Wissous
Wissous (prononcé [visu] Écouter) est une commune française située à environ quatorze kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France. La commune se situe à la frontière avec les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.
Grâce à la présence de sources et de cours d'eau, l'installation humaine dans la zone remonte à la fin de la Préhistoire et au début de l'Antiquité. Commune rurale, Wissous s'est développée notamment dans le domaine agricole. Au XXe siècle, la construction à proximité de l'aéroport Paris-Orly puis du marché international de Rungis a principalement marqué le développement industriel récent de la ville. La ville comptait 5 112 habitants en 2007 et la mise en œuvre projets d'habitations devraient avoir doublé ce nombre vers le milieu des années 2010, ce qui ne l'empêchent pas de cultiver son côté « village » en pleine agglomération parisienne.
Géographie
Situation
Située à environ quatorze kilomètres au sud de Paris[2] sur le plateau de Longboyau, en pleine agglomération parisienne, Wissous est contigüe à trois départements : elle est en effet limitrophe de Fresnes et Rungis (département du Val-de-Marne) au nord, d'Antony (département des Hauts-de-Seine) et Massy à l'ouest, de Chilly-Mazarin et Morangis au sud et de Paray-Vieille-Poste à l'est (ces dernières étant situées dans le département de l'Essonne). La commune occupe un territoire de 9,11 kilomètres carrés approximativement compris entre l'autoroute A6 à l'ouest, la ligne C du RER d'Île-de-France et Orlyval au nord et l'aéroport Paris-Orly — deuxième aéroport de Paris — à l'est et au sud. L'institut géographique national donne les coordonnées géographiques 48°44'12" N et 02°19'39" E au point central de ce territoire[2].
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 35,10 % | 319,93 |
Espace urbain non construit | 5,04 % | 45,93 |
Espace rural | 59,86 % | 545,65 |
Source : Iaurif[3] |
Près de 35 % de ce territoire sont urbanisés et construits, auquel il convient d'ajouter plus 5 % de domaine urbain non construit, laissant près de 60 % avec un caractère rural[3]. Un quart sud-est de la superficie de Wissous est occupé par l'aéroport Paris-Orly.
Wissous est située dans la région naturelle du Hurepoix. Plusieurs étangs et un bassin agrémentent les parcs municipaux, tandis que plusieurs rus traverse la commune. Le point le plus bas de la commune est à une altitude de 48 mètres tandis que le point culminant est à 99 mètres.
Hydrographie
Le plateau de Longboyau est entre les vallées de la Seine, de l'Orge, de l'Yvette et de la Bièvre[c 2]. La commune n'est cependant pas baignée par l'un de ces cours d'eau, les plus proches étant la Bièvre à l'ouest et la Seine à l'est.
Les rus des Glaises, de Saint-Joie et de Rungis traversent la commune et sont des affluents de la Bièvre. La commune fait donc partie du syndicat intercommunal d'aménagement de la vallée de la Bièvre (SIAVB), un syndicat mixte créé en 1945, dont le but est essentiellement d'entretenir la Bièvre et de la mettre en valeur[4]. Le ru des Glaises est notamment visible à partir des étangs de l'espace Arthur Clark, un des parcs municipaux. Il rejoint le ru de Rungis venant de la commune de Rungis au nord-est et qui traverse canalisée le parc du château de Montjean[4]. Le ru de Rungis se jette ensuite dans le ru de Saint-joie à Fresnes au nord-ouest. Le SIAVB a pour projet la création d'une zone humide d'une capacité de 11 000 m3 à la confluence des rus des Glaises et de Rungis[4], soit au sud du Domaine de Montjean.
Plusieurs étangs se trouvent dans l'espace Arthur Clark et un bassin d'agrément existe au centre de l'ensemble immobilier du quartier Saint-Éloi.
Un bassin de rétention des eaux pluviales, couvert et dit de Villemilan[loc 1], se situe dans l'ouest de la commune.
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Ru des Glaises
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L'un des étangs de l'espace Arthur Clark
Relief et géologie
Situé sur le plateau de Longboyau qui est relativement plat, l'altitude de la ville par rapport au niveau de la mer est comprise entre 48 mètres et 99 mètres[c 1]. Ce faible relief explique en partie l'installation de l'aéroport Paris-Orly.
Communes limitrophes
Wissous est implantée au sud-est d'Antony, sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine, et la séparation entre les deux communes est principalement marquée par l'autoroute A6 par dessus laquelle passent plusieurs ponts. Wissous est au sud-sud-est de Fresnes et au sud-ouest de Rungis, communes du Val-de-Marne, qui respectivement sont reliées par le chemin de Fresnes et la route de Montjean, lesquelles passent en dessous de la ligne C du RER d'Île-de-France.
Wissous se trouve à l'est de Massy, commune d'Essonne, avec qui elle partage une zone d’activités commerciales implantée en bout des pistes de l'aéroport Paris-Orly entre les autoroutes A6 et A10. Toute la partie sud sud-est est occupé par l'aéroport dont les pistes sont longées par la route départementale 167a. Néanmoins, au sud-ouest de Wissous se trouvent Chilly-Mazarin, au sud Morangis et au sud-est Paray-Vieille-Poste.
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O Wissous E | ||||
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Climat
Wissous est située en Île-de-France et bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l'ensemble de l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à 10,9 °C, avec une maximale de 14,9 °C et une minimale à 6,9 °C. Les températures réelles relevées sont de 24 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés celsius se fait sentir. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les précipitations sont également réparties sur l'année, avec un total de 615,4 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1,3 | 3 | 5,3 | 8,8 | 11,9 | 13,8 | 13,4 | 11,2 | 7,9 | 3,8 | 1,6 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 4,4 | 6,8 | 9,8 | 13,5 | 16,7 | 18,9 | 18,6 | 16 | 11,9 | 6,8 | 4,1 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,8 | 7,5 | 10,7 | 14,2 | 18,1 | 21,5 | 24 | 23,8 | 20,9 | 15,9 | 9,8 | 6,6 | 14,9 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 51,9 | 44,8 | 50,8 | 46,6 | 57,8 | 50,5 | 50,1 | 46,5 | 52 | 53,2 | 58,1 | 53,1 | 615,4 |
Transports
La ville n'a plus de gare ferroviaire fonctionnelle depuis l'arrêt de la ligne de Grande Ceinture. Le bâtiment[loc 2], qui a aussi été utilisé pour l'Arpajonnais, est désaffecté malgré la volonté municipale de la rouvrir[6]. En effet, la ligne C du RER d'Île-de-France (gare de Massy - Palaiseau - gare de Pontoise) passe dans le nord de Wissous, sur les rails jouxtant l'ancienne gare[6]. La commune est donc à mi-chemin entre la gare de Rungis - La Fraternelle au nord-est et la gare du Chemin d'Antony au nord-ouest. Mi-2013, la ligne 7 du tramway d'Île-de-France devrait relier la station de métro Villejuif - Louis Aragon à la ville d'Athis-Mons en passant à proximité de la commune, notamment par la gare de Rungis - La Fraternelle[7].
