mathieu%20longuejoue%20epitaphe&pg=PA518#v=onepage&q&f=false Histoire de la ville de Soissons] Par Claude Dormay, [[Claude-François Ménestrier|Ménestrier]]. Vol. 2, [[1664]] ({{p.|518}} et plus)</ref>. Celui-ci reçoit ses [[Bulle pontificale|bulles]] de [[Rome]], prête fidélité au début de l'année [[1534]], et prend possession de l'[[évêché]] en {{date||février|1534}} : il part le 7 de l'[[Abbaye Saint-Jean-des-Vignes]] monté sur une mule, en compagnie de l'[[Liste des évêques de Troyes|évêque de Troyes]] Odard Hennequin, de plusieurs [[abbé]]s, gentils-hommes de la Province et autres, et arrive à la porte Saint-Christophe<ref>[httphttps://books.google.fr/books?id=F0Guu2QFE1AC&lpg=PA112&ots=0eMA2gN9VI&dq=porte%20st%20christophe%20cathedrale%20soissons&pg=PA112#v=onepage&q&f=false Enguerrand de Bournonville et les siens] Par Bertrand Schnerb. 1997. (porte Saint-Christophe {{p.|112}})</ref> de l'enceinte de [[Soissons]], où le [[Chapitre de chanoines|chapitre]] et le [[clergé]] l'accueillent dans un paysage enneigé et pluvieux. Par la suite, il s'installe dans sa [[Cathèdre|chaire]], est porté vers la [[Cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons|cathédrale]], et sous le portail, fait le serment ordinaire face au [[Doyenné (christianisme)|doyen]], alors l'église est ouverte et il amené sur son trône<ref name="Dormay"></ref>.

[[Ambassadeur extraordinaire|Ambassadeur]], il est désigné pour traiter de la paix avec le roi [[Henri VIII d'Angleterre]], pour le détacher de [[Charles Quint]] et le rallier à la [[France]], et restituer la ville de [[Boulogne-sur-Mer]]. Les négociations débouchent avec succès sur le [[Trêve de Crépy-en-Laonnois|traité de Crépy-en-Laonnois]]<ref name="Duclos"></ref>.

Toujours [[Conseiller d'État (France)|conseiller d'État]] clerc, sous [[Henri II de France|Henri II]], en [[1549]], il devient le {{1er}} [[abbé]] [[Régime de la commende|commendataire]] de [[Royaumont]], nommé par le roi<ref name="Duclos"></ref>. Le {{date|10|juin|1549}}, il assiste au [[sacre]] de [[Catherine de Médicis]] à [[Basilique Saint-Denis|Saint-Denis]], et participe aux États assemblés à [[Paris]], le {{date|6|janvier|1558}}<ref>[{{lien brisé|url=http://www.muzeocollection.com/data/modules/oeuvre/3f/91/3f912cc3b6fdac92-grand-reunion-etats-generaux-paris-6-janvier-1558-alaux-jean-1786.jpg |titre=Réunion des États Généraux de Paris le 6 janvier 1558] }}</ref>, après la [[Bataille de Saint-Quentin (1557)#La bataille de la Saint-Laurent - 10 août 1557|bataille de Saint-Laurent]] et la [[Bataille de Saint-Quentin (1557)|prise de Saint-Quentin]]<ref name="Dormay"></ref>.

Il repose dans le caveau familial de l'[[Église Saint-Gervais-Saint-Protais (Paris)|église Saint -Gervais]] à [[Paris]], auprès de son fils Thibaut, mort avant lui.

Mathieu de Longuejoue est le fils de Jean de Longuejoue ({{date|5|août|1482}}†), seigneur d'[[Ivergny]], conseiller au [[parlement de Paris]], et de Geneviève Baillet. Il est l'aîné, suivi de son frère GuillauneGuillaume et de ses quatre sœurs, Jacqueline, Jeanne, Claude et Catherine.

* Thibaut de Longuejoue ({{date|10|décembre|1550}}†<ref name="épitaphe"></ref>), conseiller au [[Grand Châtelet de Paris|Châtelet]], [[maître des requêtes]], marié à Madeleine Briçonnet, fille de Louise Raguier et Jean Briçonnet (†[[1559]]) (nièce de [[Guillaume Briçonnet (1445-1514)|Guillaume]] et [[Robert Briçonnet]])

Sa femme, Madeleine de Chambellan ({{date|12|octobre|1516}}†), est inhumée dans le couvent des [[Blancs-Manteaux]] (appelé aussi ''Prieuré de Saint-Guillaume'')<ref>[httphttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816068n/f567.image.pagination.r=Longuejoue.langFR Épitaphier du vieux Paris] Par [[Émile Raunié]]. Vol. 2, Bernardins-Charonne, {{n°|525}} à 980, [[1893]] ({{p.|50}})</ref>. Son frère Guillaume de Longuejoue ({{date|29|juillet|1503}}†), [[chanoine]] des églises de [[Chartres]] et d'[[Auxerre]]<ref>[httphttps://books.google.fr/books?id=qiFBAAAAYAAJ&dq=Magdeleine%20de%20Chambellan&pg=RA1-PA372#v=onepage&q&f=false Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris] Par [[Jean Lebeuf]]. Vol. 1, ([[Épitaphe]]s d'avant la [[Révolution française|Révolution]] aux [[Blancs-Manteaux]] {{p.|372}})</ref>, repose dans le même couvent.

Armes de la famille Longuejoue : « ''de [[gueules]] à trois grappes de raisinsraisin d'[[Or (héraldique)#Or|or]], 2 et 1'' »<ref>[httphttps://books.google.fr/books?id=N0apH7T7cDIC&dq=mathieu%20longuejoue%20epitaphe&pg=PA464#v=onepage&q&f=false Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne] Par [[Pierre de Guibours|Anselme de Sainte-Marie]], [[Ange de Sainte-Rosalie]]. Vol. 6, [[1730]]. ({{p.|464-467}})</ref>.

* [httphttps://books.google.fr/books?id=N0apH7T7cDIC&dq=mathieu%20longuejoue%20epitaphe&pg=PA464#v=onepage&q&f=false Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne] Par [[Pierre de Guibours|Anselme de Sainte-Marie]], [[Ange de Sainte-Rosalie]]. Vol. 6, [[1730]]. ({{p.|464-467}})

{{Références|colonnestaille=30}}

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