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Akt1

protéine kinase

Akt1, plus connue sous le terme « Akt » ou « protéine kinase B » (PKB) est une protéine essentielle dans la signalisation des cellules des mammifères.

La famille AKT : AKT1, AKT2, AKT3

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Chez l'être humain, il existe trois gènes de la famille Akt : Akt1, Akt2, et Akt3. Ces enzymes appartiennent à la famille des protéines kinases.

Akt1 est impliquée dans la voie de signalisation de la survie cellulaire, en inhibant l'apoptose. Akt1 est également capable d'induire la biosynthèse des protéines, et est de ce fait un élément clef dans les phénomènes cellulaires conduisant à l'hypertrophie des muscles squelettiques et la croissance des tissus en général. À partir du moment où Akt peut bloquer l'apoptose et par là favoriser la survie cellulaire, Akt1 est considéré comme un facteur essentiel à l'apparition de nombreux types de cancer. Akt (également appelé Akt1) a été initialement identifiée comme étant l'oncogène du rétrovirus transformant par le Dr Philip Tsichlis au Fox Chase Cancer Center dans les années 1990.

Akt2 est un facteur impliqué dans la signalisation cellulaire de l'insuline. Il est nécessaire au transport du glucose.

Ces rôles différents de Akt1 et Akt2 ont été démontrés en étudiant des souris invalidées pour chacun des deux gènes. Chez la souris invalidée pour Akt1 mais pas Akt2, le métabolisme du glucose n'est pas modifié, mais les animaux sont de petite taille, démontrant le rôle de Akt1 dans la croissance tissulaire. Au contraire, les souris invalidées pour Akt2 ne montrent que des anomalies mineures de la croissance mais développent un diabète lié à une résistance à l'insuline, démontrant là aussi le rôle plus spécifique d'Akt2 au niveau de la voie de signalisation de l'insuline[1].

Le rôle d'Akt3 est moins clair, il est majoritairement exprimé dans le cerveau. En effet, les souris invalidées pour Akt3 ont des cerveaux de plus petite taille[2].

Le nom « Akt » ne se réfère pas à sa fonction. Le « Ak » était semble-t-il une classification temporaire pour une lignée de souris qui développait spontanément des lymphomes thymiques. Le « t » vient de transforming, la lettre fut ajoutée lorsqu'un rétrovirus mutant fut isolé à partir de la lignée Ak, qui fut nommé « Akt-8 ». Lorsque l'oncogène codé dans ce virus fut découvert, il fut appelé v-Akt. Ainsi, les analogues humains identifiés plus tard utilisèrent des noms analogues.

Régulation : activation et inactivation d'Akt

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Liaison aux phospholipides de la membrane

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C'est par son domaine PH (domaine protéique de liaison aux phosphatidylinositols) qu'Akt1 se lie à la membrane plasmique de la cellule, par l'entremise d'un phosphatidylinositol-3,4-bisphosphate ou phosphatidylinositol-3,4,5-trisphosphate (lui-même précédemment phosphorylé par la kinase PI3 (Phosphoinositide 3-kinase) dans le cadre de la transduction d'un signal cellulaire)[3].

Activation via phosphorylation par PDK1 et PDK2

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Les phosphatases de type PHLPP (« PH domain and Leucine rich repeat Protein Phosphatase ») dé-phosphoryle les Akt et les inactivent.


Notes et références

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  1. Robert S. Garofalo, Stephen J. Orena, Kristina Rafidi, Anthony J. Torchia, Jeffrey L. Stock, Audrey L. Hildebrandt, Timothy Coskran, Shawn C. Black, Dominique J. Brees, Joan R. Wicks, John D. McNeish, and Kevin G. Coleman (2003) « Severe diabetes, age-dependent loss of adipose tissue, and mild growth deficiency in mice lacking Akt2/PKB beta », Journal of Clinical Investigation, Volume 112, pages 197-208 Texte en ligne
  2. Z. Z. Yang, O. Tschopp, A. Baudry, B. Dummler, D. Hynx and B. A. Hemmings. (2004) Physiological functions of protein kinase B/Akt. Biochem Soc Trans. 32:350-354. Review. Texte en ligne
  3. S. R. James, C. P. Downes, R. Gigg, S. J. Grove, A. B. Holmes, D. R. Alessi (1996), « Specific binding of the Akt-1 protein kinase to phosphatidylinositol 3,4,5-trisphosphate without subsequent activation », The Biochemical Journal, 315:709–713 Texte en ligne