Les lignes de bus RATP 319 et 297 passent dans la ville, ainsi que la ligne no 2 du réseau de bus intercommunal Paladin qui fait la liaison entre la gare d'Antony (ligne B du RER d'Île-de-France) et la mairie de Wissous et les zones industrielles, en passant aussi à proximité de la gare du Chemin d'Antony. Saturée par les trains de marchandises et TGV[6] qui s'ajoute au RER et qui impose une fréquence faible d'un train toutes les trente minutes[6], la ligne C du RER est largement concurrencée par la ligne B du RER, qui bien que plus lointaine, a la préférence des voyageurs. Par l'intermédiaire de la gare d'Antony, une autre ligne du Paladin permet de rejoindre le Trans-Val-de-Marne et la future ligne 10 du tramway d'Île-de-France[8] à la gare de La Croix de Berny. Le dépôt de bus du Paladin (Bièvre Bus Mobilités[loc 3]) se situe à Wissous[9].
La ligne de bus 91-10 du réseau de bus Albatrans relie la gare de Massy TGV à l'aéroport Paris-Orly[10]. À travers la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre, un site web de covoiturage est proposé[c 3].
Une bretelle d'accès à l'autoroute A6 (« l'autoroute du Soleil ») fut un projet de la communauté d'agglomération en 2007 pour améliorer l'accès à ses zones industrielles[11], mais le projet fut abandonné en 2009-2010[c 4]. Seule une sortie de service existe[loc 4]. L'autoroute A10 (« L’Aquitaine ») a son extrémité nord à Wissous, depuis un échangeur avec l'A6. L'autoroute A86 (super-périphérique parisien) passe au nord de Rungis. La route départementale 167a longe les pistes de l'aéroport au niveau de Wissous. L'ancienne route nationale 20 et désormais route départementale 920, reliant notamment Paris à Orléans puis la frontière entre l'Espagne et la France, passe à l'ouest de la commune.
L'aéroport Paris-Orly, deuxième aéroport de Paris, se situe au sud-est de Wissous. La piste 06/24 qui est la plus proche de la commune est orientée parallèlement à celle-ci, ce qui limite les nuisances des moteurs d'avions sur les habitations. Le siège d'Orlyval Service[loc 5] (atelier de maintenance du matériel roulant et centre de commandement) qui exploite la ligne Orlyval (gare d'Antony - gare d'Orly-Ouest - gare d'Orly-Sud) se situe à Wissous[12]. Cette ligne longe celle de la ligne C du RER, mais il n'y a pas d'arrêt dans la commune[c 5]. La mairie milite cependant pour qu'un arrêt soit créé[c 5],[6].
Le projet de ligne à grande vitesse LGV Interconnexion Sud est prévue pour être développé à proximité de la commune, peut-être à la gare de Massy TGV actuelle.
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Atelier de l'Orlyval avec une rame
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Orlyval à Wissous
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Carte de l'autoroute A10
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Carte de l'autoroute A6
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune de Wissous est aujourd'hui séparée en différents quartiers, constitué au fil de son évolution et de son lotissement. Le centre-ville historique est implanté autour de l'église.
Wissous compte sept quartiers :
- « Fribouli », le quartier proche d'Antony dans l'ouest de la commune
- « Saint-Exupéry », le quartier centré autour de l'espace culturel Saint-Exupéry
- « Vieux Wissous », le quartier historique du centre-ville
- « Montjean », le quartier du Domaine du château de Montjean à proximité de Rungis
- « Bois Charlet »
- « Bas de Fresnes », le quartier proche de Fresnes dans le nord-ouest de la commune
- « La Fraternelle », le quartier jouxtant la gare de Rungis - La Fraternelle et Rungis dans le nord-est de la commune
Le découpage en comités consultatifs de quartier, créés en 2008[c 6], donne un comité par quartier sauf pour le « Bas de Fresnes » et « La Fraternelle » qui sont associés ensemble[c 7]. Un septième comité sera créé en juin 2010[c 6]
Dans les années 2000 et années 2010, suite aux départs d'usines, des projets immobiliers ont été initiées, notamment le « quartier Saint-Éloi » dans le nord de la commune sur l'ancienne zone d'activité de la Gare et les « vergers de Wissous » (266 logements à terme[13]) à la place de l'ancien centre auto Leclerc[13] dans l'ouest de la commune. L'ancienne zone d'activité des Meuniers a également été réhabilitée. Ces zones sont essentiellement composés de logements, de maisons individuelles et de quelques commerces, sur la base d'un travail d'urbanisme d'ensemble géré par des promoteurs immobiliers.
Toponymie
L'origine du nom de la ville est incertaine[c 8]. Néanmoins, elle était anciennement appelée Vicorium (petit bourg), puis Wissoubs et Wissous[14]. Un manuscrit du XIe siècle mentionne le village de « Vizoor »[c 2]. S'il est d'origine latine ou germanique, le nom de la ville aurait pu vouloir dire « huit sources »[c 8]. La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[15].
Histoire
De la Préhistoire au XXe siècle
La présence de sources explique notamment l'installation humaine dans la zone[c 8] à la fin de la Préhistoire et au début de l'Antiquité[c 2].
Construit au Ier siècle, un aqueduc pour Lutèce passait sur le sol de la future commune[c 2].
Wissous vivait essentiellement de la culture de céréales et de pomme de terre[c 2]. La vigne a également une grande importance dans la commune dont, dès 1284, des écrit signalent la présence[16]. En 1600, 30% des exploitants agricoles étaient des vignerons et au XVIIe siècle ce chiffre passe à 40%[16].
