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« Panégyriques latins » : différence entre les versions

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Le recueil des panégyriques est l'œuvre du {{S-|IV|e}} finissant, mais il est impossible de discerner qui y mit la dernière main et à quelle époque précise.
 
== Les sourcesSources manuscrites du recueil des panégyriques latins ==
L'histoire de la découverte des Panégyriques latins est liée au [[Concile de Bâle-Ferrare-Florence-Rome|Concile de Bâle]] réuni en 1431. Dans l'esprit de la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]], des prélats et leur suite recherchaient, à l'occasion de leur déplacement en Europe, de nouvelles sources de connaissances sur l'[[Antiquité]] dans les diverses bibliothèques qu'ils visitaient. C'est ainsi que [[Giovanni Aurispa]], dans la suite de l'évêque de [[Ferrare]], visita [[Cologne]] et [[Mayence]] ; c'est là que, dans la bibliothèque de la [[Cathédrale Saint-Martin de Mayence|cathédrale Saint-Martin]], il découvrit en 1433 le manuscrit des douze panégyriques (les onze panégyriques listés ci-dessus ainsi que le panégyrique « modèle » de Trajan par Pline le Jeune). De ce manuscrit, appelé ''Magentinus'', Aurispa fit copie en quelques exemplaires destinés à ses amis. En 1458, une autre copie du ''Magentinus'' fut prise par le théologien allemand [[Johannes Hergot]] ; celle-ci, après divers avatars aboutit à la bibliothèque de l'[[université d'Uppsala]]. Une troisième copie faite un peu plus tard aboutit au [[British Museum]] au {{S-|XVIII|e}}. Quant au manuscrit original, le ''Magentinus'', il a disparu. De ces trois copies furent établies des « copies de copie » et des « copies de copie de copie ». :En aujourd'hui2014, quatre sont en [[Allemagne]], deux en [[Autriche]], une en [[Belgique]], une en [[Espagne]], six en [[France]] et douze en [[Italie]].
 
C'est aux philologues [[Emil Baehrens]]<ref>Dans la préface de son édition des panégyriques en 1874 : Emil Bährens, ''Panegyrici latini'' ; Teubner, Leipzig, 1874.</ref> et à son fils [[Wilhelm Baehrens]]<ref>''Panegyrici latini XII'', Teubner, Leipzig, 1911.</ref> qu'il appartint de démêler les relations entre ces divers manuscrits, de les dater et d'établir leur histoire.