Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Terrier (animal)

cavité creusée par un animal fouisseur
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 8 octobre 2011 à 07:02 et modifiée en dernier par Gz260 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Les terriers sont creuses par les animaux fouisseurs (terrestres ou aquatiques), respectivement la terre et les sédiments pour y passer tout ou partie de leur vie, et pour y faire naître leurs petits, et les protéger et parfois pour hiberner.

Galeries dans des sédiments fossilisés, creusées par de crustacés fouisseurs de l'époque Jurassique (Sud d'Israel)
Terriers d'hirondelles de rivage sur les berges de la Volga près de Kstovo (Russie)
Entrée de terrier de lapin dans un substrat de roche tendre (Espagne)
Entrée de terrier de lapin dans un talus caillouteux
terriers de lapins dans un verger
Lapereaux (d'origine domestiquée) dans un terrier (Campus de l'Université de Victoria à Victoria, Colombie britannique, Canada)
Terrier de blaireaux

Une partie de la faune fouisseuse est ou a été considérée dans certaines circonstances comme « nuisible », mais on reconnait maintenant aux organismes fouisseurs un rôle écologique important voire majeur (service écosystémique) en termes d'aération, de micro-drainage, de cycle biogéochimique et de productivité du sol [1]


Histoire

Comme le montrent de nombreux fossiles trouvés sur tous les continents, le fouissage est probablement un mode de vie et d'habitat très ancien sur terre comme dans les sédiments aquatiques.
Il a présenté ou présente certains avantages contre la prédation (bien que les taupes puissent par exemple se nourrir des vers de terre en ayant adapté un mode de vie souterraine impliquant également le fouissage).
C'est un mode de vie qui préserve aussi l'animal des grands froids, de certains incendies (quand l'animal ne meurt pas asphyxié) et des ultraviolets et (probablement beaucoup plus intenses et agressifs quand la terre n'était pas encore entouré d'une couche d'ozone), mais qui rend vulnérable aux inondations et à certains parasites (puces et certains acariens qui peuvent pulluler dans certains terriers par exemple).

Exemples de terriers

Les terrier sont par exemple creusés par :

  • des mammifères (notamment mammifères insectivores Insectivores tels que les taupes ou musaraignes, mais aussi des rongeurss (ex : marmotte qui selon certaines estimations pourrait pour un seul terrier d'un mètre cube environ, déplacer 320 kg de sol ou cailloux); Certains comme l'écureuil roux ne fouissent le sol que pour y manger les truffes (Elaphomyces granulatus surtout, et y enterrer leurs provisions de graines. Les blaireaux créent de véritables villages souterrains qu'ils peuvent habiter durant plusieurs siècles. Le lapin et d'autres Lagomorphes font un travail important de terrassement. Le plus grand animal fouisseur est probablement l'ours polaire quand il creuse sa tanière dans la neige et/ou le sol.
  • certains amphibienss,
  • certains reptiless
  • certains oiseaux ; les oiseaux fouisseurs sont souvent des espèces dépendante de l'eau. Ils creusent généralement leur terrier dans du sable ou des matériaux assez facile à creuser, dans de petites falaises ou berges. C'est le cas de l'Hirondelle de rivage, du macareux, du martin pêcheur et du guêpier par exemple, ou encore de certains pingouins et d'autres oiseaux pélagiques ; Les Pingouins de Magellan (Spheniscus magellanicus) creusent ainsi leurs terriers le long du littoral de Patagonie[2].,
  • certains invertébrés dont insectess (adulte et/ou larve), quelques groupes d'araignées (certaines mygales par exemple).


Substrats creusés

la souris kangourou peut creuser du sable très fin. certains animaux arrivent à creuser des substrats assez durs.

Terriers et galeries

Ils varient d'un simple tube de quelques centimètres à des réseaux complexes de galeries creusés sur plusieurs kilomètres et mettant en communication jusqu'à plusieurs centaines de chambres comme celles du lapin Warren.


Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Bachelier G., 1978. La faune du sol, son écologie et son action, IDT N°38. ORSTOM, Paris, 391 pp.

Références

  1. Lavelle, P., Spain, A.V., 2001. Soil Ecology. Kluwer Academic Publishers, 654 p. .
  2. C. Michael Hogan, (2008) Magellan pingouin, Globaltwitcher.com, éd. Nicklas Stromberg