La ville est devenue une seigneurie en 1547-1548 de l'évêque de Paris qui l'échangea contre la seigneurie de Créteil avec le chapitre de Notre-Dame[14]. Ce transfert à une personne morale permettra une dilution des biens à cause de partages de successions[17].
Wissous profite de sa proximité avec la route reliant Paris à Orléans.
Le , l'aéronaute Jean-François Dupuis-Delcourt — futur fondateur de la Société aérostatique et météorologique de France — réussit, à partir du domaine de Montjean, la première ascension d'une « flottille aérostatique » expérimentale de sa fabrication[réf. à confirmer][18]. Atteignant une altitude de 2 600 mètres, la flottille se posa ensuite à Choisy-le-Roi[réf. à confirmer][18].
Wissous devient une commune le [17].
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, Wissous est pendant six mois le quartier général d'un état-major de division prussien[17].
L'Arpajonnais, chemin de fer secondaire sur route reliant les halles de Paris à Arpajon mis en service à partir de 1891, renforce l'essor agricole de la commune[17].
Depuis le XXe siècle
L'essor de la ville correspond à l'implantation de l'aérodrome puis aéroport de Paris-Orly[c 8] dont la relative platitude de plateau de Longboyau du secteur est un avantage. La population et les industries locales ont augmenté sensiblement du fait de cette proximité[c 8]. La zone est d'ailleurs importante dans l'histoire de l'aéronautique, puisque Port-Aviation était situé dans la commune proche de Viry-Châtillon.
Lors de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, la gare de la commune sert dans le cadre de la déportations de prisonniers politiques[c 9] de la prison de Fresnes.
Le , toujours pendant la Seconde Guerre mondiale, un Boeing B-17 Flying Fortress américain nommé « Hi Jinx » (et apparemment renommé « Old man »[19]) de la 708e escadrille du 447e Bomb Group (désormais 447th Air Expeditionary Group) de la 8th USAAF venu d'Angleterre est touché par une batterie de canons anti-aériens allemande[c 10]. L'avion endommagé, le pilote et lieutenant Allen S. Reed blessé, le copilote de l'équipage, le sous-lieutenant Arthur L. Clark, préfère se sacrifier sur une zone boisée de la ville plutôt que de risquer de s'écraser sur les habitations de la ville[c 10], pendant que les autres hommes sont tués en s'éjectant en parachute comme le navigateur et sous-lieutenant Thomas G. Wilkins[c 10] et le sous-lieutenant James A. Campbell. La zone ciblée pour l'atterrissage de fortune, « Domaine Les Étangs », est l'une des plus grandes et anciennes propriétés de la ville. En la mémoire des aviateurs et grâce aux témoignages des survivants sur l'héroïsme du pilote[20], elle a été renommée « Domaine Les Étangs - Espace Arthur Clark ». Transformé en parc communal, les allées de celui-ci ont pris le nom de chacun des membres de l'équipage, une plaque commémorative a été posée, un mémorial[loc 6] érigé et une cérémonie est organisée annuellement les 6 février[19] en la mémoire de ces quatre combattants qui avait à leur mort tous à peine vingt-cinq ans[c 10].
Dans les années 2000 et années 2010, une politique importante de création de nouveaux logements est mise en œuvre. Cela amènera à un accroissement de 50 % de la population à l'horizon 2012-2013[c 11].
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Plaque commémorative à la gare de Wissous
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Mémorial en mémoire du Boeing B-17 écrasé
Démographie
Évolution démographique
De 1793 à 1901, la population de la commune reste relativement stable avec un peu moins de 800 habitants[15]. À partir des années 1920, la démographie communale prend de l'importance passant de 908 habitants en 1921 à 1 426 en 1931[15]. Entre le début de la seconde partie du XXe siècle et le début du XXIe siècle, la population communale fait plus que doubler[15], malgré un léger repli au début des années 2000[21] qui sera cependant largement rattrapé par les projets immobiliers de la fin des années 2000 et début 2010.
(élaboration graphique par Wikipédia)
Pyramide des âges
Administration et politique
Politique locale
Wissous est depuis 2002 rattachée à la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre, une communauté d'agglomération à cheval sur les départements des Hauts-de-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Sceaux) et de l'Essonne (Verrières-le-Buisson). Sur les cinquante-trois sièges des conseillers communautaires, deux sont occupés par des représentants de la commune[24]. En 2008, Wissous a reçu 3 060 085,99 euros de la communauté d'agglomération de compensation pour le versement des recettes de taxe professionnelle à celle-ci et 537 990 € de dotation de solidarité communautaire[25]. L'hétérogénéité des communes qui composent la communauté d'agglomération en termes de population, d'industrie et de positionnement politique n'est pas sans poser quelques réflexions à Wissous où un rapprochement avec la communauté d'agglomération Les Portes de l'Essonne a été évoquée[26].
La commune située dans l'arrondissement de Palaiseau dépend avec Chilly-Mazarin et Morangis du canton de Chilly-Mazarin, lui-même intégré à la sixième circonscription de l'Essonne avec le canton de Palaiseau, le canton de Massy-Est et le canton de Massy-Ouest.
Depuis 2008, le maire est Régis Roy-Chevalier (DVG), il préside le conseil municipal composé de vingt-neuf élus dont vingt-trois de la majorité divers gauche, cinq pour l’opposition UMP ainsi qu'un divers gauche entré dans l'opposition. Son élection s'est faite dès le premier tour, sur la base d'une coalition hétéroclite qui avait pour l'occasion mis entre parenthèses leurs différences politiques[27] dans le but d'éviter la réélection du précédent maire Richard Trinquier (UMP) critiqué dans sa méthode et son bilan[28],[29],[30]. Néanmoins, peu après l'élection, des dissensions sont apparues dans la majorité[28] et certaines décisions ont été rapidement contestées[31],[32].
En 2008, des comités consultatifs de quartier ont été créés dans le but de renforcer la démocratie locale[c 6].
En 2008, la commune disposait d’un budget de 11 240 000 € dont 9 331 000 € de fonctionnement et 1 909 000 € d’investissement[33], financées pour 27,51 % par les impôts locaux[34], avec des taux de taxes fixés à 7,30 % pour la taxe d'habitation, 9,70 % pour la taxe foncière sur le bâti et 21,64 % pour la taxe foncière sur le non-bâti[35]. Traditionnellement faible[36], la taxe d'habitation est cependant passée à 12,05 % en 2009[31] et l'importance de cette augmentation (+ 65 %) avancée pour équilibrer le budget fut discutée[31] et mal reçue chez les habitants[32]. Pour 2010, la taxe d'habitation est resté stable, mais la taxe foncière sur le bâti est passée à 16,01 % et celle sur le non-bâti à 35,72 %[37].
