Noiraigue
Noiraigue est une localité de la commune de Val-de-Travers et une ancienne commune suisse du canton de Neuchâtel[2].
Noiraigue | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Neuchâtel | |||
District | Val-de-Travers | |||
Commune | Val-de-Travers | |||
No OFS | 6508 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Néraouis | |||
Population permanente |
514 hab. (1er janvier 2007[1]) | |||
Densité | 81 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 57′ 23″ nord, 6° 43′ 28″ est | |||
Altitude | 729 m |
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Superficie | 6,38 km2 | |||
Divers | ||||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Neuchâtel
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Liens | ||||
Site web | noiraigue.ne.ch | |||
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Histoire
De 1413 à 1848, Noiraigue appartient à la seigneurie de Travers, puis à la juridiction de Travers[2]. Noiraigue est, jusqu'en 1817, une étape importante sur la route venant de France[2].
L'industrie du fer a joué un rôle important à Noiraigue, comme dans d'autres communes du massif du Jura. Du seizième au dix-neuvième siècle, de nombreuses clouteries sont implantées à Noiraigue, de même que des hauts-fourneaux à la fin du dix-septième siècle[2].
En 1860, Noiraigue est reliée au réseau ferroviaire grâce à l'ouverture d'une gare par le chemin de fer franco-suisse[2]. De 1861 à 1934, trois fabriques de chaux et de ciment exploitent un gisement découvert lors de la construction du chemin de fer[2]. En 1896, une usine hydroélectrique est construite au Plan-de-l'Eau, suivie par une seconde en 1956 au Furcil[2].
Au vingtième siècle, Noiraigue abrite une fabrique de pâtes alimentaires (1936-1952) et une fabrique de skis (1937-1946)[2].
La commune de Noiraigue fusionne le 1er janvier 2009 avec Boveresse, Buttes, Couvet, Fleurier, Les Bayards, Môtiers, Saint-Sulpice et Travers pour former la commune de Val-de-Travers[2].
En juin 2013, un projet de forage de Gaz de schiste est en élaboration sur le territoire de la commune. En 2015, le projet est en suspens[3].
Toponymie
Le nom « Noiraigue » est une formation toponymique d'origine romane, composé des éléments noir- « noire » et -aigue, forme locale du mot « eau », d'où le sens global d’« eau noire ». C'est la rivière du même nom qui fut appelée ainsi car, chargée de tourbe, sa couleur est sombre[réf. nécessaire].
Démographie
La commune de Noiraigue a compté 226 habitants en 1750, 260 en 1818, 241 en 1850, 954 en 1900, 661 en 1850 et 466 en 2000[2].
Lieux et monuments
- Gorges de l'Areuse
- Cirque rocheux du Creux-du-Van
- Temple (1861)
Sport et loisirs
Une Via Ferrata (celle du Tichodrome) est implantée sur la commune de Noiraigue, elle est perchée à flanc de falaise et s'étend sur 550 m.
Noiraigue est la dernière (ou la première!) localité suisse traversée par la Route de l'absinthe, itinéraire touristique et culturel franco-suisse menant de Pontarlier au Val-de-Travers.
Références
- [xls] « Population résidante moyenne selon les communes », Office fédéral de la statistique, (consulté le )
- Eric-André Klauser, « Noiraigue », Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne)
- http://www.arcinfo.ch/fr/regions/val-de-travers/le-forage-de-noiraigue-fait-debat-560-1191123