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Albert Dupuis

compositeur, dirigea le conservatoire de Verviers, Belgique de 1908 à 1947

Albert-Laurent-Joseph Dupuis, né le à Verviers et mort le à Saint-Josse-ten-Noode, est un compositeur et chef d'orchestre belge.

Albert Dupuis
Description de l'image Dupuis.jpg.

Naissance
Verviers, Drapeau de la Belgique Belgique
Décès (à 90 ans)
Saint-Josse-ten-Noode, Drapeau de la Belgique Belgique
Activité principale

Compositeur

Directeur du Conservatoire de Verviers (1907-1947)

Biographie

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Fils de Guillaume Joseph Dupuis (1839-1890), professeur de musique, et de Marguerite Purée (1847-?), Albert Dupuis a suivi des cours de violon, de piano et de flûte à partir de l’âge de 8 ans au conservatoire de sa ville natale, Verviers, également patrie de Guillaume Lekeu et Henri Vieuxtemps. Orphelin à 15 ans, il travaille comme répétiteur au Grand-Théâtre de Verviers tout en poursuivant ses études, notamment auprès de François Duyzings pour l’harmonie. Élève brillant et précoce, il a 18 ans quand son premier opéra-comique Idylle est créé.

Remarqué par Vincent d’Indy en 1897, il est invité à travailler auprès de lui à la Schola Cantorum à Paris. Un temps répétiteur du chœur de Saint-Eustache, il rentre à Verviers en 1900 pour se marier. En 1903, il remporte le Premier Grand Prix de Rome belge (à ne pas confondre avec le Prix de Rome français) avec sa cantate La Chanson d’Halewyn et le a lieu la première de son opéra Jean-Michel au Théâtre de la Monnaie.

Nommé chef d’orchestre du Théâtre de Gand en 1905, il se retire la saison achevée pour se consacrer à la composition. Mais lorsqu’en 1907, le conseil communal de Verviers lui propose le poste de directeur du conservatoire, il l’accepte et l’occupera jusqu’à sa retraite en 1947. De son vivant, ses œuvres rencontrent un certain succès à Bruxelles et dans les grandes villes de Belgique (particulièrement en Flandre) et de France, en particulier son opéra La Passion, représenté plus de 150 fois à la Monnaie et qu’il dirigea lui-même à plusieurs reprises. Il bénéficiait également de l’estime de ses pairs, tel Eugène Ysaÿe, dédicataire de plusieurs de ses œuvres et qui le fit connaître aux États-Unis[1].

Deux de ses filles, Gislène (violoncelle) et Irène (violon), furent des concertistes éminentes. Une rue est nommée en son honneur dans le village de Stembert.

Il est inhumé au Cimetière de Verviers.

Caractéristiques de l’œuvre

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De par son maître d’Indy, Albert Dupuis est issu de l’école franckiste. Cependant, son style se rapproche beaucoup de celui de Gabriel Fauré, sa musique pouvant ainsi être qualifiée d’impressionniste. Il est essentiellement un compositeur d’opéras (il en a composé une quinzaine), toutes ses œuvres sont imprégnées de cette écriture lyrique.

Œuvres principales

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Enregistrements

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Fonds Albert Dupuis

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Après le décès d'Albert Dupuis, un fonds d’archives est constitué par ses descendants, qui en font plus tard don à la Fondation Roi Baudouin afin d’en assurer la sauvegarde. En décembre 2022, la Fondation Roi Baudouin confie le fonds en dépôt à la Bibliothèque royale de Belgique, où il rejoint les collections de la section de la Musique.

Le fonds Albert Dupuis comprend principalement des partitions imprimées et manuscrites des œuvres du compositeur, des livrets manuscrits, des coupures de presse, des programmes de concerts, des photos, de la correspondance couvrant l’ensemble de sa carrière (lettres d’Eugène Ysaÿe, de Vincent d’Indy, d’Edgar Tinel ou encore d’Octave Maus), des notes de Dupuis prises au cours de d’Indy à la Schola Cantorum en 1897, mais aussi quelques objets, dont la baguette de chef d’orchestre du compositeur.

Bibliographie

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  • Dor (Jacques), Albert Dupuis, Notices biographiques et critiques, Imprimerie Bénard, Liège, 1935.
  • La Grande Bretèche d’Albert Dupuis, Gazette de Cologne,

Liens externes

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Notes et références

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Voir aussi

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Liens externes

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