La dette municipale s’élevait la même année à 13 141 000 euros[38]. En 2010, la commune a subventionné pour 234 468 € les associations locales[37].
L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) attribue à la commune le code 91 3 28 689[39].
Pour les échéances électorales de 2007 Wissous fit partie des 82 communes[40] de plus de 3 500 habitants ayant adopté les machines à voter (IVotronic). Les cinq machines à voter communales ont cependant été cédées en 2009 sur fond de polémique sur le manque de transparence de ce système[41].
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
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« Union pour Wissous - Ensemble et autrement » | DVG | Régis Roy-Chevalier | 23 | Majorité | |
« Wissous pour vous - L'esprit village » | UMP | Richard Trinquier | 5 | Opposition | |
« Pour l'avenir de Wissous » | DVG | Alain Maréchal | 1 | Opposition |
Maires de Wissous
Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 85,22 % pour Jacques Chirac (RPR), 14,78 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 80,44 % de participation[44].
- Élection présidentielle de 2007 : 57,19 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 42,81 % pour Ségolène Royal (PS), 84,08 % de participation[45].
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 50,22 % pour François Lamy (PS), 49,78 % pour Véronique Carantois (UMP), 63,69 % de participation[46].
- Élections législatives de 2007 : 51,92 % pour Véronique Carantois (UMP), 48,08 % pour François Lamy (PS), 60,05 % de participation[47].
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004 : 26,59 % pour Harlem Désir (PS), 16,16 % pour Patrick Gaubert (UMP), 43,65 % de participation[48].
- Élections européennes de 2009 : 30,37 % pour Michel Barnier (UMP), 21,66 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 43,04 % de participation[49].
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2004 : 47,17 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 42,81 % pour Jean-François Copé (UMP), 66,81 % de participation[50].
- Élections régionales de 2010 : 50,55 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 49,45 % pour Valérie Pécresse (UMP), 48,31 % de participation[51].
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections cantonales de 2004 : 54,98 % pour Gérard Funès (PS), 45,02 % pour Richard Trinquier (UMP), 67,28 % de participation[52].
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections municipales de 2001 : données manquantes
- Élections municipales de 2008 : 51,26 % pour Régis Roy-Chevalier (DVG), 38,34 % pour Richard Trinquier (UMP), 68,07 % de participation[42].
Élections référendaires :
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 69,93 % pour le Oui, 30,07 % pour le Non, 35,72 % de participation[53].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 54,02 % pour le Oui, 45,98 % pour le Non, 69,28 % de participation[54].
Enseignement
Les élèves de Wissous sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de l'école élémentaire Victor Baloche[loc 7], nommé d'après le maire de la commune entre 1908 et 1913 qui légua le terrain sur laquelle l'école et la mairie sont construites, et de l'école maternelle et primaire Jean de La Fontaine[loc 8],[55]. Il n'y a pas d'établissements d'enseignement secondaire sur la commune. Selon la sectorisation de 2007-2008, les élèves dépendent donc du collège et lycée général et technologique René Descartes de la ville voisine d'Antony[56], dans les Hauts-de-Seine.
La Fédération des conseils de parents d'élèves[57] et la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (groupe Antony-Wissous) sont représentées dans les établissements de la commune.
Santé
Wissous ne dispose d'aucun hôpital ou clinique sur son territoire, les urgences et pathologies sont traitées par le hôpital privé d'Antony. Celui-ci n'accueillant pas les urgences pédiatriques, celles-ci sont redirigées vers le centre hospitalier de Longjumeau. Le centre de protection maternelle et infantile (PMI) dont dépends la commune est située à Chilly-Mazarin[c 12] mais un centre social[loc 9] existe sur la commune. En 2010, sept médecins, deux chirurgiens-dentistes et deux pharmacies exerçaient sur la commune.
Services publics
Wissous accueille une agence postale[loc 10], seule représentation des services publics dans la commune. La sécurité est assurée par le centre de première intervention (CPI) de la ville[loc 11],[58] et le commissariat de police de Massy[59]. La Direction régionale des douanes et des droits indirects d'Orly est basée à Wissous[60].
Entre le milieu du XIXe siècle et 1983, la sécurité était assurée par des gardes champêtres. La police municipale de Wissous[loc 12] fut créée en 1990[c 13]. Elle fut armée de revolvers Magnum 357 en 1996[61], puis de revolvers calibre 38 spécial police[c 13] et en 2004, ce fut l'une des premières en France à s'équiper de pistolets à impulsion électrique[61]. Des remarques ont été faites à l'époque entre l'adéquation de ces dernières et le taux de délinquance relativement faible dans la ville[61] et en 2009, l'usage des pistolets à impulsion électrique fut abandonné[62]. En 2010, la police municipale, qui compte huit agents et un agent de surveillance de la voie publique, se veut une police de proximité[c 13].
La ville dispose d'une aire d'accueil pour les gens du voyage[loc 13]. En 2010, aucun avocat ni étude de notaire n'exercaient dans la commune.
Avec son fort potentiel foncier, la commune est régulièrement pressentie pour accueillir diverses installations ne pouvant être placées dans les communes limitrophes et qui sont généralement mal accueillies par la population et leurs élus. Des projets d'un centre de rétention administrative, d'une bretelle d'autoroute[11], d'une station d'épuration[32] ou d'un parcours de golf ont été récemment discutés.
Jumelage
Wissous a développé des associations de jumelage avec :
- Balcombe (Royaume-Uni) depuis le située à 313 kilomètres[63].
- Figueira de Castelo Rodrigo (Portugal) depuis le située à 1 136 kilomètres[64].
- Heidenrod (Allemagne) depuis le située à 440 kilomètres[65].
Une association a été créé pour promouvoir les échanges scolaires, sportifs, sociaux et culturels entre Wissous et les villes jumelées[c 14].
