Roanne
Roanne est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes.
Roanne | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire (sous-préfecture) |
Arrondissement | Arrondissement de Roanne (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Roanne Agglomération |
Maire | Laure Déroche |
Code postal | 42300 |
Code commune | 42187 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 02′ 12″ nord, 4° 04′ 08″ est |
Altitude | Min. 257 m Max. 304 m |
Élections | |
Départementales | Chef-lieu de Roanne-Nord et Roanne-Sud |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-roanne.fr/ |
modifier |
Géographie
Localisation
Roanne se situe à environ une heure de Saint-Étienne et un peu plus de Lyon, au carrefour des régions Rhône-Alpes, Bourgogne et Auvergne. La ville est traversée par la Loire.
Hydrographie
En plus de la Loire, Roanne est arrosée par les rivières du Renaison et de l'Oudan en rive gauche, et par le Rhins en rive droite. Roanne se trouve au 300e km de la Loire.
C'est à Roanne que prend naissance le canal menant à Chavane, sur la commune de Chassenard, près de Digoin, en communication directe avec la Loire qui l'alimente par un linquet. Le port de Roanne se situe sur l'ancien bras principal de la Loire, comblé et aménagé lors des grands travaux commencés au milieu du XVIIIe siècle.
Climat
La plaine du Roannais, à l'ouest des monts de la Madeleine, au nord du département de la Loire, à la jonction des monts du Lyonnais, du Beaujolais et du Forez s'ouvre largement sur le centre de la France. Elle est donc plus sensible aux circulations atmosphériques de nord à nord-ouest, qu'aux perturbations venant du sud.
Le régime pluviométrique de Roanne n'est en moyenne que de 706 mm/an (moyenne annuelle 1961 - 1990: 770 mm/an). La proximité du fleuve Loire favorise les brumes d'automne.
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures (sous abri, normales) °C | 3,1 | 4,6 | 6,9 | 9,7 | 13,7 | 17,1 | 19,6 | 18,9 | 16,2 | 12,0 | 6,7 | 3,6 | 11,0 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | 42 | 40 | 42 | 55 | 88 | 74 | 73 | 73 | 69 | 63 | 51 | 48 | 70 |
Source: Météo France et Météociel[1] |
Histoire
Toponymie
Pour certains, Roanne provient de Rod-Onna - Rod que l'on retrouve dans Rhône (qui coule) – et onna (l'eau) d'où l'appellation Rodumna donnée vers 150 par l'astronome-géographe grec Ptolémée. Pour d'autres, le nom de Roanne vient d'un dérivé du celte Rodo (le gué); là où la Loire commence à devenir navigable on trouvait un gué permettant aux voyageurs de traverser le fleuve.
Rodumna devient au IVe siècle Roidumna, au Xe siècle Rodona, au XIIe siècle Rohana et Rouanne au XVIIe siècle.
Héraldique
Les armes de Roanne se blasonnent ainsi : D'azur, à un croissant d'argent surmontée de la croix de la Légion d'honneur. En 1864, la Légion d'honneur fut octroyée par Napoléon III à la ville pour sa résistance aux Autrichiens en 1814. Ce blasonnement est connu depuis 1663 (sans la Légion d'honneur). Cependant, un autre blason est cité : D'argent, au chevron de gueules chargé d'une merlette d'or. Il est permis de voir dans le croissant un bateau stylisé, évoquant la vocation batelière ancestrale de Roanne. Ce motif du croissant se retrouve dans le blason de Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire, ancienne cité de bateliers dominant les gorges de la Loire, à quelques kilomètres en amont de Roanne. |
La devise de Roanne est Crescam et Lucebo : Je grandirai et je brillerai / resplendirai.
Des origines aux grandes invasions
La fondation de Roanne remonte plus sûrement selon les historiens entre le IIe et Ier siècles av. J.-C..
La région de Roanne est occupée par les Segusiaves à l'époque de la conquête de la Gaule par César.
Après les invasions romaines, un à deux milliers de gaulois, quittent Joeuvre et Saint-Maurice-sur-Loire pour s'installer en plaine.
Rodumna apparaît dans les textes romains sur la table de Peutinger sous la forme "Roidumna".
La poterie était une activité importante de cette époque. On a retrouvé dans le quartier du château des fours gallo-romains pour certains remarquablement conservés et visibles sur demande à l'école de Musique.
Là où la Loire s'apaise au sortir des gorges de granite et porphyre on a bien compris la situation stratégique de Roanne en créant de nombreuses voies de circulation.
On installe le cœur de la cité dans le quartier de la Livatte. Il est entouré de murailles, d'un côté par la rue Fontenille et la rue de Charlieu, de l'autre par la rue Bourgneuf et la rue de la future sous-préfecture.
Le musée Joseph Déchelette conserve de cette époque de nombreux objets (poteries, céramiques, pièces d'or, bijoux, urnes funéraires) ; Selon l'usage les multiples voies qui se croisent à Rodumna sont bordées de tombeaux qui nous renseigneront sur cette période gallo-romaine.
Après une existence de quatre siècles, Rodumna est détruite par des barbares.
Au IIe siècle, la ville décline. À partir de là les historiens perdent peu ou proue la trace de Rodumna, jusqu'au Moyen-Age.
Le Moyen-Âge
La ville n'est plus qu'un pauvre petit bourg divisé en deux agglomérations, Fontenille et le Château en raison du château fort construit par les seigneurs de Roanne. Le château reste le plus ancien monument de la ville. Il abrite aujourd'hui l'office de Tourisme.
Vers la fin du XIIe siècle, la famille des seigneurs tombe. Deux branches se partagent la succession:
D'un côté les comtes de Forez qui administrent une partie de la ville par la justice et les impôts.
De l'autre côté, la famille de la Perrière qui fait construire vers 1343 près du château ce qui deviendra l'église Saint-Étienne.
Un siècle plus tard sous Henri IV, la ville s'est agrandie grâce aux nombreux voyageurs et commerçants de passage. On compte quatre quartiers.
Durant la Renaissance, Roanne est une ville moderne avec près de 7 000 habitants. En 1610 les jésuites et le père Cotton fondent un collège, aujourd'hui le lycée Jean Puy.
Les capucins s'établissent dans un couvent sur l'actuelle place de l'Hôtel de Ville. Les ursulines s'installent dans ce qui est devenu en 1820 le Palais de Justice. Un couvent Ste-Elisabeth se trouve alors à l'emplacement actuel de la place du Marché, donnant son nom à la rue Ste-Elisabeth, devenue depuis la rue du Commerce puis la rue Maréchal Foch.
Le Roannais est érigé en duché en faveur de Artus Gouffier de Boissy, puis de François d'Aubusson de la Feuillade.
Les puissantes corporations ouvrières des mariniers, et des charpentiers, tout en défendant leurs intérêts accompagnent le développement et la prospérité de la ville jusqu'à l'apparition de l'industrie au XVIIIe siècle.
La classe dirigeante, la bourgeoisie et la noblesse sont très présentes à l'image de Nompère de Champagny et Pierreffite, duc de Cadore et ministre de Napoléon Ier.
Vers 1762, la région roannaise se spécialise dans la filature et le tissage du coton qui emploie les enfants pauvres de la maison de Charité.
On construit à Roanne le premier port sur la Loire pour transporter le charbon arrivant de la région de Saint-Étienne.
Des mariniers indépendants exploitent ce qu'on appelle des "cabanes" ou "coches de Loire" (bateaux aménagés avec plus ou moins de confort pour le transport de voyageurs) avec des voyageurs parfois célèbres comme Madame de Sévigné ou le duc de Richelieu. Ils peuvent rejoindre Paris par les canaux de Briare et du Loing.
En 1705, suite au dégagement des gorges de Balbigny à Villerest par la Compagnie La Gardette au service du Duc de la Feuillade, arrivent à Roanne les premières rambertes qui descendent le charbon de Saint-Etienne, ainsi que les céramiques et vins foréziens, parfois même des voyageurs téméraires. Arrivées à bon port, en basse Loire ou à Paris, ces embarcations sont souvent détruites et le bois vendu comme bois de charpente ou de chauffage. La Loire est trop rarement navigable à la remonte et ce procédé est le plus rentable.
Révolution française
Le 9 septembre 1792, une troupe de vétérans, de grenadiers et de gardes nationaux, venant de Lyon où ils ont massacré six officiers du 5e régiment de cavalerie et trois prêtres, avaient l’intention de faire subir le même sort aux cent détenus de la prison de la ville. Le maire de Lyon, Louis Vitet, est arrivé avec trois bataillons de gardes nationaux lyonnais et réussit à empêcher cette répétition des massacres de septembre à Roanne[2].
Bien que largement acquise aux idéaux de la révolution, la population roannaise n'est pas extrémiste et désapprouve la Terreur. Néanmoins, son maire Charles Populle sera exécuté en 1794 à Lyon.
Le XIXe siècle et les grands travaux
Après la Révolution de 1789, la ville s'organise et installe les diverses administrations dans les biens religieux confisqués: La mairie dans la maison des Capucins ou le Tribunal dans le couvent des Ursulines.
Le principal commerce se fait par la Loire. Depuis un siècle, on construit des bateaux à usage unique, les roannaises, grâce aux bois légers des Monts environnants. On expédie les vins de la côte roannaise, les toiles d'Amplepluis et de Thizy ou le coton filé.
Face à la demande croissante de l'industrie et du transport de charbon, la Loire devient insuffisante. Pour améliorer la capacité de transport on décide la réalisation de grands travaux:
Jusque là, la Loire s'écoule à Roanne, en deux bras:
- Un lit principal à gauche, où se trouve la place de la Loire le long de la Chapelle Saint Nicolas du Port,
- Un lit secondaire à droite assez marécageux sur l'actuel tracé. Au milieu de ces deux bras, une île, "L'isle en Beaujolais" - côté de la rive rattachée à la province du Beaujolais - compte quelques maisons dont certaines furent détruites comme la Chapelle St. Nicolas de l'Isle (1880), et d'autres qui subsistent encore comme l'Auberge Saint Nicolas .
Ainsi depuis 1634, les deux bras du fleuve étaient reliés par deux ponts de bois souvent détruits par les crues qui envahissent la ville (voir photo ci-dessus).
Devant l'ampleur des travaux envisagés, après d'importantes tergiversations et autres retards dus à la crue de 1790 les plans de l'ingénieur De Varaigne sont finalement acceptés. Le chantier débute en 1792
Une digue destinée à dévier le fleuve par le seul bras droit est mise en place. Le pont de pierre sur la Loire ou "Pont du Coteau" est construit sur le bras droit et achevé en mai 1834.
Entre-temps, deux banquiers roannais, Devillaine et Merle s'associent à quatre confrères helvétiques au travers de la "Société Franco-Suisse". Ils s'installent avec François Populle dans ce qui est aujourd'hui la sous-préfecture, d'où le nom de "carrefour helvétique" donné à l'intersection des actuelles rues Jean-Jaurès et Anatole France. En face à cet endroit se trouvait aussi jadis le "café helvétique".
Le bâtiment de la sous-préfecture fut construit en 1770 par l'Architecte Lyonnais Jean-Antoine Morand, pour l'intendant Jacques de Flesselles. De son passé de banque, l'hôtel conserve toujours une chambre forte encore en place dans les murs sous le grand escalier d'honneur.
Pie VII se rendant au sacre de Napoléon 1er, Napoléon, la Duchesse d'Angoulême et autres célébrités historiques y séjournèrent[3].
Les banquiers obtiennent en 1827, la concession du canal latéral Roanne-Digoin. Ce dernier est construit, tantôt creusé en déblai, tantôt construit en remblai, sur la rive gauche de la Loire et achevé en 1837. En 1838, on commence à aménager le port et les rives.
Jusqu'en 1858, le port de Roanne est le deuxième port français. 250 000 bateaux (les "rambertes") transitent en provenance de Saint-Rambert. Il transportent 12 millions de tonnes de charbon, acheminés vers Orléans, Paris et l’estuaire.
Au début du XXe siècle, le port compte 600 000 tonnes de matériaux transportés : charbon, vins, huiles, tissus, briques et tuiles, etc. Son fret atteint son apogée en 1917.
L'ingénieur Léonce-Abel Mazoyer est chargé de la modernisation du port de Roanne et de sa desserte ferroviaire de 1890 à 1905.
