« Snow Cake » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
→Synopsis : le synopsis n'en était pas un, mais la narration du début de l'histoire. |
|||
Ligne 8 :
== Commentaire ==
Pour Mark Evans, "Snow Cake" est moins un film sur l'autisme (comme pouvait l'être "Rainman"') qu'un film sur une rencontre atypique au cours de laquelle chacun apporte à l'autre. Alex sortira en effet de ces quelques jours avec Linda transformé à vie, avec un nouveau regard sur les choses et les gens. L'adoption d'un autre regard est en effet une "retombée" courante chez quiconque est confronté de près à l'autisme, et c'est la richesse que peut apporter ce handicap (pas facile à vivre des deux côtés) à celles et ceux qui savent le voir autrement que comme une simple calamité ou punition du destin.
Comme dans "Rainman", "Snowcake" fourmille de petits détails que reconnaitront instantanément toutes les personnes confrontées à l'autisme : stéréotypies, besoin de contention,alignements d'objets, rituels, "pétages de plombs" pour des faits apparemment anodins, insensibilité apparente... Alex, face à Linda et tous ses comportements étranges, apprendra non seulement à la respecter (ce qu'il fait dès le début. Il n'est pas un monstre, mais simplement un personnage blessé par la vie) mais également à l'apprécier, voire à l'aimer à la manière d'un grand frère.
Un des personnages, une mémère stupide et prétentieuse, donne à Alex une des répliques les plus stupides qu'il soit donné d'entendre : "Je sais tout de l'autisme : j'ai vu le film !". Bien observé.
On déplorera seulement une chose, mais ce n'est pas un défaut du film, mais plutôt une carence du cinéma en général, c'est qu'il n'existe pas encore de film avec un autiste Kanner, c'est à dire dit "de bas niveau", non verbal...
== Fiche technique ==
|