Vie quotidienne à Wissous
Culture
Le principal attrait culturel de Wissous est l'Espace Saint-Exupéry[loc 14], un centre culturel géré par la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre qui permet de voir des spectacles de musique, de danse ou de théâtre. C'est l'un des quatre théâtres de la communauté d'agglomération[66]. Vingt-deux représentations y ont eu lieue en 2008[66].
Dans le même bâtiment se trouve un conservatoire de musique d'art dramatique et d'arts plastiques[67], lui aussi géré par la communauté d'agglomération, qui compte 19 professeurs pour 20 disciplines et un peu moins de 300 élèves[c 15]. Le conservatoire devrait disposer d'un bâtiment spécifique fin 2010[c 15] dans l'ensemble immobilier du quartier Saint-Eloi.
Il existe aussi une bibliothèque municipale[loc 15], qui est en fait une médiathèque[c 16], située dans le Domaine Les Étangs - Espace Arthur Clark. En 2009, 22 543 documents ont été empruntés par 848 personnes[c 16]. La bibliothèque organise également des animations[c 16].
Depuis la fin des années 1970, la commune organise annuellement la « fête de la Patate ». Celle-ci s'articule généralement autour d'un vide-greniers, d'une retraite aux flambeaux, de concours sportifs et de spectacles. Elle a lieue le 2e ou 3e dimanche de septembre[14].
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Bibliothèque municipale
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Conservatoire intercommunal
Sport
Le sport à Wissous s'articule autour de trois grands pôles. Le premier est le centre omnisports du Cucheron, qui comprend un gymnase couvert[loc 16], un terrain de football[loc 17], un terrain de basket-ball[loc 18], un rocher d'escalade[loc 19] et une salle polyvalente. Entre 2003 et 2009, « Wissous-Plage », une piscine mobile, et « Wissous-sur-glace », une patinoire mobile, étaient mis en place selon la saison, mais les frais de fonctionnement se sont révélées trop importants pour poursuivre ces activités[29]. Le deuxième est le terrain de football de l'Europe[loc 20] (du nom du boulevard sur lequel il est situé), dans l'est de la commune. Le troisième est le parc du château Gaillard dont un stade de football[loc 21] et les cours de tennis municipaux jouxte le parc. Des terrains de pétanques existent près du centre omnisports du Cucheron. Un skatepark devrait voir le jour[c 17].
L'union sportive de Wissous (U. S. Wissous) se décline en différentes sections indépendantes. Football, basket-ball, tennis comptent parmi les plus grandes.
Plusieurs initiatives sportives existent dans la commune. En 2010, un défi sportif est organisé à travers plusieurs parcours dans la ville et ses espaces verts[c 18]. Souhaitée comme « familiale et ludique »[c 18], la Wissoussienne comme elle a été baptisée est prévue pour être renouvelée annuellement[c 18]. Un tournoi de football réservé aux joueurs de moins de sept à treize ans nommé « tournoi jeune Jonathan Zebina » est également organisé annuellement[c 19]. Une course cycliste, le « Souvenir Jean Robic » est également organisée.
Wissous fut, avec Thieux en Seine-et-Marne, un des sites envisagés pour l'installation du circuit pour motocyclettes Carole contraint de déménager de Tremblay-en-France suite aux développements liés à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle[68], mais ce projet est abandonné.
La Fédération française de catch professionnel est basée à Wissous, tandis qu'un complexe de pistes privée de karting est situé dans l'une des zones industrielles de la commune.
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Terrain de football du parc du château Gaillard
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Rocher d'escalade
Vie associative
Wissous compte de nombreuses associations[c 20] parmi lesquelles :
- L'Association pour l'environnement et le patrimoine de Wissous (ADEPAW), dont le but est de faire connaître l'histoire et le patrimoine de la commune.
- L'union sportive de Wissous (U. S. Wissous), fédérant les sections sportives.
- L'Association des Familles de Wissous, qui propose diverses activités des cours de langues aux activités créatives.
- Le comité des Jumelages, qui s'occupe de promouvoir les échanges scolaires, sportifs, sociaux et culturels entre Wissous et les villes jumelées[c 14].
- Les Attelages de Montjean, qui forme à la pratique de l'attelage de tradition et l'équitation.
- Comité des Anciens Élèves de Wissous (CAEW)
- Le Club Wissous Modélisme, un club de modélisme aérien.
En 2010, la commune a subventionné pour 234 468 € les associations locales[37].
Lieux de culte
La paroisse catholique de Wissous est rattachée au secteur pastoral de Longjumeau et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Denis, dédiée au saint Denis de Paris[69]. Celle-ci, construite au XIIe siècle, est classée comme monument historique[c 21]. Signe de l'importance de la viticulture sur la commune, Saint Vincent de Saragosse, un des saints patrons des vignerons, avait sa chapelle à l'église de Wissous[16].
La commune dispose d'un cimetière communal[loc 22] où est notamment enterré le coureur cycliste Jean Robic (1921-1980) et ou serait enterré le militaire et explorateur Paul Flatters (1832-1881)[réf. à confirmer][70].
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain et le quotidien Le Parisien relatent les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
La commune de Wissous a longtemps été principalement tournée vers l'agriculture.
Wissous fait partie des quatorze communes du pôle d'Orly[71], premier pôle économique du sud francilien[71], qui compte plus de 15 000 entreprises et 155 000 salariés[71].
Wissous est notamment proche du Marché international et de la zone d'activité Silic de Rungis (12 000 emplois[71]) et d'Antonypole à Antony, de Massy Atlantis à Massy, d'Orlytech à Paray-Vieille-Poste et de l'aéroport Paris-Orly proche. Dans une moindre mesure, la commune fait partie de l'opération d'intérêt national de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et est également proche de la vallée scientifique de la Bièvre.
La commune a ses propres zones d'activités[72] comme Montavas[loc 23] (une dizaine d'hectares), la zone d'aménagement concerté des Haut-de-Wissous[loc 24],[73] (70 ha), Villemilan[loc 25] (33 ha), l'Europe[loc 26], Colombier[loc 27], Clou à Crochet[loc 28] et Vaulorin[loc 29] (9 ha). Un parc international d'affaires de Wissous, dont l'Air Park Paris-Sud, est en cours de construction et amènera à terme 77 000 m2 de bureaux supplémentaires[71] avec également des commerces et des services[74].
