Adélaïde de Soissons
Adélaïde de Soissons, morte en 1105, est comtesse de Soissons durant la deuxième moitié du XIe siècle et au début du XIIe siècle. Elle est la fille de Renaud Ier de Soissons, comte de Soissons, et de son épouse Lescelinde.
Adélaïde de Soissons | |
Autres noms | Adélaïde de Vermandois |
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Titre | Comtesse de Soissons (1057 - 1105) |
Prédécesseur | Guy II de Soissons |
Successeur | Renaud II de Soissons |
Biographie | |
Dynastie | Herbertiens |
Décès | |
Père | Renaud Ier de Soissons |
Mère | Lescelinde |
Conjoint | Guillaume Busac |
Enfants | Renaud II de Soissons Jean Ier de Soissons Manassès de Soissons Ramentrudis de Soissons |
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Son père Renaud Ier serait tombé en disgrâce auprès du roi Henri Ier, qui aurait alors au début de l'année 1057 fait le siège de sa forteresse de Soissons, appelée Tour des Comtes, lors duquel Renaud trouve le mort ainsi que son fils aîné Guy II quelques semaines plus tard[1].
Dès 1058, le roi Henri Ier donne alors Adélaïde en mariage à Guillaume Busac, auparavant comte d'Eu mais qui en a été dépouillé[1]. Il devient alors comte de jure uxoris. Après sa mort, Adélaïde continue d'exercer le pouvoir avec son fils aîné Renaud II jusqu'en 1099 où celui-ci meurt à son tour. Elle est ensuite comtesse avec son fils puîné Jean Ier jusqu'en 1105 où elle décède.
Quant à son dernier fils, Manassès, il devient évêque de Cambrai puis de Soissons.
Mariage et enfants
modifierEn 1058, elle épouse Guillaume Busac, ancien comte d'Eu avant d'en être dépouillé, fils de Guillaume d'Eu et de son épouse Lesceline, avec qui elle a plusieurs enfants[2] :
- Renaud II de Soissons, comte de Soissons du vivant de sa mère, mort sans union ni postérité ;
- Jean Ier de Soissons, comte de Soissons après son frère aîné, qui épouse Aveline de Pierrefonds, d'où postérité ;
- Manassès de Soissons, évêque de Cambrai de 1093 à 1103 puis de Soissons de 1103 jusqu'à sa mort en 1108 ;
- Ramentrudis de Soissons, qui épouse Ives de Nesle, d'où postérité.
Notes et références
modifier- Anonyme, « Chronologie historique des comtes de Soissons », L'Art de vérifier les dates, vol. 17, , p. 253 (lire en ligne)
- (en) Charles Cawley, « Adélaïde de Soissons », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), Northern France.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Anonyme, « Chronologie historique des comtes de Soissons », L'Art de vérifier les dates, vol. 17, , p. 250-279 (lire en ligne).
- Jean-Baptiste Voillemier, « Essai pour servir à l'histoire des monnaies de la ville de Soissons et de ses comtes », Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, vol. 9, , p. 119-180 (lire en ligne).
- [Henrion 1837] Mathieu-Richard-Auguste Henrion, Histoire de France depuis l'établissement des Francs dans la Gaule jusqu'à nos jours, vol. 1, Paris, Bibliothèque ecclésiastique, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 303.
- Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle Histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), Villeneuve-d'Ascq, éd. Patrick van Kerrebrouck, , 545 p. (ISBN 978-2-95015-093-6).
- Étienne Pattou, « Maison de Vermandois » [PDF], sur racineshistoire.free.fr.
- (en) Charles Cawley, « Adélaïde de Soissons », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), Northern France.