Un drôle de dimanche
Un drôle de dimanche est un film français réalisé par Marc Allégret en 1958.
Synopsis
Jean Brévent, un concepteur d'une grande agence de publicité, ancien compagnon de la Libération, s'investit totalement dans son labeur pour tenter d'oublier que sa femme Catherine l'a quitté il y a cinq ans. Un jour, il la retrouve dans l'autobus... Il l'aime encore. Et elle découvrira peu à peu qu'elle aussi, bien qu'elle soit partie avec un ancien subalterne de son mari. Jean oscillera longtemps entre le désir de la reconquérir et celui de la tuer...
Fiche technique
- Réalisation : Marc Allégret
- Scénario : Serge de Boissac
- Adaptation-Dialogue : Serge de Boissac, Pascal Jardin, Jean Marsan
- Assistants réalisateur : Pierre Gautherin, Claude Beddouk
- Images : Jacques Natteau
- Opérateur : Jean Lalier
- Musique : Paul Misraki(Édition Impéria)
- Direction musicale : Jacques Météhen
- Chanson : de Paul Misraki et Jean Broussole "Le temps d'aimer" chantée par Danielle Darrieux
- Décors : Maurice Colasson, assisté de Pierre Duquesne
- Robes : Jacques Heim
- Script-girl : Colette Crochet
- Montage : Suzanne de Troeye, assistée de Roger Cacheux
- Durée : 90mn
- Tournage du 7 juillet au 6 septembre 1958 dans Paris et sa banlieue et dans les studios de Boulogne
- Son : Jacques Gallois
- Maquillage : Pierre et Odette Berroyer
- Coiffures : Huguette Lalaurette
- Administrateur : Jean Davis
- Photographe de plateau : Henri Thibaut
- Régisseur : Roger Boulais
- Ensemblier : Robert Turlure
- Directeur de production : François Harispuru
- Chef de production : Jean-Jacques Vital
- Production : CCFC, UDIF
- Distribution : CCFC
- Genre : Comédie dramatique
- Première présentation le 19 novembre 1958
- Visa d'exploitation : 20937
Distribution
- André Bourvil : Jean Brévent, publiciste à Publiparis, capitaine à la fin de la Seconde Guerre Mondiale
- Danielle Darrieux : Catherine Brévent, son épouse, pharmacienne
- Arletty : Mme Juliette Armier, professeur de comédie, logeuse et amie de Jean
- Cathia Caro : Caroline Armier, la fille de Juliette
- Colette Richard : Mireille, la secrétaire
- Jean-Paul Belmondo : Patrick, le trompettiste, fiancé de Caroline
- Jean Wall : M. Saunier, le patron de l'agence, ancien supérieur (colonel) de Jean
- Roger Hanin : Robert Sartori, subalterne de Jean pendant la guerre
- Jean Lefebvre : le concierge de l'agence
- Fernand Sardou : le brigadier
- Jean Ozenne : le représentant de l'agence
- Jean Carmet : le pompiste
- Nicolas Vogel : Chartier, un dessinateur
- André Philip : le gendarme attendant le bus
- Jean-Louis Allibert : le portier du Plaza
- Olivier Darrieux- Jean Olivier : un copain de guerre
- Charles Bouillaud : le réceptionniste
- Henri Coutet : un serveur au restaurant
- Pierre Durou : une personne attendant le bus
- Michel Subor : un élève du cours
- Michel Vocoret : un élève du cours
- Georges Demas : le chauffeur de la voiture
- Marcel Bernier : le bistrot du Brandy
- Gisèle Grimm : la secrétaire de Sartori
- Albert Daumergue : Un homme sur le quai de la gare
- Françoise Saint-Laurent
- Le chien Brigand, dressé et appartenant à M. Lesourd
Commentaire
Le personnage de Bourvil est relativement proche de celui qu'il interprète dans Le Miroir à deux faces, tant par son jeu que par la situation. Le film oscille entre le drame et la comédie, ce dernier genre l'emportant globalement et finalement. De ce fait il reste à l'opposé de celui d'André Cayatte.
C'est une des premières apparitions un peu importantes de Jean-Paul Belmondo dans un film. Il a alors 25 ans.
Citation
- Pour les fans d'Arletty, elle prononce une courte phrase qui serait tout à fait banale dans une autre bouche que la sienne, mais qui, dite par elle avec sa voix inimitable à l'accent parisien, prend immédiatement un relief formidable. Marchant sur une route de campagne, en tenue de ville chic et talons hauts : « Si j'avais su j'aurais mis mes ballerines ! ». Il faut la voir et surtout l'entendre...