Sur le territoire même de Wissous, La Poste dispose depuis 2007[75] d'une importante plate-forme industrielle courrier (PIC)[loc 30] décrite à son ouverture comme « l'usine de tri du courrier la plus moderne d'Europe »[76]. Ouverte en continue, elle est destinée au tri à destination des arrondissements du sud et de l'est de Paris[76] et peut traiter jusqu'à 50 000 lettres par heure[75]. Implantée sur un terrain de 98 000 m2[76], le site de 40 000 m2[75] a nécessité un investissement de 70 millions d'euros et emploie jusqu'à 700 personnes[76]. La Fnac y a également un entrepôt de 3 000 m2, à proximité du centre logistique des magasins de Massy[77].
Depuis 1993, l'Approvisionnement central hôtelier et alimentaire (ACHA) qui assure l'achat, le stockage et la distribution de la nourriture pour l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris est basée à Wissous[78].
Plus d'une centaine d'entreprises sont basées à Wissous, attirées par l'importance des zones industrielles et la facilité d'accès. La compagnie aérienne OpenSkies, filiale de British Airways, l'entreprise de mode pour enfant Du Pareil au Même et l'entreprise de transport par autocar Clamart-Cars font partie des entreprises notables ayant leur siège social dans la commune. La filiale de la RATP Orlyval Service qui exploite la ligne Orlyval est aussi basée à Wissous[12], de même qu'une agence du groupe de transport Norbert Dentressangle et l'aménageur Segex. Lafarge SA y avait jusqu'en 2010 une centrale à bétons de nouvelle génération[79] et un important centre revalorisation de déchets[loc 31] devrait bientôt être fermé.
Un petit marché se tient les mercredis et samedis[14]. Les centre commerciaux les plus proches sont Belle Épine et Thiais-Village à Thiais et Villebon 2 à Villebon-sur-Yvette.
Emplois, revenus et niveau de vie
À fin 2009, 219 personnes étaient en recherche d’emploi et le taux de chômage en 2006 était fixé à 4,9 %[80]. En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 074 €, ce qui plaçait la commune au quatre cent dix-huitième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au quarantième rang départemental[81].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Wissous | 0,1 % | 4,4 % | 17,6 % | 25,8 % | 18,5 % | 33,7 % |
Zone d'emploi d'Orly | 0,1 % | 4,6 % | 15,2 % | 27,8 % | 30,3 % | 22,1 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d'activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Wissous | 1,1 % | 15,2 % | 11,3 % | 21,5 % | 19,8 % | 8,9 % |
Zone d'emploi d'Orly | 0,5 % | 8,1 % | 7,2 % | 15,0 % | 14,3 % | 6,3 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[82],[83],[84] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
La commune de Wissous a été récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[85]. Elle est inscrite à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)[c 22] et dispose de plusieurs parcs.
Parc du centre-ville de la commune, le Domaine Les Étangs - Espace Arthur Clark[loc 32] est l'une des plus anciennes propriétés de la ville. Elle fut acheté par la ville en 1977[c 23]. Le parc a pris, après la Seconde Guerre mondiale, le nom d'un pilote de bombardier américain qui y a tenté un atterrissage de fortune le sur cette zone boisée plutôt que de risquer de s'écraser sur les habitations[c 10]. Un mémorial américain se trouve dans le parc, ainsi qu'une « porte du millénaire »[loc 33] inaugurée en 1999 et qui se veut un symbole « d'espoir et de confiance que les Wissoussiens adressent aux générations futures ». Doté de plusieurs étangs reliés entre eux, le parc est axé sur les loisirs familiaux[c 24]. De nombreuses perruches à collier se servent de ce parc pour nicher[86],[87]. D'une espèce afro-asiatique, ces perruches sont probablement à l'origine des volatiles échappés des zones douanières de l'aéroport d'Orly[86],[87]. Des canards sont également présents dans les étangs.
Également proche du centre-ville de la commune, le château Gaillard[loc 34] a été acheté avec son parc par la ville à la fin des années 1980[c 25]. Cette maison bourgeoise date de la fin du XIXe siècle[c 25]. Au milieu du XXe siècle, la propriété servait de base sportive au personnel du grand magasin parisien Le Bon Marché[c 25]. Le parc garde de cette époque sa vocation sportive[c 25] à la différence des autres parcs de la villes, avec des terrains de tennis, un stade de football et une piste d'athlétisme[c 25].
Le parc le plus grand est le Domaine du château de Montjean[loc 35] qui a été acheté par la ville avec l'aide du Conseil général en 2002[c 25],[c 24]. Le château est à l'époque en mauvais état mais le domaine est classé en espace naturel sensible[c 25],[c 24],[88] pour la richesse de sa biodiversité. Historiquement, la propriété appartenu au XVe siècle ou XVIe siècle à un noble originaire de Montjean-sur-Loire[c 22] ce qui lui donna son nom, elle fut propriété du noble Jacques de Beauvais[c 25], puis fut habitée par un domestique de Louis XVI — d'après l'historien Jean Lebeuf[c 25] —, par le général François de Chasseloup-Laubat et le marquis de Clermont-Gallerande[c 25] dans les deux propriétés qui faisaient le domaine[c 25]. Le château, construit au début du XIXe siècle[c 25], servit d'hôpital militaire durant la Première Guerre mondiale avant d'être occupé par les troupes allemande pendant la Seconde Guerre mondiale[c 25]. Plus récemment, le domaine aurait servit de décharge à gravats provenant de la construction de l'aéroport puis suite à l'élargissement de l'autoroute qui le longe[89]. Dans les années 1950, il servit de centre de formation pour Air France[c 25]. En 2006 et 2007, le site est utilisé pour des animations médiévales[89], puis en 2009, après la reprise totale du lieu par la commune, un important projet de valorisation a été lancé[c 22]. Il n'y a plus d'usage d'insecticide, ce qui permet l'installation de ruches dont les abeilles, via la pollinisation, devraient assurer la reproduction d'une grande partie des espèces végétales[c 22]. De plus, ces ruches auront aussi un rôle éducatif[c 22].
Un autre parc, l'Espace Marcel Dassault[loc 36], est situé dans la zone d'activité du Haut-de-Wissous, dans l'ouest de la commune. Exentré, il est de facto, privilégié comme lieu de détente par les travailleurs de la zone d'activité.
La Méridienne Verte passe par la ville.