Roanne ayant refusé l'entrée du chemin de fer dans la ville, c'est sa voisine du Coteau qui est desservie par le chemin de fer depuis le , avec la liaison d'Andrézieux-Bouthéon, 3ème ligne de France.[4].
Une nouvelle voie ferrée en direction de Paris par le nord et Saint-Germain-des-Fossés est achevée le . La gare construite par la compagnie du Paris Orléans, est mise en service par le P.-L.-M. à la même date. Un viaduc ferroviaire sur la Loire construit en treize mois est inauguré en 1858.
Entre 1874 et 1918, on remblaie l'ancien lit principal et on aménage la place de la Loire avec les matériaux de démolition de la ville.
Le pont sur la Loire est pavé en 1889. Le tramway (voir sur la photo, suivi de la voiture "Buffalo") est installé en 1901. En 1909, les câbles électriques destinés à alimenter Roanne sont installés depuis l'usine de Pincourt du Coteau.
Après le tramway, et le tacot du faubourg Mulsant, les premières automobiles feront leur apparition vers 1934. Pour faire face à l'évolution de la circulation le pont a depuis été élargi.
En 1983, un nouveau pont rocade (N7) sur la Loire permet le contournement de la ville.
Transports
Routes et A 89
- A 77 : Roanne - Paris (via N7): 405 km (dont 268 km sur autoroutes) - 4H30 (estimation)
- N 7 (2X2 voies contournant la ville) / A 89: Roanne - Lyon (via N7/N82/A89): 87 km (prolongement A 89 en service d'ici 2012) - 1H15 (estimation)
- A 72: Roanne - Saint-Étienne (via N7/N82/A89): 93 km (dont 82 km sur autoroutes) - 1H00 (estimation)
- D 482 : Roanne - Digoin: 56 km - 1H00 (estimation)
- A 89: Roanne - Clermont-Ferrand (via N7/N82/A89): 127 km (dont 113 km sur autoroutes) - 1H20 (estimation)
La prolongation de l'A89 fin 2012 mettra Lyon à moins d'une heure de Roanne et achèvera l'autoroute reliant Bordeaux à Genève via Lyon. Les travaux ont débuté le par le creusement d'un premier tunnel souterrain de 4 kms à Violay. D'une distance de 49,5 km dont 31,5 dans la Loire, cette portion autoroutière reliera Roanne à la Tour-de-Salvagny à l'entrée de Lyon via Balbigny et Tarare, un chantier de 1,3 milliard d'euros.
Voies ferrées
La Gare SNCF est dotée depuis l'été 2009 d'un espace de vente nouvelle génération. 3 300 voyageurs y empruntent chaque jour 86 trains.
- Lyon Part-Dieu (1H05), Clermont-Ferrand (1H15), Saint-Étienne, (1H10), Tarare (35 min), par liaisons directes TER Rhône-Alpes
- Paris via
- Le Creusot (par autocar) + TGV (3H15)
- Lyon Part-Dieu + TGV (3H30)
- Vichy + TEOZ (4H00)
Depuis le 9 décembre 2007, la gare a une desserte cadencée comme l'ensemble du réseau TER Rhône-Alpes.
En 2008, le trajet Lyon-Roanne a comptabilisé 1 476 557 voyageurs (+ 29% sur 1 an).
Pour faire face à l'engorgement de la ligne TGV Paris-Lyon, plusieurs dossiers sont à l'étude:
- un nouvel axe TGV-Sud passant par Orléans-Bourges-Nevers avec d'ici 2020 - 2023, une gare de raccordement située à Roanne où à une cinquantaine de kms au nord, un projet soutenu par l'association "TGV Grand Centre Auvergne" à laquelle la ville participe. Roanne serait ainsi à 2H30 de la Gare de Paris-Austerlitz.
- une liaison transversale Alpes-Atlantique (projet ALTRA),
- l'électrification de la ligne Nantes-Lyon (proposition RACCO).
Avion
- Aéroport International de Lyon Saint Exupéry
- Accès route via Lyon - 120 km ( dont 49 km sur autoroutes) - 1H45
- Accès train via Lyon Part-Dieu - Durée train 1H15 + Correspondance + Durée navette 0H35
- Aéroport de Saint-Étienne - Bouthéon
- Accès route - 75 km ( dont 63 km sur autoroutes - sortie 9 ) - 1H00
- Aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne
- Accès route - 126 km ( dont 112 km sur autoroutes) - 1H30
- Aéroport de Roanne-Renaison (Bois Combray, code IATA : RNE, Code OACI : LFLO). Il fait l'objet en mars 2009 d'une rénovation et d'une mise aux normes avec une nouvelle tour de contrôle.
Accès fluvial
Après avoir chargé pendant plus d'un siècle des millions de tonnes de charbon et de céramique, de sucre et de phosphate, de sable de Nemours, d'eaux minérales de Saint Galmier, de pâte à bois pour France Rayonne, de céréale et d'argile, le port cesse toute activité commerciale le 1er juin 1992. Il se reconvertit en 1993 vers le tourisme. Il est idéalement placé à moins de 5 mn à pieds des commerces du centre de la ville et géré par le Capitaine Hervé Pételet.
Avec une renommée aujourd'hui internationale, le prix d'amarrage y est un des moins chers de France. En 2002, plus de 300 bateaux de plaisance venus de toute l'Europe ont franchi l'écluse et fait escale dans la ville. Le port dispose d'une centaine d'emplacements.
La navigation à Roanne sur la Loire et les canaux par Paul Bonnaud [5]
Transports en commun
À la fin du XIXe siècle, la desserte entre les différents quartiers de la ville se fait par des voitures publiques tirées par deux chevaux. Face au développement de la population, on installe trois lignes de tramway (Les Canaux-gare du Coteau, Saint-Clair - Cimetière, Carrefour - gare de Roanne). Les trams sont inaugurés le 1er janvier 1901. Il serviront jusqu'au 28 novembre 1949. Les premiers autobus font leur apparition en 1934.
La ville et la communauté d'agglomération avec le réseau de la "STAR" dispose d'un service de transports en commun très dense, géré par Veolia Transport et son directeur Patrick Charollois. Au , le ticket à l'unité est vendu 1.15 €, le coupon mensuel à 29€ et la carte annuelle "liberté" à 15€ (sous certaines conditions).
Un pôle d'échanges (accessible aux personnes à mobilité réduite) du côté du quartier Mulsant, adossé à la gare, regroupe l'ensemble des transports urbains et interurbains ainsi que le bus assurant la desserte avec la Gare du Creusot TGV en 1H30. La gare routière abrite 9 lignes régulières (sur les communes de Balbigny, Neulise, Saint-Martin d'Estréaux, Ambierle, Renaison, La Gresle, Perreux, St-Alban-les-Eaux, St-Just-en-Cheval, St-Germain-Laval, Boën, Charlieu, Vougy, Chauffailles, Briennon) et 5 scolaires. En 2008, on estime à 18 000 le nombre d'entrées et de sorties quotidiennes sur le site du pôle d'échanges.
Administration
Municipalité
Conseil municipal
Depuis mars 2008, il est composé de :
- 14 adjoints :
Marie-Hélène Riamon (1ère adjointe, finances), Jean-Philippe Madani (éducation et nouvelles technologies), Suzy Viboud (culture), Louis Gonnelli (sécurité et tranquillité publique), Pascale Vialle-Dutel (sports), Saïd Ayachi (urbanisme), Annie Fassolette (famille et petite enfance), Christian Prat (voirie, déplacements et accessibilité), Catherine Hary (jeunesse, éducation populaire et vie des quartiers), Samuel Jabrin (emploi, économie et coopération décentralisée), Françoise Pelletier-Travard (personnes agées et CCAS), Philippe Serreau (citoyenneté et vie associative), Joëlle Argot (communication interne et externe, personnel), Norbert Gipon (vie des quartiers), ces trois derniers étant également adjoints de quartier.
- 15 conseillers municipaux pour la majorité :
Christian Avocat (relations avec Grand Roanne Agglomération), Elisabeth Roche (santé et relations avec le centre de détention), Dolorès Ponramon (lutte contre les exclusions, la précarité et les discriminations), Alain Guillemant (les anciens combattants et les relations avec le Conseil Général), Emmanuel Maurin (environnement et espaces verts), Maurice Durand (service funéraire public), Chantal Bravard (embellissement de la ville), Giuliana Maestracci (habitat, logement et jumelage), Jeannine Bernay (les handicaps), Paul Paput (commerce et artisanat, Président d'ARCADIA), Hicham Mohcine (jeunesse et vie étudiante), Yoann Anselmini (la famille), Françoise Dessale (patrimoine, foncier et assurances), Yildiz Bingol (mieux vivre ensemble), Jean-Pierre Moal (commande publique, appels d'offres et commissions de sécurité).
- 9 conseillers municipaux d'opposition :
Yves Nicolin, Jean-François Vial, Annie-Claude Souchon, Brigitte Durantet, Monique Guillermin, Christian Maisonneuve, Antoine Gerdaoui, Roland Mignard, Rose Malderieux.
- Les indemnités mensuelles brutes allouées aux membres du conseil municipal sont: 4.224,50 euros pour Mme. le Maire, 1.288,90 euros pour les adjoints et 156,70 euros pour les conseillers.
- En avril 2008, le nouveau maire choisit Dominique Desnoyer comme Directeur de Cabinet. Ce dernier originaire de Charlieu est titulaire d'un BTS de technicien agricole. Il avait déjà oeuvré entre 1995 et 2001 aux côtés de Jean Auroux. Il était auparavant directeur général des services à la Mairie de Thiers.
- En juillet 2008, Richard Gandard est nommé Directeur Général des Services. Ce fonctionnaire du Ministère du Budget, diplômé en Droit, Comptabilité et Informatique, et de l'École nationale des impôts, a occupé les postes de Directeur Général des Services de Stains et Aurillac, et les fonctions de Secrétaire Général au Conseil général de Seine-et-Marne.
- Le 20 décembre 2008, Jean Auroux est fait maire honoraire par la municipalité de Roanne.
Politique
Après les années "Auroux" (1977-2001) et un sextennat sous Yves Nicolin (UMP), la ville revient à gauche en 2008 avec Laure Déroche (PS). Elle remporte au 2(nd) tour les élections municipales du avec 52,07% des suffrages face au maire sortant Yves Nicolin (UMP) avec 47,92%[6]. Yves Nicolin déclarera mettre sa défaite sur le compte de la mauvaise image du Président Sarkozy après son divorce-remariage éclair [7]. Les résultats du 1er tour : Déroche Laure 49.45% ; Nicolin Yves (UMP) 45.31% ; .Chetail Norbert (MPF) 5.24%
La première alerte pour Yves Nicolin s'est produite aux législatives du . L'ancien maire, conserve alors de justesse son siège de député sur la 5ème circonscription de la Loire (50,67% contre 49,33%), bien que déjà devancé sur les bureaux de vote de la ville par Laure Déroche[8].
Aux présidentielles de 2007, Roanne s'est prononcée pour Nicolas Sarkozy par 50,49% des voix contre 49,51% pour Ségolène Royal[9].
Intercommunalité
Grand Roanne Agglomération regroupe les communes de Roanne, Riorges, Mably, Le Coteau, Villerest, et Commelle-Vernay, soit 68 190 habitants (données du recensement 2009).
Depuis le 18 avril 2008, elle est présidée par Christian Avocat, 65 ans, ancien 1er adjoint de Jean Auroux.
Cantons
La ville est subdivisée en 2 cantons, Roanne-Nord administré par le conseiller général Alain Guillemant (PS) et Roanne-Sud administré par le conseiller général Bernard Jayol (PS).
Budget et Fiscalité
- Le compte administratif de la Ville validé par le Trésorier Public fait apparaître une baisse de la dette de 30% entre 2001 et 2008 ainsi qu'un excédent budgétaire de 12 M d'Euros au 31 décembre 2007.
- Au 31 décembre 2007, l'encours de la dette de la Ville est de 30 millions d'euros, dont 65% à taux fixe. Par ailleurs la municipalité garanti 60 millions d'euros pour le compte d'organismes extérieurs comme Roanne Habitat.
- La municipalité emploie en 2008, quelques 700 agents. Cette même année, les PV dressés par la Police Municipale s'élève à 622.000 €.
