« Suspensura » : différence entre les versions
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La '''{{latin|suspensura}}''' est la dalle qui correspond au sol « suspendu » dans une pièce sur [[hypocauste]] au cours de l'[[Antiquité romaine]]{{sfn|Degbomont|1984|p=114-117}}. Dans un hypocauste sur pilettes, les carreaux de pilettes en [[terre cuite]] supportent une ou plusieurs assises de briques de {{latin|suspensura}} quadrangulaires sur lesquelles repose la {{latin|suspensura}}{{sfn|Degbomont|1984|p=98}}{{,}}{{sfn|Bouet|2003|p=252}}, dans les hypocaustes à canaux rayonnants elle repose sur le massif{{sfn|Bouet|2003|p=250}}, et sur des arcs dans le cas d'un hypocauste à arcs{{sfn|Bouet|2003|p=256}}.
Rarement retrouvées intactes{{sfn|Bouet|2003|p=225}}, les {{latin|suspensurae}} sont généralement composées de plusieurs niveaux de mortiers de tuileau ou de bétons qui peuvent être recouverts d'un dallage ou d'une mosaïque. À défaut, la dernière couche en béton de [[tuileau]] peut être seulement lissée<ref>{{Chapitre|prénom1=Arnaud |nom1=Coutelas |prénom2=Stéphane |nom2=Büttner |titre chapitre=Les systèmes de chauffage |auteurs ouvrage= Arnaud Coutelas (dir.) |titre ouvrage= Le mortier de chaux |lieu=Paris |éditeur=Errance |collection=Archéologiques |année=2009 |passage=102-103 |isbn= 978-2-87772-385-5}}.</ref>.
Le terme de {{latin|suspensura}} est fréquemment employé de manière incorrecte pour désigner la brique qui supporte le sol, ou même la pilette entière. Selon Yvon Thébert qui s’appuie sur [[Pline le Jeune]]<ref>Pline le Jeune, ''Epistulae'', 2, 17.</ref>, {{latin|suspensura}} ne désigne pas la dalle en béton comme l'a par exemple traduit Frank Granger dans la [[Loeb Classical Library]] et comme l'indiquent la majorité des archéologues{{sfn|Adam|2017|p=290-293}}, mais est un synonyme d'hypocauste<ref>
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