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Parc Arthur Clark
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Parc du domaine de Montjean
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Une des tous du parc du château Gaillard
Patrimoine architectural
La ville de Wissous dispose d'un patrimoine architectural ancien, comme le carré des eaux gallo-romain, vestiges d'un aqueduc qui alimentait Lutèce (Paris) — notamment les thermes de Cluny — par l'intermédiaire des aqueducs d'Arcueil et de Cachan[14]. Découvert au XIXe siècle suite à des travaux pour capter de l'eau de la Vanne à Paris[c 26], ce bassin collecteur[c 26] est aujourd'hui recouvert de terre[c 27],[c 26], mais une rigole de 1 900 mètres entre les sources de Chilly-Mazarin[87] et l'un de quatre lavoirs de la commune — le lavoir de la grande fontaine[loc 37] — fut notamment découverte[c 27]. Datant du début du XIXe siècle[c 28], ce lavoir a été restauré en 1988[87].
L'Église Saint-Denis[loc 38], classés monuments historiques[c 21] est le principal patrimoine architectural de la commune. Construite au XIIe siècle dans une période de transition entre le « roman et le gothique »[90], elle est notable pour avoir deux nefs[90]. En 1919, un arbre symbolisant la victoire dans la Première Guerre mondiale a été planté devant l'édifice[91].
Transformée en restaurant gastronomique en 1991[92], la « Grange aux Dîmes »[loc 39] de Wissous, une grange dîmière construite au XIIIe siècle[92] et qui resta active jusqu'à la Révolution française[87]., fut en son temps l'exploitation la plus importante du village[87] et même du pays[c 28]. Le bâtiment a notamment une charpente d'environ vingt mètres[87]. L'habitation de l'un des anciens propriétaires et le corps de ferme sont visibles[87] mais un pigeonnier fut détruit en 1895 pour la création d'une rue[c 28]. Ce restaurant fut notamment classé 3e des « Papilles d'Or » en 2009 dans la catégorie « restaurant gastronomique »[93].
La gare de Wissous qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, servi pour la déportations de prisonniers politiques[c 9] de la prison de Fresnes.
Avec son petit observatoire sur le toit, la maison de l'astronome et contre-amiral Amédée Mouchez (1821-1892) est toujours visible dans une rue qui porte son nom[87].
L'ancienne forge et sa charpente du XVIIe siècle est conservée. Elle est actuellement occupée par un brocanteur.
Enfin, le boulevard de l'Europe qui est la route départementale 167a à la périphérie de la ville permet d'avoir vue sur l'aéroport Paris-Orly, notamment l'avenue de la Méridienne[loc 40] et la rue de Patay[loc 41] qui permettent aux passionnés d'aéronautique de photographier les avions de ligne au décollage ou à l'atterrissage.
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Personnalités
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Wissous :
- François de Chasseloup-Laubat (1754-1833), général de division du génie y a vécu.
- Amédée Mouchez (1821-1892), astronome et contre-amiral y a vécu et y est mort. La rue où il y avait sa maison porte son nom. Son beau-fils Guillaume Bigourdan, également astronome, a aussi une rue à son nom.
- César Denis Daly (1811-1894), architecte y est mort.
- Paul Flatters (1832-1881), militaire et explorateur y a vécu et y serait inhumé[réf. à confirmer][70]. La place centrale de la commune, proche de l'église, porte son nom.
- Gaston Henry-Haye (1890-1983), homme politique y est né.
- Jacques Branet (1915-1969), militaire libéra la ville en 1944.
- Jean Robic (1921-1980), coureur cycliste y est inhumé. Une allée de la commune porte son nom.
- Marc Lavoine (1962- ), chanteur et acteur y a vécu[94],[95].
- Florian Gazan (1968- ), animateur de radio parraine le club municipal de hockey subaquatique[réf. nécessaire].
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Paul Flatters, militaire et explorateur notable son étude du chemin de fer transsaharien (1879-1881) et son massacre par les Touareg
Héraldique et logotype
Les armes de Wissous se blasonnent : D'azur aux trois fleurs de lys d'or, à la champagne cousue de gueules chargée de six épis de blé passés en trois sautoirs mal ordonnés, soutenus chacun d'une roue dentée engrenée, le tout aussi d'or[96]. La commune s'est en outre dotée d'un logotype, voulu comme plus moderne par la mairie, qui reprend les trois symboles : la fleur de lys qui représente la région d'Île-de-France, l'épi de blé pour l'activité agricole et le boulon pour l'activité économique[c 29]. |
Mythes, légendes et anecdotes
- L’intrigue de la nouvelle L’enterrement d’une étoile écrite par Alphonse Daudet en 1896 est en partie localisée à Wissous[97].
- Le peintre Adrien Lavieille (1848-1920) a fait plusieurs œuvres sur la commune[réf. nécessaire].