- Le 19 décembre 2008, la ville rend public l'audit de ses finances [10].
- Le 27 janvier 2009, la municipalité contrairement à ses engagements de campagne, annonce une hausse de la fiscalité de 5% pour les taxes d'habitation et du foncier bâti.
- En 2009, le budget primitif s'établit à 81,6 millions d'euros, dont 50 millions pour le fonctionnement et 31,5 millions pour l'investissement. Par fonction, il se réparti ainsi: Aménagement et services urbains environnement 28,38% - Logement 1,94% - Famille 0,94% - Interventions sociales et santé 5,95% - Sport et jeunesse 6,64% - Culture 6,05% - Enseignement et formation 5,95% - Sécurité et salubrité publique 1,03% - Services généraux 17,86% - Action économique 1,43% - Non ventilables 24,29%.
- En 2009, la municipalité verse 338.116 euros à 91 associations scolaires, sportives, culturelles, aux anciens combattants et aux usagers du centre de jeunesse Pierre Bérégovoy.
Immobilier et urbanisme
Le prix moyen du m² à Roanne en 2009 s'établit ainsi (Extrait de "l'argus de l'immobilier" du Nouvel Observateur du 12 avril 2009) :
Type de logement | 2007 | 2008 | 2009 |
---|---|---|---|
Appartement Ancien (€/m²) | 1 356 | 1 301 | 1 215 |
Appartement Réhabilité (€/m²) | 1 448 | 1 389 | 1 297 |
Appartement Neuf (€/m²) | 2 498 | 2 396 | 2 238 |
Loyer Appartement (€/m²/mois) | 6,4 | 6,2 | 6,7 |
Maison Achat (€/m²) | 1 882 | 1 878 | 1 534 |
Loyer Maison (€/m²/mois) | 5,5 | 5,7 | 5,7 |
- Dans une note de conjoncture, la CNAB Loire souligne qu'un nouveau cycle baissier est entamé depuis la mi-2007. Les experts prédisent une première baisse moyenne des prix comprise entre 3% et 5% sur 2008 / 2009.
- En 2008, le salaire moyen d'un couple roannais empruntant au Crédit Immobilier de France est de 2.300 Euros.
- En 2008, on compte sur l'agglomération de Roanne, 32 500 résidences principales dont 6 400 logements sociaux soit 23% du parc (loi SRU). Le parc locatif social est réparti entre trois principaux bailleurs: l'Office publique Roanne Habitat (4 413 logements), le Toit Familial, organisme HLM privé (1 747 logements) et Loire Habitat, Office publique départemental (314 logements).
- "Roanne Habitat" (ex OPAC), dirigé par Marc Patay, projette cent vingt nouveaux logements à loyers modérés au faubourg Clermont d'ici 2010. L'organisme est créé en 1955. Il gère sur la région de Roanne près de 4.800 logements. Son taux de vacance de 16% il y a 10 ans est tombé à 6% en 2008.
- En mars 2009, l'indicateur CLAMEUR (connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux) indique une stabilité du coût des loyers à 6,3 €/m2
Quartiers
Depuis juillet 2008, pour favoriser la démocratie participative, les huit quartiers (Clermont, Mulsant, Paris, Arsenal, Le Parc, Charlieu, Bords de Loire, Centre), disposent chacun d'un "conseil de quartier" de 40 membres résidents élus pour deux ans (24 volontaires, 8 issus des listes électorales, et 8 représentants des associations, institutions et professionnels). Ils sont chacun dotés d'un budget annuel maximum de 5.000 Euros.
- L'Arsenal
Le plus récent des quartiers de Roanne. Comme son nom l'indique, voit le jour avec la décision le 13 octobre 1916 d'Albert Thomas, alors sous-secrétaire d'État à l'armement, de créer à Roanne un atelier pour produire des obus et des canons lourds. Le projet et la réalisation sont confiés à l'ingénieur Charles Emile Hugoniot. Le 7 janvier 1917 les maires de Mably et des communes environnantes sont informés par le Sous-Préfet de la construction d'un futur Arsenal. Annonce mal accueillie car l'état demande de créer les infrastructures d'une ville: égouts, rues, abattoirs, tramway, écoles, police, octroi etc...André Citroën fit un court passage à Roanne (locataire au château de Mably et non pas au Château de Matel après avoir occupé la villa de la Martinière) où il supervisera avec une partie de son personnel parisien l'installation d'une chaîne de production entre juin et novembre 1918, ses usines du quai de Javel étant menacées par les Allemands. (En 1919 A.Citroën, absent de Roanne, achète et revend 6 mois plus tard le château de Mâtel) L'Arsenal compte 3 bâtiments - Somme, Verdun, Marne sur les cinq prévus. À l'armistice de 1918, l'Arsenal n'a pas atteint son objectif de production car il est encore en construction ainsi que ses cités. Il était alimenté par une importante centrale thermique, par le chemin de fer et par l'eau avec la construction d'un port, vers Bonvert. C'est à partir des années 1950 et l'extension de Roanne que le quartier de l'Arsenal va se développer par la construction de maisons et lotissements sur Mably. Les cités ouvrières situées sur les communes de Mably et de Roanne furent construites en même temps que l'établissement à partir de 1917.Celles de Mably furent remplacées par des HLM et des lotissements à partir de 1972.73 et les maisons de la cité Roanne vendues dans les années 90.
Le 1er janvier 1920 l'Arsenal met à disposition de la ville de Roanne les locaux de son école publique ouverte en octobre 1918.
- Faubourg Mulsant
du nom de Jean-Pierre et Sébastien Mulsant, fils de Jeanne-Marie Chevrot et d'Étienne Mulsant "père" (1733-1795), Député, ancien conseiller du Roi, industriel à Thizy.Ce dernier introduisit le coton dans le tissage à la place du chanvre.
En 1817, les 2 fils collaborent à l'achat à la limite du marais de terrains pour y construire de petites maisons individuelles surnommées les " Baraques" (dans le bas de l'actuelle rue Mulsant) où seront installés leurs ouvriers tisseurs. Jean-Pierre fait faillite, et Sébastien devient en 1796 maire de Mably.
En 1863, la Mairie de Roanne obtiendra l'annexion de ces terrains qui prendront officiellement le nom de faubourg Mulsant.
Le quartier voit l'arrivée des Frères Montgolfier en 1823. Ils construisent une papeterie au-dessus de la rivière du Renaison et installe au début de la rue Mulsant un entrepôt. Les papiers fabriqués par les Montgolfier ont pour emblème un phénix. C'est ce nom que Roanne donnera au dépôt qui depuis 1846 a été transformé en orphelinat par les sœurs Saint-Charles.
Le réseau des CFDL (Chemin de Fer Départementaux de la Loire) voit le jour en 1901 avec le chemin de fer de la Côte et l'ouverture de la 1ère ligne Roanne-Boën. En 1909, il relie Renaison, puis Vichy en 1910. On surnomme ce train le "Tacot": il part de "l'Octroi" situé aux Canaux au faubourg Mulsant. En 1936, la CFDL est raccordée à la gare de Roanne et le départ déplacé au 22 rue Mulsant. En 1935 la construction du pont autoroutier des Promenades Populle supprime le passage à niveau de la voie SNCF vers Lyon et Saint-Étienne. Dès 1933 apparaissent les premiers autobus. Ils marquent la disparition progressive de la CFDL.
Aujourd'hui la vie commerçante du quartier a beaucoup décliné, après l'ouverture fin 1993 à l'entrée de Riorges du centre commercial "Les Portes de Riorges" avec l'hypermarché E.Leclerc. Il reste néanmoins rythmé chaque dimanche matin par le marché de la place Victor Hugo. Les commerçants réunis dans l'association "Mulsant-Canaux" rencontrent la Mairie en juillet 2008 pour lui proposer des idées destinées à redynamiser le quartier: zone bleue, rénovation de l'habitat, espaces verts, résidences pour personnes agées.
Depuis le 7 mai 2008, le quartier est relié par une passerelle donnant entre le nouveau pôle d'échanges et la gare de Roanne.
- Mâtel
Sa croissance récente dans l'histoire, est liée aux implantations industrielles autour du bassin de l'Oudan avec notamment les papeteries Navarre et la société "le Cuprotextile" fondée le 29.01.1925 avec la participation de l'entreprise "GILLET & Fils" fondée vers 1837 par Gillet François. La société "France-Rayonne" arrivera plus tard. En 1928, les enfants de la citée "Gillet" allaient à l'école primaire de l'Arsenal par le chemin des écoliers jusqu' à la création dans les années trente de l'école route de Charlieu. Elle marque le début du développement du quartier de Mâtel. En 1957, l'école de la Livatte ouvre ses portes, mais sommes nous encore à Mâtel??
- Faubourg de Paris
Un ancien marécage. Le quartier se développe après 1750, quand Trudaine, un des créateur du réseau routier en France décide l'aménagement de la route entre Paris et Lyon, future Rue Nationale puis Route nationale 7.
- Faubourg Clermont
Il se développe vers 1830, une fois installée une passerelle permettant de franchir la rivière du Renaison. Le quartier débutait rue Brison où se trouvait l'importante manufacture de quincaillerie et fabrique de boutons de Joseph et Michel Alcock. Des tanneries comme Fortier Beaulieu et Desbenoit s'installèrent le long de la rivière du Béal, affluent du Renaison. Une filature pris place en 1830 en bordure du Collège Jules Ferry: le bâtiment subsiste toujours comme centre administratif du collège.
Signalons la rue du Moulin à Vent ainsi dénommée par la présence d'un moulin construit en 1705 entre les rues de Clermont et l'impasse des Tisseurs. C'était une tour de 8 m de haut et 6,50 m de diamètre extérieur. Son emplacement figure sur un plan des propriétés de la Comtesse douairière de la Feuillade, en 1759, avec cette mention: "Où fut un moulin à vent". Il a donc depuis été démoli. Des traces du passé ne demeure aujourd'hui qu'une haie de charmille, dans le jardin du n°5 de l'impasse des Tisseurs, encore appelée aujourd'hui "la maison du moulin à vent".
Le faubourg Clermont a longtemps hébergé une population immigrée d'Afrique du Nord dans les grands ensembles HLM du Mayollet. Dans les années 1980/90 il a fait l'objet de nombreux travaux de démolition et de réhabilitation. Le quartier permet de rejoindre l'autoroute A89 en direction de Thiers et Clermont-Ferrand.
- Parc des Sports
En 1957, on pose la première pierre du "Baticoop" dans le quartier du Parc des Sports. C'est ce que l'on a appelé les "cités-jardin", des logements autour d'un espace vert. C'est dans ce quartier que dans les années 1970 s'implante l'usine "Michelin".
Justice
Avec le projet de réforme 2007 de la carte judiciaire et la fermeture du Tribunal de Montbrison, le Tribunal de Grande Instance de Roanne voit sa position renforcée.
- On trouve dans la cité roannaise un Tribunal d'Instance, un Tribunal de Commerce , un Conseil de Prud'hommes et un Tribunal des affaires de Sécurité sociale (219 affaires traitées en 2008 par le TASS).
- Le barreau de Roanne présidé par Maître Henri Christophe, réuni 41 avocats.
- Un centre de détention dans le quartier de Mâtel accueille 600 détenus (dont 90 femmes) et emploie 250 personnes. Il est inauguré le 19 janvier 2009 par le Garde des Sceaux Rachida Dati et le 1er ministre François Fillon. Les 14 premiers détenus sont arrivés le 28 janvier 2009.
L'histoire de la ville est étroitement liée à celle de ses prisons: de Mandrin qui s'évada en 1754 de la prison du château à Claude Berri qui tourna des scènes du film "Uranus" en 1989, dans les cellules désaffectées de la rue Jean Macé [11] [12].
L'année 2008 en chiffres
424 157 €, le budget des juridictions roannaises; 738, le nombre de jugements prononcés par le tribunal correctionnel; 299, le nombre de couples en instance de divorce ou de séparation; 197, le nombre de mineurs délinquants convoqués devant le juge des enfants; 66, le nombre de suspects mis en examen par le juge d'instruction; 21, le nombre de personnes placées en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention; 4,4 mois, le délai moyen de jugement, toutes affaires confondues du TGI de Roanne.
Police et Sécurité
- La gendarmerie de Roanne installée à la caserne Combe est dirigée depuis juin 2008 par le capitaine Éric Bichaud. La compagnie compte 120 personnes réparties en cinq communautés de brigades, un peloton de surveillance et d'intervention et une brigade de recherche.
- La Police Nationale de Roanne, est dirigée depuis février 2009 par le commissaire Maxime Ribar, 47ans; auparavant en poste à Thonon-les-bains, il a derrière lui un passé de 22 années dans l'administration pénitentiaire.
- Selon les chiffres de la Police Judiciaire rendus publics le 26 juin 2008 par Le Figaro, on dénombre en 2007, à Roanne, 150 actes de violence par coups et blessures volontaires et 43 vols avec violence, soit un taux de violence pour 1 000 habitants de seulement 2,83 % (contre une moyenne nationale de 5,93 %).[13]
Jumelages
|
|
Population
Fiscalité
Selon l'hebdomadaire le Point du 5/02/2009, la commune se classe 15ème commune du département de la Loire par le taux du niveau de revenus de ses habitants (parmi les revenus supérieurs à la tranche fiscale de 97500 euros, 121 foyers fiscaux ont déclarés en moyenne en 2008, 203017 euros de revenus annuels). Au niveau national elle est la 826ème ville des contribuables les plus aisés de France [14] [15].
Etat Civil
En 2008, la ville a enregistré 3434 actes (en baisse par rapport aux années précédentes). Les divorces passent de 105 en 2005 à 68 en 2008. On compte 956 décès (6 de moins qu'en 2007). 1962 enfants (1003 garçons et 959 filles) ont vus le jour en 2008 (40 de moins qu'en 2006) et 339 actes de reconnaissances pour les enfants nés hors mariage ont été établi.
Enseignement
Listes des écoles: maternelles, primaires, collèges, lycées, secteur public et privé
Ecoles maternelles publiques: Arsenal, Berthelot, Carnot, Deux Faubourg, Fontquentin, Fuyant Oudan, Jules Ferry, Lakanal, Larochette, Livatte, Marengo, Mâtel, Mayollet, Wilson, Ecoles maternelles privées: Aqueducs, Saint-Paul, Écoles primaires publiques : Arsenal, Coutaret, Elie Vieux, Fontquentin, Fuyant Oudan, Jules Ferry, Jean Rostand, Larochette, Marengo, Mâtel, Mayollet, Paul Bert, Écoles primaires privés : Saint Michel, Notre-Dame-des-Victoires, Saint-Paul, Collèges publics : Jules Ferry, Jean de la Fontaine, Albert Thomas, Collèges privés : Saint-Paul, Saint-François d'Assise, Lycées publics : Jean-Puy, Carnot et Albert Thomas (général et technique), Lycées privés : Saint-Paul, Saint-François d'Assise, Arago (professionnel). |
Le pôle Sampaix-Carnot vient de faire l'objet de travaux importants pour 58 millions d'euros. Pour la rentrée 2008 / 2009, les effectifs attendus sont de 340 élèves au lycée Sampaix et 560 au lycée Carnot, qui lui, propose en outre 1) une filière STI (Sciences et Techniques industrielles): Productique, Systèmes motorisés et mécanique auto, électrotechnique 2) BTS conception des produits industriels, mécanque et après-vente auto 3) CAP MVA 4) BEP Conduite et services dans le transport routier 5) BEP métiers de la mode 6) BEP électrotechnique 7) BEP MPMI, MSMA, MVM 8) BAC Pro SEN, EEEC, MEI, métiers de la mode, Technicien usinage.
Le lycée Jean-Puy [16] accueille près de 1 000 élèves et 100 professeurs.
En 2008, selon le ministère [17], le lycée public Carnot obtient 88% de réussite (130 élèves présentés) au baccalauréat général, les lycées Jean-Puy (319 élèves présentés) et Albert Thomas 87% (268 élèves présentés). Du côté des lycées privés Saint Paul (80 élèves présentés) obtient 96% et Sainte Anne (37 élèves présentés) 78%
En 2009, le Conseil Général de la Loire lance un concours d'architecte pour la restructuration du collège Jules Ferry.
La Région décide un chantier de 30 millions d'euros pour la rénovtion du Lycée Jean-Puy de 2011 à 2015 et une première tranche de 8 millions d'euros pour le Lycée Albert Thomas en 2012-2014.
Enseignement supérieur (IUT)
L'Université Jean Monnet de Saint-Étienne a décentralisé une partie de ses enseignements à Roanne.
L'Université Lyon I Claude Bernard, l'école d'ingénieurs l'ISTIL est présente à Roanne depuis 1992 avec un Département Systèmes Industriels (productique) et le soutien financier de Grand Roanne Agglomération et de la CCI du Roannais.
Le CUR, Centre Universitaire Roannais dirigé par Mr. Salah Khennouf propose également:
- Le Diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU), équivalence du baccalauréat,
- Le Diplôme Universitaire préparatoire aux Professions de Santé (DUPPS) qui permet aux bacheliers de préparer en un an l'examen d'entrée à l'IFSI ( Institut de Formation aux soins infirmiers).
- Le Diplôme Cycle Préparatoire aux métiers de l'Ingénieur (CPMI) qui facilite une orientation vers les écoles d'ingénieur de l'ISTASE (Télécom Saint-Étienne), l' ITECH et l'ISTIL. Ce dernier enseigne avec 10 professeurs et des intervenants du monde industriel local.
A la rentrée 2008, l'Université Jean Monnet propose à Roanne aux titulaires d'une licence, une nouvelle formation de Master (2ans) en génie industriel, autour de la découverte et de l'apprentissage de l'utilisation des outils d'aide à la décision pour la conception et le pilotage des processus industriels.
La communauté d'agglomération va se doter en 2009 d'une agence pour le développement de l'enseignement supèrieur.
Formation professionnelle
L' A.F.P.A. de Roanne emploie 35 formateurs et agents de service qui accueillent jusqu'à 200 stagiaires dans des domaines divers comme le tertiaire, l'industriel ou la restauration.
Économie
De Roanne, on connait souvent sa gastronomie et son textile...
Emploi
Nb. demandeurs emploi(1) | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jui | Juil | Aoû | Sep | Oct | Nov | Dec |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
année 2008 | 4.543 | 4.341 | 4.223 | 4.039 | 3.968 | 3.915 | 4.090 | 4.567 | 4.559 | 4.679 | 4.760 | 4.864 |
Nb. demandeurs emploi(1) | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jui | Juil | Aoû | Sep | Oct | Nov | Dec |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
année 2009 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
(1) Demandeurs d'emploi de catégorie 1 sur le bassin d'emploi de Roanne
Commerce
On distingue 4 grands pôles commerciaux:
- Le centre-ville avec les rues de la République (près de la gare), Jean-Jaurès, Alsace Lorraine, Brison, et les voies piétonnes, Charles de Gaulle et Maréchal Foch; on y trouve pour la plupart des enseignes de franchisés.
Les commerçants sont regroupés dans l'association "Vitrines de Roanne", particulièrement active; Présidée par l'assureur Paul-Eric Dupont, elle a reçu en janvier 2008, le pannonceau d'or récompensant au niveau national les unions commerciales les plus innovantes et entreprenantes.
- Le "Centre Saint-Louis", le plus récent, implanté en centre-ville ("Carrefour market") et galerie commerciale,
- "Les Portes de Riorges", implanté sur la commune limitrophe de Riorges (Hypermarché Leclerc et galerie commerciale),
- Zone commerciale (la plus importante) sur la commune limitrophe de Mably en bordure de N7 (hypermarché Carrefour et zone commerciale).
Dans le magazine l'Express du 18 décembre 2008, Mme le Maire s'engage à rénover les rues piétonnes, la place des Promenades Populle, la place du Marché et celle de l'Hôtel de Ville à partir de 2010.
Hier
- La bonneterie Roannaise
L'industrie textile semble naitre à Roanne au début du (XIXe siècle) dans le quartier Mulsant (qui appartient alors à Riorges). Jean-Pierre Mulsant, originaire de Thizy, achète des terrains du clergé devenus biens nationaux sous la Révolution et y implante les premiers logements-ateliers nommés "baraques Mulsant". Jean-Pierre Mulsant connaissant quelques difficultés financières, son frère Sébastien reprend l'affaire sous l'Empire.
Plus tard, des juifs s'installent à Roanne vers 1920, fuyant la Pologne et la crise économique qui sévit dans les pays de l'Est. En 1930, la faillite des établissements "Gillet-Thaon", la plus grande usine de la ville qui employait une grande partie de ces immigrants est à l'origine de ce que certains appellent "La bonneterie juive Roannaise". Sans travail quelques juifs achètent ou louent leurs premières machines à tricoter. Après quelques mois, des ateliers sont créés et des ouvriers juifs recrutés à Paris viennent grossir les rangs de la communauté. La bonneterie fera les beaux jours d'entreprises comme Jean Girard, Prost, Griffon, ou Dévernois,
- Le tissage avec les usines Déchelette, Gautheron, Bréchard, Delorme, Giraud, Deveaux, ...
- Le textile avec
- Les ARCT (Ateliers Roannais de Confection Textile) disparus en 1975.
- France Rayonne, spécialiste du textile articiel (Rayonne, puis fibrane et non-tissé) fabriqué à partir de pâte de bois selon la méthode mise au point par le baron Hilaire de Chardonnet à la fin du (XIXe siècle), la plus grosse usine d'Europe dans ce secteur avec près de 800 employés. Cette usine, devenue Textiles Artificiels du Centre (TADC), puis Centre de Textiles Artificiels (CTA), puis Rhône-Poulenc-Textiles (RPT), ferme à la fin des années 1980 et est détruite en 1989.
- Les ets Désarbre, Dévernois, Carré Blanc...
Au passage, signalons que le tissu "Vichy" popularisé dans les années 1950 par Brigitte Bardot est d'origine roannaise notammment grâce à Lucien Langénieux, technicien du tissage, inventeur et représentant la firme suisse Rüti, qui propose dès 1920 un métier automatique très performant à quatre couleurs.
- Giat-Industries: L'Arsenal est créé en 1917 au cours de la 1ère guerre mondiale, pour fabriquer des obus et des canons. Dans les années 20 il cessera la production d'obus pour fabriquer des Wagons et réparera les camions en retour du front. Après le guerre de 40 l'Arsenal fabriquera des mortiers (Brandt) de 60, 80, 90, 105, 120.... des machines-outils (tours Cazeneuve G36 et outilleurs TB43 et TC102, fraiseuses , perceuses, tours LIP, etc..)des vélos, des tracteurs (Société Française type HV1 & FV1) , beaucoup de productions civiles pour remettre la France sur pieds. Il se spécialisera par la suite en la réparation des blindées Américains qui restaient de la guarre de 40 (Dodge,moteurs Cadillac, GMC,M44, M21,....) et dans la fabrication des chars notamment vers 1950 avec les AMX-13. Les véhicules en réparations sont alors des Patton et des EBR Panhard. Les 30 tonnes commencerons en 1963 et les 10 tonnes vers 1970. Dans les années 1980, l'effectif de l'Arsenal comptera jusqu'à 3 000 personnes. L'entreprise est devenue Nexter Systems en 2006,
- Les papeteries Navarre, leader français de l'enveloppe aujourd'hui détruites, étaient alimentées par le canal tout proche,
- La Métallurgie avec Démurger, créée en 1924 par Pierre Démurger, puis dirigée successivement par son fils Jacques et petit-fils Jean-Pierre. L'entreprise est leader mondial des lames de scies à métaux dans les années 1970; Elle devient ULTRA-Diam à la fin des années 1990 et est en redressement judiciaire le 29 février 2008.
Le 18 juin 2008 le groupe allemand Döring-Guhema installé à Hockenheim sauve une nouvelle fois l'entreprise qui est rebaptisée "Ultra Nova SAS". Dirigée par Mr Claude Waltz, elle produira aussi des scies bi-métal avec un effectif de 94 salariés (sur 150 auparavant et près de 600 dans les années 80).
La ville a subi une profonde crise économique dans les années 1970 lorsque l'État diminue ses activités d'armement. Dans le textile c'est aussi la crise avec le début de la concurrence étrangère à bas coûts.
Aujourd'hui
- Nexter Systems : 765 personnes fabriquent les véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), l' Aravis (blindé) et le CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie avec un canon de 155 mm), et rénovent les anciens AMX 10P et AMX 10RC.
En 2007, une commande ferme de 177 VBCI (sur un programme de 700) est passée par l'armée française. Les trois premiers sont livrés le 22 mai 2008, 200 autres le seront d'ici 2015. Concernant le CAESAR, Nexter Systems livre le premier exemplaire à l'école d'application de l'artillerie à Draguignan le 15 juillet 2008 ; L'Armée de Terre en recevra encore 7 en 2008, sur un total de 72 commandés en 2004. En 2009, la délégation générale pour l'armement lui commande 800 systèmes d'information terminaux pour équiper 400 VBCI. Le programme du char Leclerc s'est définitivement arrêté le 5 mars 2009.
Le site roannais dirigé par Dominique Guillet, produit en 2008 jusqu'à 10 véhicules par mois. En 2007, Nexter a réalisé un C.A. de 587 M€. En 2008 le C.A. est en retrait de 1,4% à 579 M€.
- Michelin, depuis 1974, le manufacturier fabrique dans cette unité des pneumatiques pour les véhicules très haut de gamme (890 salariés) - 12 000 pneus sont exportés par jour. En 2007, près de 4,5 millions ont été produits. Michelin, premier employeur privé, qui représente le quart de la taxe professionnelle collectée, investit en 2008, 5 M€ pour la modernisation du site. L'entreprise est dirigée depuis août 2008 par Pierre-Alexandre Anstett, 37 ans, ingénieur. Pour la première fois l'usine est en chômage technique pour 3 semaines en décembre 2008 puis en mars et avril 2009 afin de faire face à la crise automobile: l'objectif annuel de production 2008 est ramené à 4,03 millions de pneus, un déclin de près de 10%.
- Le textile avec par exemple "Bel Maille": entreprise de confection de textiles et de fabrication d'étoffes à maille : tissus à maille circulaire pour le prêt-à-porter, la lingerie, les maillots de bain. Tissus pour le sport (Lacoste) ; tissus techniques pour l'industrie automobile (Renault). La société revendue en janvier 2009 à Stéphane Ziegler (ex Rip Curl), est située sur la commune limitrophe de Riorges; elle emploie 110 salariés et réalise en 2008, 17 M€ de C.A. dont 35% à l'export et compte parmi ses clients des marques comme Zara, New-Man, Benetton, Zannier, Camaieu ou Etam.
Le tissage et la bonneterie sont aussi représentés par "Carré Blanc", "Dévernois" (400 employés dans le groupe dont 150 sur le site, 46,58 M€ de C.A. en 2008 (- 4%)), "Christian Cane", "Rhodamel", "Pauporté", "Marcelle Griffon" ou "Rotkopf".
- Agroalimentaire avec Valentin Traiteur (160 salariés) qui fabrique 28 millions de croque-monsieurs par an, la Chocolaterie du Coteau avec les papillotes Révillon,
- Escat : établissement spécialisé du commissariat de l'armée de terre, 250 personnes sous encadrement militaire, chargées de la maintenance lourde des matériels de guerre de l'armée française et de son approvisionnement en pièces détachées.
- Calorifloat (groupe Caloriver) : spécialiste dans la fabrication de vitrages isolants. Après Toul et Montpon-Ménestérol en Dordogne, le groupe s'installe à Roanne en 2009 sur 11 000 m2. Un investissement de 10 M€ avec dans un premier temps le recrutement de 61 personnes (et 120 à terme),
- Constructions soudées du Coteau (CSC) : fondées en 1936 et intégrée depuis 1986 dans le groupe Boccard. Elle développe son activité dans le domaine des cuves, vinicoles ou des cuves destinées à l'agro-alimentaire, l'agro-industrie ou la chimie. Elle emploie 60 personnes et réalise un C.A. de 10 M€[18],
- Gimaex : l'entreprise franco-allemande fabrique des véhicules de secours routier et d'incendie. Le groupe emploie près de 350 personnes (dont 100 à Roanne)[19],
- Intexa, installée en bords de Loire. L'entreprise avec près de 80 emplois se situe au premier rang des fabricants de tissus, qu'elle conçoit et fabrique à plus de 90% dans des usines ultra-modernes. Le 10 juillet 2008, le groupe Casino devient actionnaire majoritaire d'Intexa.
En 2008, le Tribunal de Commerce de Roanne enregistre 113 nouvelles procédures collectives contre 116 en 2007 et 121 en 2006.
Services et nouvelles technologies
(à compléter)
- Les centres d'appel - Transcom (410 salariés) qui assure le SAV de Télé2, mais aussi 9 Télécom, Expédia.fr ou Poweo - Laser contact.
- Steria: Plate-forme et opérateur global de services informatiques aux entreprises: une centaine d'emplois.[20].
- Le technopole Diderot,
- Le télépôle propose toute une gamme d'équipements et de services destinés à favoriser le développement de projets innovants. Il accueille déjà une quinzaine d'entreprises technologiques. Les acteurs de la filière numérique y sont regroupés au sein d'une association professionnelle "Loire Numérique".
La ville compte un Lions Clubs, de 32 membres, fondé par le docteur René Margotton et présidé en 2008 par Mr Bernard Demeure-Besson.
Lieux touristiques
(à compléter)
- Les Gravières aux oiseaux de Mably et Roanne.
40 ha uniques en bord de Loire pour découvrir la flore et la faune, avec observatoire, affûts, sentier pédestre, 2 étangs et espace muséographique: Des films sont projetés, un espace est dédié aux expositions. On trouve un castor, des perroquets, des libellules... Le site est ouvert tout l'été.
Une autre gravière existe à Roanne, entre le canal et la Loire avec 30 ha de plan d'eau pour observer les différentes espèces d'oiseaux.
- La visite du Donjon du château XIVe siècle chaque samedi matin en été.
Musée
Ancien hôtel de M. de Valence de Minardière, conçu par Lavoipierre, le bâtiment est acheté en 1892 par Joseph Déchelette. Le musée est créé en 1844 par l'archéologue Joseph-Antoine-Fleury-Léonard Mulsant (frère de Sébastien et Jean-Pierre créateur à Roanne du faubourg Mulsant). Il en fut le conservateur jusqu'à sa mort en 1851. Après la mort au front de Déchelette en 1914, sa veuve le céde à la ville en 1923.
L'amateur d'art et d'histoire verra les collections archéologiques de Joseph Déchelette et ses successeurs (art et artisanat celtique et gallo-romain), d'importantes collections artistiques du XVe au XXe siècle avec bien sûr plusieurs toiles de Jean Puy, mais aussi de Maurice Tête, Maurice Aubret, Michel Degenne, etc., une exposition permanente d'art africain sous les combles réaménagés, et une autre exposition permanente consacrée à la céramique artistique contemporaine. Enfin, il verra une collection de céramiques révolutionnaires inaugurée le 23 juin 1989 par le président François Mitterrand.
On peut aussi consulter de très nombreux ouvrages et documents dans la bibliothèque attenante, créée par Déchelette lui-même.
La conservatrice actuelle est Brigitte Bourret.
Monuments civils
.
- Donjon XIIe siècle, fait de galets de la Loire, plus ancien bâtiment de Roanne, partie intégrante du château. Vers 1674, il devient le Tribunal et abrite ses prisons, jusqu'en 1810 année de construction de la prison Jean Macé détruite en 1999. Classés monuments historiques en 1931 et acquis par la municipalité en 1997, le donjon avec la maison attenante abrite aujourd'hui l'office de tourisme. Le donjon se visite chaque samedi matin en été. Début 2009, il fait l'objet d'une restauration de sa façade et de sa charpente (qui abritera prochainement des antennes de téléphonie...) !
- La maison bourbonnaise: facilement reconnaissable avec ses colombages. Elle jouxte l'église Saint-Étienne. C'est sûrement une des plus anciennes maisons de Roanne. Elle fut longtemps un caveau de dégustation des vins de la Côte Roannaise. Elle est aujourd'hui le siège des réunions de l'Association des Amis du Musée et de la Médiathèque de Roanne (AMMR), section Histoire, Archéologie et Patrimoine, tous les samedis après-midi.
- L'Auberge des voyageurs sur le quai de l'Isle, où résidaient les passants avant d'embarquer sur la Loire jusqu'à la Révolution,
- Pont sur la Loire (de l'ingénieur de Varaigne) 1834),
Chaque année c'est sur le Pont de Loire qu'a lieu le traditionnel feu d'artifice du 14 juillet,
- Pont Pisserot, au-dessus du canal de Roanne à Digoin de l'ingénieur Léonce-Abel Mazoyer, en 1897. Il permet à la rivière Oudan de franchir le canal par-dessus, disposition très rare. Longtemps lieu favori de promenades des Roannais, on ne peut plus le franchir à pieds mais juste l'admirer en se baladant le long du canal.
- L'hôtel de ville : Jusqu'en 1874, c'est le couvent des Capucins. Au XIXe siècle, le Duc de Persigny - il repose à Saint-Germain-Lespinasse - ministre de l'intérieur convainc le maire Charles Bouiller de faire construire un nouvel hôtel de ville. Le projet du célèbre architecte parisien Edouard Corroyer s'achève en 1874.
Le premier conseil municipal se déroule le 27 octobre 1874 dans une salle qui deviendra plus tard la salle Charles de Gaulle. Aujourd'hui il s'y tient encore.
La fontaine place de l'hôtel de ville est l'œuvre de Charles-Louis Picaud. Elle rend hommage au maire François Populle qui avec l'aide de 20 000 paysans défendit la ville en 1814 face aux autrichiens. Cet acte de courage valut à Roanne la croix de la Légion d'Honneur sur décret de Napoléon III le 4 mai 1864.
- Hôtel de la sous-Préfecture de Roanne: C'est Jacques de Flesselles, intendant à Lyon de 1767 à 1789,dernier prévot des marchands de Paris, assassiné le 14 juillet 1789,qui fit batir cet hôtel pour y loger lors de ses passages à Roanne.
En 1767 Jacques de Flesselles fera appel au célèbre Architecte-Urbaniste Lyonnais Jean-Antoine Morand (futur créateur du quartier des Brotteaux à Lyon) pour la construction de cette magnifique demeure, qui fut terminée en1770. L'hôtel de la sous Préfecture abrite entre autres, un salon Louis xv octogonal à la décoration classé monument historique et comportant de très belles boiseries, un plancher marqueté et à chacune des quatre portes, serrure et clé représentant les signes d'un jeu de cartes. Ce salon était utilisé jusqu'en 1981,comme bureau du sous-Préfet.
Monuments religieux
- Église Notre-Dame des Victoires (ou église des Minimes): Une construction récente de l'architecte diocésain lyonnais Auguste Desjardins en 1864. De style gothique du XIIIe siècle, elle est construite dans un calcaire dur à grain fin réhaussé de lave de Volvic par endroits. Face au manque d'espace pour la célébration du culte au XIXe siècle, le cardinal Joseph Fesch qui venant d'être nommé évêque de Notre-Dame-des-victoires de Rome, souhaita que cette nouvelle paroisse se nomme ainsi. Elle présente un magnifique maître-autel, un rétable sculpté et des statues comme Notre-Dame de Pitié. C'est aussi la plus grande et la plus belle des églises de Roanne. Le clocher entrepris vers 1884 contient la plus grosse cloche de la ville (1 660 kg). En 1926, après avoir perdu la croix ornant sa façade, on lui ajoute une cloche supplémentaire.
- Église Sainte-Anne (patronne des tisseurs): achevée le 11 aout 1863, agrandie en 1890 suite à l'expansion du faubourg Mulsant grâce à l'activité du tissage. L'orgue a été restauré en 2000: Construit en 1865, c'est l'ancien orgue de chœur de l'église de Fourvière à Lyon dont Sainte-Anne hérite en 1894. Un incendie le 18 décembre 1978 endommage la sacristie et divers équipements (chauffage, sonorisation et éclairage), et noircit les murs et les voûtes de l'église. Le retable de Notre-Dame de Pitié de l'Église Sainte-Anne, autrement appelé le "Triptyque de la Passion", vient de faire l'objet d'une restauration dans les ateliers des musées de France à Versailles. Après 20 ans d'absence, il est exposé au Musée Déchelette. Cette pièce non signée est supposée dater de la fin du XVe siècle. On l'attribue à l'école franco-flamande.
- Chapelle Saint Michel: fondée en 1617 par le père Cotton, jésuite, confesseur d'Henri IV et Louis XIII et de son frère Jacques (Seigneur de Chevenoux). Ils construisent sur leurs deniers personnels une église pour le collège de jésuites, actuel lycée Jean Puy ouvert en 1611. Le père Cotton et son frère y sont inhumés dans la crypte centrale. Elle est représentative du style jésuite de l'époque, selon les plans de l'architecte Étienne Martelange. Elle est inspirée par le modèle des églises italiennes du XVIe siècle. Vous apprécierez le maître autel en mosaïque de marbre polychrome avec deux tabernacles du XIXe siècle, les boiseries des stalles du XIXe siècle, la chaire en bois sculptée, la statue en bois peint de Louis de Gonzague, le tout, classé par les Beaux-Arts. Dans la sacristie encore, la grande crédence du XVIIIe siècle et la cloche en bronze du XVIIe siècle.
- Église Saint-Étienne: en pierres dorées et roses, en forme de croix latine. La plus ancienne paroisse de Roanne aux abords du Château. Initialement elle a été construite vers 1343 par Alice de St-Haôn (dîtes de la Perrière) héritière d'une des deux seigneuries dominantes de l'époque avec les comtes de Forez. Depuis elle fut détruite et reconstruite 4 fois. Son aspect actuel date de 1844. La sacristie est récente et remonte au début du XXe siècle obligeant la destruction de certaines demeures attenantes.
- Église Saint-Louis (1881): Église à trois nefs, dans le style roman du XIIe siècle avec une façade de pierres de Volvic grises et de granit rose d'Ailly. Elle n'a jamais reçu les deux flèches initialement prévues .
- Chapelle Saint-Nicolas Du Port: construite par les mariniers en 1630 pour remercier le ciel d'avoir conjuré la peste de 1628. C'est un des plus vieux bâtiments de Roanne après le château. La Chapelle devient par la suite, un dépôt de grain, un bureau de poste, une habitation, ou encore un débit de boissons. Le Liger club de Roanne sollicite en 2008 la mairie pour la réouverture de ses portes à des fins touristiques. Elle est en effet à ce jour fermée au public.
Espace verts
- Place des Promenades Populle, du nom de François Populle, maire de 1808 à 1815 qui participa sur ses deniers personnels à son acquisition vers 1811. Le parc s'appelait avant "Cours du Roi de Rome".
On peut y voir le buste en marbre de François Populle réalisé par Nicolas Lescornel ainsi que le couple "les pauvres gens" de Charles-Louis Picaud. Après avoir hébergé le nœud central du réseau de bus, dans les années 1970, c'est aujourd'hui un parc agréable. Le kiosque à musique est toujours présent. Le jardin dispose d'un joli parc de jeux pour enfants.
- Square Baron du Marais non loin de la gare
- Parc des sports dans le quartier de Mâtel
- "Coulée verte" piétonnière le long du Renaison depuis presque son confluent avec la Loire jusqu'à Riorges (parc Beaulieu et sentier des Ecureuils) et au-delà.
- Les berges aménagées et le parcours pédestre et cycliste du canal (en direction de Briennon)...
Culture
Médiathèque
Voulue par le maire Jean Auroux, elle ouvre ses portes en 1997. Imaginée par l'architecte Jean-Louis Godivier, elle offre un lieu vaste et lumineux, pour la lecture, la découverte et l'échange. Elle met à la disposition du public plus de 120 000 documents imprimés, sonores audiovisuels et multimédia à emprunter et à consulter ainsi que des accès internet. Elle s'appuie sur des collections encyclopédiques et pluralistes et favorise l'accès aux différentes formes d'expressions culturelles.
Cinémas
- "Le Grand Palais" dans le quartier rénové de la gare propose 9 grandes salles (1 900 fauteuils),
Il remplace les cinémas "le Médian" et "le Palais des Fêtes". Ce dernier, en plus d'un cinéma, fut un dancing très fréquenté et un haut lieu du music-hall dans les années 1960/70 (Maurice Chevalier, Édith Piaf, Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Sylvie Vartan... s'y sont produits), avant de devenir uniquement un cinéma en 1976.
- "L'Espace Renoir" [21] classé "art et essai". Un collectif d'associations réunies sous le nom de "Ciné rivage" (800 adhérents en 2008) acquiert progressivement la salle ex-cinéma "Marivaux". "L'Espace Renoir" ouvre le 15 février 1989 avec la venue de Paul Grimault et la projection de son film "La table tournante". Le 22 septembre 1998, les locaux sont définitivement achetés, ce qui permet d'ouvrir une salle de 446 places; Elle est inaugurée avec la venue du roannais Pierre Chevallier (directeur de l'unité de programme fiction la Sept-Arte) et par la projection du film La Vie rêvée des anges. Le cinéma sera rénové durant l'été 2002, et inauguré par le cinéaste roannais Pierre Etaix, dont la grande salle porte aujourd'hui le nom. En 2008, le cinéma a enregistré 48000 entrées
L'histoire du cinéma à Roanne remonte à 1908, avec l'ouverture de la première salle, l'Eden, place de l'hôtel de ville. D'autres cinémas verront le jour comme le "Z", aujourd'hui remplacé par la discothèque "Le Thé Dansant", l'"Empire" rue Charles de Gaulle, disparu, le Médian (ex-Majestic, rue A. France) récemment fermé en 2007, et le "Marivaux" devenu l'Espace Renoir.
Théâtre
Un somptueux théâtre à "l'italienne". Sur décision du maire Alexandre Raffin, il fut construit en 1884 par l'architecte Barberot et inauguré en 1885 par une représentation du "Barbier de Séville". D'une capacité de près de 560 places il offre un nouveau programme culturel chaque saison. En janvier 2009, Anne-Marie Barret est nommée à la direction du théâtre municipal.
Le Scarabée
Le "Scarabée" [22] est un bâtiment conçu par l'architecte Alain Sarfati. Il accueille sur la commune voisine de Riorges, un grand nombre de manifestations : salons, spectacles, concerts, conventions d'entreprises, séminaires, congrès, assemblées générales.
Quelques chiffres à propos de la salle du "Scarabée": 6,600 m2 - 5.500 places - 23 millions d'euros d'investissements de la part de Grand Roanne Agglomération. La gestion et l'organisation ont été confiées à l'entreprise internationale GL Events dirigée localement par Laurence Bussière.
Le "Scarabée" est inauguré le 8 décembre 2008 par un concert de Charles Aznavour.
Sur ses 2 premiers mois d'exploitation, le Scarabée est un succès; Toutes animations confondues, il a attiré près de 58 000 personnes pour 40 000 attendues.
Le programme 2009 prévoit notamment les spectacles de Julien Clerc, "Age tendre et têtes de bois", Francis Cabrel, Patricia Kaas, Patrick Bruel, Elie Semoun, Nicolas Canteloup, Laurent Gerra, Roch Voisine, Alain Souchon.
Événements et manifestations
- Roanne-plage pour profiter en juillet et août du farniente sur une plage de sable aménagée aux pieds de la Capitainerie entre le canal et la Loire.
- Loire en Fête, programme estival d'animation: De mai à août, des évènements sportifs, culturels et naturels,
- Le salon du Tourisme, les 27 et 28 février 2009, le salon de l'Habitat du 6 au 8 mars 2009,
- Le Tour cycliste du Pays Roannais, en juillet,
- La fête du Port en septembre,
- La fête du Cheval, en octobre,
- La 7ème Foire du Roannais du 9 au 12 octobre 2009 au Scarabée. En 2008, elle a accueilli 30.000 visiteurs.
- La fête du Charolais en octobre,
- Roanne Table Ouverte (R.T.O.)[23]
7ème édition de ce festival en octobre 2009: Artistes, restaurateurs et métiers de la bouche, font de Roanne une des capitales nationales de la gastronomie : déjeuners et dîners-spectacles, soirées dégustations aux Halles Diderot, ateliers gastronomiques et d'œnologie… Le festival a déjà reçu les comédiens Pierre Richard et François Morel.
- Le salon de la Gastronomie du Coteau les 21 et 22 novembre 2009,
- Marche Roanne-Thiers (3 parcours de 57 kms maximum), le 1er samedi de décembre depuis 1925,
- La "foire froide" chaque année, le samedi 12 décembre en 2009,
- Le marché de Noël, place des Promenades.
- "Les folies textiles": Chaque année durant 3 jours, en avril et octobre, les entreprises de textiles et de bonneterie de Roanne organisent un grand rassemblement de ventes en direct d'usines.
- Meeting aérien international
Reconnu comme un des premiers meetings aériens privés de France, il est organisé par l'association ICAR et se tient tous les deux ans sur l'Aéroport de Roanne-Renaison (Bois Combray),
L'édition des 13 et 14 septembre 2008 rend un hommage à l'aviation de Antoine de Saint Exupéry à nos jours. Elle accueille la patrouille de France, ou encore les Red Arrows britanniques sous les commentaires du journaliste Bernard Chabbert.
Gastronomie
- Sous l'impulsion et le dynamisme du chef Michel Troisgros et de la renommée de son célèbre restaurant, les bonnes tables et les bons vins sont légions et d'une manière générale, variés et d'un bon niveau.
- Roanne est le premier ambassadeur du vignoble de la Côte Roannaise. Ces vins rouges (et rosés) en provenance des coteaux environnants de la Côte Roannaise sont ciselés sur 200 ha, répartis sur 14 communes et classés AOC avec une production annuelle de 10.000 hectolitres. Certainement d'origine gallo-romaine ils sont issus du seul cépage Gamay appelé ici Saint Romain cultivé sur des sols granitiques.
- L'École des Trois Ponts [24] de René Dorel située dans la "Villa Beaulieu" sur la commune voisine de Riorges, accueille chaque année 200 à 300 étrangers désireux de parfaire leurs talents culinaires et leur pratique de la langue et de la culture française.
- Auguste Pralus invente en 1955 la "Praluline". Spécialité culinaire de Roanne, cette brioche aux pralines haut de gamme est confectionnée à base d'amandes et de noisettes choisies chez les meilleurs producteurs. Aujourd'hui, le fils d'Auguste Pralus, François est un maître-chocolatier renommé. En 2009, il est sacré Meilleur chocolatier de Paris par la rédaction de Gault et Millau. La boutique roannaise se trouve depuis 60 ans dans les rues piétonnes.
- Roanne compte 14 hôtels offrant 512 chambres.
Maison Troisgros
- Les Frères Troisgros, Pierre et Jean d'où "les frères Troisgros" en 1957, puis aujourd'hui Michel Troisgros (le fils de Pierre), cuisiniers du célèbre restaurant " La Maison Troisgros".
En 1930, un bourguignon Jean-Baptiste Troisgros et son épouse Marie (Mémé Forte ! comme se plaît à l'appeler son petit-fils Michel ), reprennent face à la gare l'Hôtel des Platanes. Ils le rebaptisent à l'époque "Hôtel Moderne". Aujourd'hui "La Maison Troisgros" affiche toujours"Trois Etoiles" au Guide Michelin sans discontinuer depuis 1968 !
L'hôtel (4 étoiles) est membre de "Relais & Châteaux" depuis 1966.
En 2007, le guide américain de référence Zagat Survey (en) a élu " La Maison Troisgros" meilleur restaurant mondial.
La place devant le restaurant porte le nom de Jean Troisgros décédé en 1983. Elle est ornée d'une œuvre du sculpteur Arman et représente un empilage de fourchettes.
Michel Troisgros propose également une cuisine traditionnelle dans un autre restaurant à Roanne, "Le Central" (surnommé "l'annexe"), sur le cours de la République toujours face à la gare. Michel Troisgros exporte la cuisine de Roanne, à Iguerande avec la Colline du Colombier, à Paris, à Moscou et à Tokyo.
C'est dans cette fameuse maison et dans la région de Tarare (Rhône) que furent tournées certaines séquences du film d' Etienne Chatiliez en 1995 "Le bonheur est dans le pré" avec Michel Serrault et Eddy Mitchell.
Médias, Internet, Radios FM, Réseau câblé, ADSL
- Télévision : France 3 Rhone-Alpes-Auvergne disponible sur Internet et la TNT.
- Presse écrite : La Tribune Le Progrès (édition du roannais), quotidien propriété du 1er groupe français de presse régionale Ebra, contrôlé majoritairement dès juin 2008 par le Crédit Mutuel aux côtés de la famille Lignac ; L'Essor, hebdomadaire local d'informations locales et régionales; Le Pays Roannais, hebdomadaire d'information. Véritable institution locale, il paraît chaque jeudi sur la région de Roanne. Le journal tire chaque semaine à près de 40 000 ex.(Source OJD). Créé par Pierre Bouligaud en 1945, il appartient toujours au fondateur et à sa famille. Il édite également un journal d'annonces gratuites "Le Pays Mag", un site internet d'actualités et d'annonces et gère la fréquence locale de Virgin Radio ; Roanne Eco, magazine économique trimestriel.
- Radios FM : la FM voit le jour à Roanne au moment de la libéralisation de la bande FM par le premier gouvernement de François Mitterrand en 1981. Des pionniers tels Yvon Chadier, René Fessy, Maurice Sugier, Maguy Brunet, Norbert Prosperi, Tony Haschem créent ou animent Radio Roanne (91.9 FM) au 36 rue Claude Bochard au Faubourg Clermont, puis rue Mulsant avant de s'éteindre dans leurs derniers studios du Parc des Sports. La station verra les débuts du journaliste Philippe Vecchi. D'autres radios apparaissent et disparaissent comme Studio Loisirs et son animateur vedette Pancho. À ce moment le milieu va localement se professionnaliser grâce à l'homme d'affaire Jacques Garcin et deux étudiants Bernard Barbier et Dominique Thevenet: Ce sera la création de "Radio 3D" dans de nouveaux studios d'abord à Lentigny puis à Roanne avec de jeunes animateurs et jounalistes tels Ludovic Daim, Maryline Bayle-Tête, Dominique Perrin (DomDom), Valérie Pontille, Jacques Pons, Stéphane Gazarian, Paul Brideau, Daniel Potot dit Chébran ou encore Jacques Perciot [25]. La station laissera la place aux réseaux nationaux et à leurs décrochages locaux.
- Aujourd'hui le paysage FM se compose ainsi: RTL2 (87.6) - RCF (88.3) - Virgin Radio (89.4) - RTL (89.8) - France Inter (90.9) - Radio Classique (91.5) - Radio Scoop (91.9) - France Musique (96.1) - Radio Val de Reins (93.6) - Nostalgie (96.8) - Skyrock (98.0) - France Culture (99.0) - France Bleu Pays d'Auvergne (100.2) - RFM (100.3) - Europe 1 (103.0) - NRJ (104.0) - France Info (105.5) - MFM (106.0) - Chérie FM (106.7). Seules Virgin Radio, Radio Scoop, Chérie Fm et NRJ proposent à Roanne des programmes d'informations locales.
- En 2007 le sondage d'écoute des radios sur l'agglomération de Roanne réalisé par la société Médiamétrie (par rapport à 2006) donne dans cet ordre: Radio Scoop en tête avec 18,1 % (15,6 %) et 12 500 auditeurs, NRJ 17,9 % (16,5%), France Info 13,2 % (16,0 %), RTL 12,4 % (11,2 %), Europe 1 11,7 % (10,5 %), Skyrock 10,8 % (12,0 %), RTL 2 10,5 % (7,5 %), Virgin Radio 9,3 % (7,4 %), Chérie FM 7,4 % (11,1 %), France inter 7,4 % (8,9 %), Nostalgie 7,2 % (8,9%), RFM 5,1 % (5,0 %) et Radio Classique 2,6 % (1,0 %).
- Internet : la ville est desservie par le réseau de Numéricable. Le dégroupage total et la réception télévisée par ADSL sont proposés par la plupart des opérateurs Free, SFR, Alice, DartyBox et Orange).
- Pour les entreprises, la ville est reliée à un réseau très haut débit de fibre optique 50 fois plus rapide que l'ADSL dans le cadre de la boucle départementale Saint-Étienne-Roanne.
Santé
- Clinique du Renaison - (285 salariés)- Appartenant à la compagnie stéphanoise de santé (C2S) - Clinique de chirurgie générale spécialisée dans la chirurgie osseuse. Son service d'urgence accueille chaque année 14 000 patients, un des plus importants de la région Rhone-Alpes. 14 000 personnes utilisent annuellement ses services de chirurgie. Le bloc opératoire compte douze salles d'opérations et deux salles d'endoscopie. Elle est en outre équipée d'un IRM. La clinique dispose de 140 lits. Elle est dirigée depuis le 1er mars 2009 par Mr Claude Bernard et projette d'investir sur son site actuel 3 à 5 millions d'euros dans une maison médicale.
Selon une étude de 2007 [26], la clinique du Renaison se classe qualitativement dans les meilleurs établissements en Région Rhône Alpes pour les opérations de prothèses de la hanche.
- SAMU
- L'héliport situé en centre-ville assure à tout instant en cas d'urgence des transferts rapides sur les hôpitaux spécialisés de Lyon, Clermont-Ferrand ou Saint-Étienne.
- Les sapeurs-pompiers de Roanne (60 professionnels, 40 volontaires), installés en bord de Loire à l'emplacement des anciens abattoirs. Sous la direction du capitaine Frédéric Gay, ils ont assurés en 2008 près de 4.600 interventions.
- Roanne compte une école d'infirmières préparant au concours IFSI,
- En 2009, Roanne dispose d'un tout nouveau centre hospitalier avec douze salles d'opération, de nouveaux pôles mère-enfant et médico-technique avec un renouvellement complet des équipements médicaux. Une opération de 138 M d'euros.
Le centre hospitalier, actuellement dirigé par André-Gwenaël Pors emploie en 2008, 1786 personnes - le 1er employeur de la ville - avec 210 médecins. Il regroupe toutes les spécialités cliniques (médecine, cancérologie, chirurgie, gynécologie obstétrique, pédiatrie, psychiatrie...), d'une capacité de 1048 lits et dispose d'une maternité de niveau 2 [27]. Il est, depuis 2002, en restructuration complète. Le chantier du site principal, représente 140 millions d'investissement, en site occupé, et est piloté par le cabinet d'architecture Groupe 6. Une partie du site secondaire, sera bientôt rapatrié en centre ville, avec la reconstruction du pôle de psychiatrie (mandataire: Léon Gross - Keops Architecture), et la création du centre de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle du roannais, en partenariat avec Roanne Mutuelle EOVI. Le plan stratégique du centre hospitalier se fixe des objectifs ambitieux jusqu'en 2014. Enfin, une communauté hospitalière de territoire est en cours d'élaboration avec les hôpitaux locaux et les maisons de retraite du territoire de santé roannais.
Selon le magazine l'Express, qui publie en janvier 2009 le classement des hôpitaux les plus sûrs de France, sur 223 classés de plus de 300 lits, le centre hospitalier de Roanne figure à la 173ème place.
Toujours selon cette enquête, sur 324 cliniques classées de plus de 100 lits, la clinique du Renaison se situe à la 261ème place.
- En 2009, l'agglomération compte 13 maisons de retraite avec 1 138 lits (dont 901 médicalisés) pour une population de 8 212 personnes de plus de 75 ans. Le déficit est estimé à 212 lits.
Sports
La ville compte près de 15 000 licenciés, pour 165 clubs et 52 disciplines..
La Chorale de Roanne (Basket-ball)
- Créée en 1937, sous l'impulsion de l'industriel Henri Rhodamel et du sous-préfet Elie Vieux, l'équipe Pro A de basket de Roanne La Chorale, a été sacrée championne de France en 2007 , a gagné la Semaine des As la meme année et a participé en 2007/2008 à l'Euroleague[28].
- Elle est entraînée par Jean-Denys Choulet depuis la saison 2000.
- En 2008, l'équipe termine 4e de la Pro A et finaliste des play-offs.
- En 2008 / 2009, La Chorale dispute le premier tour de la coupe européenne ULEB.
- La ville accorde au club une subvention annuelle globale de 250 000 € pour 2008 - 2009. Le budget annuel du club se monte à 4.32 millions d'euros - 4.446 pour 2009/2010 - (dont 1,72 de masse salariale) - le 4ème budget de la Pro A.
- En 2009, le club termine demi-finaliste de la semaine des As et se porte candidat à l'organisation de la Semaine des As de basket-ball pour 2012.
Cyclisme
Le cyclisme à Roanne est représenté par le VRC (Vélo Club Roannais) et le CR4C, le club roannais des 4 chemins car, créé au carrefour des 4 routes (Réaumur, Vichy, Joanny Augé, Mulsant) aujourd'hui rond-point des Canaux au faubourg Mulsant. Le CR4C est champion de France de DN1 en 2008.
- Le Tour de France 2008 : après Paris-Nice ou le Dauphiné Libéré depuis plusieurs années, Roanne accueille pour la première fois une étape (la 19e) du Tour de France 2008 le vendredi 25 juillet 2008 pour le départ de Roanne-Montluçon.
Historiquement, la première épreuve du tour de France passe une première fois à Roanne le 1er juillet 1903 lors de la 1ère étape Paris (Montgeron) - Lyon (467 kms). Le premier Roannais à s'illustrer dans la grande boucle est Joseph Normand en 1921 (23ème au classement général sur 38 coureurs).
- Le Tour du Pays Roannais : organisé par le club du CR4C. La 20e édition en juillet 2008 voit la victoire au terme des 4 étapes de Benoit Luminet du CR4C Roanne.
- Roanne reçoit la 21eétape du tour international cyclotouriste, entre Roanne et Paray-le-Monial, les 11 et 12 juillet 2008.
Le rugby à XIII et à XV
L'équipe de rugby à XIII Le Racing Roanne est créée le 30 juin 1934. Le club est l'un des dix fondateurs de la discipline aux côtés de l'ex-quinziste international Jean Galia. La nouvelle équipe participe au premier championnat de France en 1934 en se classant 2ème. Le club remporte ses premiers titres nationaux en 1938 et 1939 contre Villeneuve-sur-Lot. Au total il a été cinq fois champion de France (1939, 1947, 1948, 1960, 1986), deux fois vainqueur de la Coupe (1938, 1962) et trois fois finaliste (1962, 1971, 1984). L'équipe doit beaucoup à l'industriel textile, Claudius Devernois, son Président durant près de 30 ans. En 2008, faute de finances suffisantes, l'équipe présidée par Bernard Vizier évolue en "Région" dans une poule comptant quatre équipes.
L'équipe de rugby à XV, l'ASR XV présidée par Vincent le Gallic accuse en 2008 un déficit conséquent de 120 000 € compensé par une subvention municipale annuelle et définitive portée à 70 000 € et une avance de 50 000 € remboursable sur cinq ans. L'ASR XV propose une école de rugby.
Canoë-kayak
Le club "Mâtel-Sport-Canoë-Kayak" est implanté dans la base nautique René Captier en contre-bas de la levée de la Loire, près des jardins ouvriers du Faubourg Clermont. Il a été créé en 1948 par le comité d'entreprise de l'usine de textiles artificiels de Mâtel (disparue aujourd'hui). La section Canöé-Kayak de Roanne est l'un des plus important club de course en ligne de la région Rhône-Alpes. Le club se déplace sur toutes les compétitions inter-régionales et nationales organisées par la Fédération française de canoë-kayak. "Mâtel Sport-CK" pratique occasionnellement la descente de rivière et consacre l'essentiel de ses activités à la randonnée d'initiation sur la Loire et surtout à la "course en ligne". Cette discipline se pratique en vitesse sur 200, 500 ou 1 000 mètres, en fond sur 5 kilomètres (quatre distances communes à toutes les catégorie sauf minimes et plus jeunes) et en Marathon sur 35Km (pour les Seniors). Le club accueille les mercredi et samedi après-midi à 14h.
Aviron
Le club d'aviron de Roanne Le Coteau (ARC ou encore LVEEN) avec plus de 150 adhérents est le plus important des 4 associations de rameurs de la Loire. L'association fêtera son centenaire à l'automne 2009
Hockey sur Glace
Le club de hockey des Renards roannais a eu 30 ans en 2008.
Golf
Le Golf du Roannais [29], présidé par Henri Drajnudel est situé à Champlong, sur la commune limitrophe de Villerest.
Aux abords du parcours, se situe le restaurant du Château de Champlong dans une somptueuse demeure du XVI siècle. La bâtisse a appartenu à César Auguste Michelin en 1854, avant d'être cédée en 1891 à la famille de l'industriel papetier Jules Rabourdin, puis rachetée en 1993 par le chef-restaurateur Olivier Boizet. Depuis 2009, l'établissement aménagé en hôtel offre 12 chambres haut de gamme.
Tennis de table
Le club Loire Nord tennis de table (LNTT). Le club est présidé par Philippe Ducrozet et entrainé par Yoann Matillon et Mounaïm Tirselt. Il est le résultat d'une fusion en 2002 entre Le Coteau Tennis de Table et L'AS Roanne TT. Parti de Régionale 1 en 2002, le club a accédé pour la première fois de son histoire au terme de la saison 2007/2008 à la Nationale 1 soit le meilleur niveau masculin en Rhône Alpes. Le club labélisé 4 étoiles par la FFTT, avec plus de 150 adhérents et 10 équipes séniors, est le club numéro 1 de le Loire. En 2009, le club est qualifié pour les 8èmes de finale de la Coupe d'Europe
Athlétisme
Le Club Athlétique du Roannais (C.A.R) est présidé par Alain Tacher. Il accueille les débutants comme les confirmés, dès 6 ans. Il possède une école d'athlétisme forte de plus de 70 enfants âgés de 6 à 12 ans, pour un total de 250 licenciés. Il fait partie du Comité d'Athlétisme de la Loire, de la Ligue d'Athlétisme Rhône-Alpes et de la FFA. Il possède un coach athlétisme et santé qui entraîne et enseigne une remise en forme pour toutes les personnes qui ne font plus ou pas de sport, de manière progressive et non compétitive. Les jeunes du CAR ont remporté pour la 3ème année consécutive le challenge estival de la Loire et pour la 2ème fois de suite, une équipe minimes s'est qualifiée parmi les 30 meilleures de France pour accéder au championnat de France de leur catégorie. Plusieurs internationaux sont sortis des rangs du club roannais comme Adeline Roche ou Paméla Baert dernièrement. Le club s'entraîne sur le stade Malleval de Roanne et au COSEC de Mably.
Infrastructures
La Halle André Vacheresse abrite les rencontres de basket Pro A. Sa capacité devrait être porté de 3 000 à 5 000 places en mai 2011 pour un coût de 10 millions d'euros.
Roanne possède 5 stades (dont le plus important "Henri Malleval"), 8 gymnases, 1 skate-parc, 3 terrains multisports, une patinoire, un pétanquodrome couvert, un bowling privé, un centre Nautique moderne, "le Nauticum", découvrable l'été.
La municipalité en 2009 forme le projet d'un nouveau pôle sportif dans le quartier Fontalon-Saint-Clair avec notamment un nouveau terrain synthétique.
Personnalités liées à la commune
- Politiques :
- Le père Cotton, (° 1524 - † 1626), confesseur d'Henri IV puis de Louis XIII, fondateur dans un ancien château du collège des jésuites de Roanne en 1607. Une rue porte son nom au faubourg Mulsant.
- Le Père-Lachaise, (° 1624 - † 1709), neveu du père Cotton, fondateur du nouveau collége jésuite. Durant les 2 guerres mondiales, l'établissement fera office d'hôpital. Il deviendra en 1962 le lycée d'état Jean Puy) dont l'entrée se faisait encore rue des Bourrasières (actuelle rue Charles de Gaulle) avant de subir d'importants travaux en 1968.
- Jean-Baptiste Nompère de Champagny, (° 1756 - † 1834) duc de Cadore, député et ministre,
- Albert Sérol (° 1877 - † 1961), ministre sous les gouvernements de Léon Blum et Paul Reynaud,
- Henri Dentz (° 1881 - † 1945), général français, représentant du Régime de Vichy en Syrie pendant la Seconde Guerre mondiale,
- Francisque Gay, (1885 - † 1963), ministre des gouvernements De Gaulle et Bidault,
- Paul Pillet, (° 1907 - † 2002), maire de Roanne de 1959 à 1977, député de la Loire de 1958 à 1962 [30], sénateur de la Loire de 1974 à 1983 [31],
- David Rousset (° 1912 - † 1997), héros de la Résistance, déporté, auteur de L'Univers concentrationnaire et de Les Jours de notre mort, deux ouvrages fondamentaux sur les camps de concentration.
- Claude Érignac (° 1937 - † 1998), sous-préfet à Roanne d'août 1981 à août 1984,
- Jean Auroux (° 1942), maire de Roanne de 1977 à 2001. Il est l'auteur des lois sur le travail qui portent son nom alors qu'il était Ministre du Travail sous François Mitterrand,
- Yves Nicolin [32] (° 1963), député dans la 5ème circonscription de la Loire depuis 1993, maire de Roanne de 2001 à 2008, initiateur (et Président du C.A.) de l'Agence française de l'adoption ouverte le 22 mai 2006.
- Artistes et journalistes:
- Antoine-Joseph Pernetty, écrivain français, (° 1716 - † 1796),
- Louis Mercier, poète, (° 1870 - † 1952),
- Émile Noirot, fils de Louis Noirot, peintre, (° 1853 - † 1924),
- Jean Puy, peintre fauve, (° 1876 - † 1960 ),
- Henri Desroche, sociologue, philosophe et théologien (° 1914 - † 1994),
- Les Frères Troisgros, Jean (° 1926 - † 1983) et Pierre (° 1928), chefs cuisiniers,
- Pierre Étaix (° 1928), acteur et cinéaste: Yoyo, Le Soupirant, etc,
- Barbara, chanteuse, qui enfant vécut un an au 26 rue Mulsant à Roanne (° 1930 - † 1997) [33] - Sa petite sœur Régine Serf naît à Roanne en 1938 [34],
- Michel Baudinat (° 1939 - † 2008), [35] acteur ( dans "Nouvelle chance" en 2006, d'Anne Fontaine, avec Arielle Dombasle),
- Michel Granger (° 1946), artiste-peintre, sculpteur,
- Chrys Mahun [36] (Christian Claveyrolas), né à Roanne (° 1948), auteur, chanteur, compositeur, comédien, "Rose d'or" de la chanson française à Athènes en 1980, sur scène en 2008 avec le spectacle "Rideau rouge" écrit autour des chansons des années 1970/80 avec une chorégraphie emmenée par 12 ballets professionnels,
- Hervé Lièvre, (° 1951), réalisateur rt producteur indépendant de cinéma,
- Jean-Pierre Jeunet (° 1953)[37], réalisateur et scénariste: Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, Alien IV."Micmacs à tire-larigot", ...
- Jean Banchet, restaurateur [38],
- Serge Clerc (° 1957), auteur de bande-dessinées, révélé par le magazine Métal hurlant,
- Hervé Désarbre (° 1957), organiste,
- Henri Giraud [39] (° 1957), sosie de Coluche, comédien dans "Podium", et dans "Rien dans les poches" d'Alain Chabat diffusé fin 2008 sur Canal+,
- Jacques Rouzet, scénariste, écrivain, auteur de 3 ouvrages des "Grandes affaires criminelles du Roannais" et créateur de la série TV "Louis la Brocante",
- Michel Troisgros (° 1958), chef cuisinier,
- Patrick Alexandroni, (° 1962 - † 2008), acteur, chanteur et producteur de télévision,
- Ludovic Berthillot (° 1969), acteur français,
- Les Tit'Nassels (° 1998), duo de chanson de variétés [40],
- Sébastien Borgnat, journaliste-présentateur à LCI,
- Raphaël Lacour, imitateur [41],
- Elsa Vecchi (° 1974), journaliste-présentatrice, récemment à France 5,
- Guillaume Griffon (° 1975), dessinateur, auteur de la B.D. "Western" Billy-Wild [42].
- Scientifiques :
- Benoit Raclet, inventeur d'une technique pour protéger la vigne du "ver coquin" ou pyrale (° 1780 - † 1844),
- Joseph Déchelette, archéologue mort au front en 1914, (° 1862 - † 1914), le plus célèbre des Roannais,
- René Leriche, médecin, spécialiste mondial de la chirurgie du système nerveux orthosympathique et du phénomène de la douleur de la première moitié du XXe siècle, (° 1879 - † 1955).
- Sportifs :
- Anne-Sophie Mondière (° 1969), judokate, médaille d'or le 13/04/2008 aux championnat d'Europe à Lisbonne [43]; Elle participe aux J.O de Pékin 2008.
- Bernard Bilicky, international de karaté dans les années 1970/80,
- Alain Gilles, (° 1945) basketteur,
- André Vacheresse, basketteur, (° 1927 - † 2000),
- Jo Dessertine, cycliste, vainqueur en 1947 du grand prix cycliste de l'Équipe, vice-champion de France,
- Paul Fuchs, pistard des années vingt et créateur de la brasserie "Fuchs" aujourd'hui "La Taverne Alsacienne"
- Victor Dupré (° 1884 - † 1938), champion du monde de vitesse sur piste en 1909.
Diaporama d'hier et d'aujourd'hui
-
Le Donjon du Château de Roanne
-
Chapelle Saint Nicolas du Port à Roanne
-
Théâtre Municipal de Roanne
-
Hôtel de Sous-Préfecture
-
"Les Gourmandes" - "Des fourchettes empilées "Oeuvre du sculpteur Arman - Place Jean Troisgros à Roanne
-
Eglise et Place Saint Etienne à Roanne (2008)
-
Ter en gare de Roanne
-
Palais de Justice de Roanne (Photographié fin XIX siècle)
-
Cours de la République (avenue de la gare) à Roanne
-
ESCAT à Roanne
-
Brasserie "La Taverne Alsacienne" à Roanne.
-
Immeuble style "Bauhaus" rue Bourgneuf à Roanne
-
Pont des Promenades Populle à Roanne (2008)
-
L'Ecluse du canal à Roanne
-
Le Port de Roanne
-
Le Pont sur la Loire à Roanne
-
Faubourg Clermont Roanne
-
Eglise Saint Louis Roanne à l'entrée du Faubourg Clermont
Liens internes
Liens externes
Notes et références
- Base de données météo et observations temps réelle parMéteociel et Météo France
- Frédéric Bluche, Septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, 1986, ISBN 2-221-04523-8, p 105-106
- Historique de l'Hôtel de sous-préfecture
- La ligne Andrézieux-Le Coteau-Roanne
- La Navigation à Roanne sur la Loire et les canaux par Paul Bonnaud
- Résultats municipales 2008
- Les députés vident leur sac
- Résultats Législatives 2007
- Résultats Présidentielles 2007
- Audit financier sur la Ville de Roanne au 19/12/2008
- Roanne et ses 3 prisons au fil des siècles
- une brève histoire de la Justice à Roanne
- [PDF] Palmarès de la violence 2007 par département
- Le classement des villes les plus riches de France
- L'impôt sur le revenu des roannais- statistiques
- Lycée Jean-Puy Site officiel
- Indicateurs de réussite des lycées de la Loire - Source Education Nationale
- Groupe Boccard Site Officiel
- Gimaex Site Officiel
- Steria Site Officiel
- Espace Renoir Site Officiel
- Le Scarabée Site Officiel
- Festival Roanne Table Ouverte
- Ecole des Trois Ponts Site Officiel
- Jacques Perciot Site Officiel
- Les meilleures cliniques de Rhône-Alpes
- Fiche Centre Hôpitalier de Roanne
- La Chorale de Roanne
- Golf du Roannais Site Officiel
- Paul Pillet Député
- Paul Pillet Sénateur
- Roanne passionnément
- Barbara à Roanne
- Les amis de Barbara
- Michel Baudinat, comédien
- Chrys Mahun Site Officiel
- Jean-Pierre Jeunet Site Officiel
- Jean Banchet chef cuisinier aux Etats-Unis
- Henri Giraud Site Officiel
- My Space des Tit' Nassels
- My Space de Raphaël Lacour
- Guillaume Griffon
- Présentation Anne Sophie Mondière
Bibliographie : Jérôme Sagnard, Pierre Troton Roanne Editions Alan Sutton, Collection Mémoires en images, 2005, 128 p.