- Depuis le milieu des années 2000, un chapitre est consacré à la commune de Wissous dans le Guide vert[réf. nécessaire].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Philippe Varaigne, Wissous et son église, (réédité et complété en 1977)
- Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis : Un village du Hurepoix, LTD édition, (ISBN 9789782879035)Association pour l'environnement et le patrimoine de Wissous (ADEPAW)
Géolocalisation
- Bassin de Villemilan : 48° 44′ 01″ N, 2° 19′ 02″ E
- Ancienne gare de Wissous : 48° 44′ 29″ N, 2° 19′ 51″ E
- Dépôt de bus Paladin : 48° 43′ 49″ N, 2° 19′ 21″ E
- Sortie de service A6 : 48° 44′ 46″ N, 2° 19′ 31″ E
- Siège d'Orlyval Service : 48° 44′ 34″ N, 2° 19′ 47″ E
- Mémorial américain : 48° 44′ 03″ N, 2° 19′ 51″ E
- École Victor Baloche : 48° 43′ 55″ N, 2° 19′ 34″ E
- École Jean de La Fontaine : 48° 44′ 12″ N, 2° 19′ 39″ E
- Centre social : 48° 43′ 51″ N, 2° 19′ 30″ E
- Agence postale : 48° 44′ 04″ N, 2° 19′ 27″ E
- Centre de première intervention : 48° 43′ 38″ N, 2° 19′ 33″ E
- Poste de police municipale : 48° 43′ 55″ N, 2° 19′ 40″ E
- Aire d'accueil pour les gens du voyage : 48° 43′ 45″ N, 2° 20′ 07″ E
- Espace Saint-Exupéry : 48° 44′ 06″ N, 2° 19′ 29″ E
- Bibliothèque municipale : 48° 44′ 07″ N, 2° 19′ 43″ E
- Centre omnisports du Cucheron : 48° 44′ 00″ N, 2° 19′ 59″ E
- Terrain de football du Cucheron : 48° 44′ 02″ N, 2° 19′ 55″ E
- Terrain de basket-ball du Cucheron : 48° 44′ 02″ N, 2° 19′ 52″ E
- Rocher d'escalade : 48° 44′ 03″ N, 2° 19′ 53″ E
- Terrain de football de l'Europe : 48° 43′ 48″ N, 2° 20′ 04″ E
- Stade de football du parc du château Gaillard : 48° 44′ 00″ N, 2° 19′ 17″ E
- Cimetière : 48° 43′ 42″ N, 2° 20′ 03″ E
- Parc d'activités de Montavas : 48° 43′ 31″ N, 2° 19′ 11″ E
- Parc d'activités des Haut-de-Wissous : 48° 43′ 42″ N, 2° 18′ 22″ E
- Zone industrielle de Villemilan : 48° 43′ 45″ N, 2° 19′ 06″ E
- Zone d'activité de l'Europe : 48° 43′ 35″ N, 2° 19′ 20″ E
- Zone d'activité du Colombier : 48° 43′ 40″ N, 2° 19′ 39″ E
- Zone d'activité du Clou à Crochet : 48° 43′ 33″ N, 2° 19′ 29″ E
- Zone d'activité de Vaulorin : 48° 44′ 30″ N, 2° 19′ 05″ E
- Plate-forme industrielle courrier La Poste : 48° 43′ 54″ N, 2° 20′ 12″ E
- Centre revalorisation de déchets : 48° 44′ 24″ N, 2° 20′ 25″ E
- Domaine Les Étangs - Espace Arthur Clark : 48° 44′ 05″ N, 2° 19′ 47″ E
- Porte du millénaire : 48° 44′ 08″ N, 2° 19′ 50″ E
- Parc du château Gaillard : 48° 43′ 57″ N, 2° 19′ 27″ E
- Domaine du château de Montjean : 48° 44′ 39″ N, 2° 19′ 57″ E
- Espace Marcel Dassault : 48° 43′ 30″ N, 2° 18′ 27″ E
- Lavoir de la grande fontaine : 48° 43′ 47″ N, 2° 19′ 38″ E
- Église Saint-Denis : 48° 43′ 52″ N, 2° 19′ 38″ E
- Grange aux Dîmes : 48° 43′ 51″ N, 2° 19′ 36″ E
- Avenue de la Méridienne (vue sur l'aéroport) :
- Rue de Patay (vue sur l'aéroport) : 48° 43′ 39″ N, 2° 20′ 00″ E
Sources
Sources communales
Ces sources sont essentiellement issues du site officiel de la commune ou du magazine municipal.
- Wissous en chiffres, wissous.fr
- [PDF] Guide de la ville, 2009, page 9.
- [PDF] Wissous mag', février 2010, page 11.
- Article du Parisien sur le site internet de la ville.
- « Transports », sur wissous.fr (consulté le )
- [PDF] Wissous mag', mai 2010, page 7.
- « Comités consultatifs de quartier », sur wissous.fr (consulté le )
- Histoire, wissous.fr
- [PDF] Wissous mag', mai 2010, page 6.
- [PDF] Wissous mag', février 2010, page 10.
- [PDF] Wissous mag', février 2010, page 9.
- « Petite enfance : S'informer », sur wissous.fr (consulté le )
- Sécurité, wissous.fr
- [PDF] Guide de la ville, 2009, page 15.
- [PDF] Wissous mag', avril 2010, page 12.
- [PDF] Wissous mag', mars 2010, page 11.
- [PDF] Wissous mag', mai 2010, page 13.
- [PDF] Wissous mag', février 2010, page 17.
- [PDF] Wissous mag', mai 2010, page 17.
- Associations, wissous.fr
- Eglise, wissous.fr
- [PDF] Wissous mag', n° 134, septembre 2009, page 9.
- [PDF] Guide de la ville, 2009, page 14.
- [PDF] Wissous mag', n° 134, septembre 2009, page 8.
- [PDF] Guide de la ville, 2009, page 13.
- [PDF] Guide de la ville, 2009, page 12.
- Le carré des eaux gallo-romain, wissous.fr
- [PDF] Guide de la ville, 2009, page 11.
- [PDF] Guide de la ville, 2009, page 10.
Autres sources
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 12/04/2009.
- Coordonnées géographiques de Wissous sur le site lion1906.com Consulté le 07/03/2009.
- Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 10/05/2009.
- [PDF] Le SIAVB, Boris Efremenko, décembre 2009.
- « Climatologie mensuelle à Orly », sur infoclimat.fr (consulté le )
- « Wissous réclame la réouverture de sa gare », Le Parisien, (consulté le )
- « Création de ligne : Villejuif / Athis-Mons T7 », sur extension-reseau.ratp.fr, Régie autonome des transports parisiens (consulté le )
- [PDF] « SIMI », sur agglo-hautsdebievre.fr, Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (consulté le )
- « Parc des véhicules », i.Paladin (consulté le )
- « Lignes », sur albatrans.net, Albatrans (consulté le )
- La zone industrielle réclame sa bretelle d'autoroute, Le Parisien, 2007.
- [PDF] « Les entreprises de l'Essonne vous ouvrent leurs portes », sur essonne.fr, Conseil général de l'Essonne (consulté le ), p. 19
- « L'ancien Centre Auto Leclerc enfin démoli », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
- Fiche de Wissous sur le site du Quid. Consulté le 24/02/2010.
- Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Jean Claude Ciret, « La culture de la vigne a Wissous », sur wissous.info, APEPAW, (consulté le )
- « Wissous : Présentation », sur topic-topos.com (consulté le )
- Jean Claude Ciret, « Montjean théâtre d'une première en aérostation », sur wissous.info, APEPAW, (consulté le )
- B-17 Old Man
- « Le courageux aviateur avait sauvé le village », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
- « 64 000 habitants de plus en dix ans », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
- Pyramide des âges à Wissous en 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 29/09/2009.
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Modèle:Canton de Chilly-Mazarin Modèle:Palette Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre