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André Halley des Fontaines

André Halley des Fontaines, né le à Tremblay-lès-Gonesse (Seine-et-Oise) et mort le à Garches (Seine-et-Oise), est un producteur de cinéma français. Il fut, de 1946 à 1960, le premier président-directeur général de la société UGC.

André Halley des Fontaines
Naissance
Tremblay-lès-Gonesse (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Décès (à 50 ans)
Garches (France)
Profession Producteur de cinéma

Biographie

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Riche héritier d'une famille de maîtres de forges, André Halley des Fontaines débute comme ingénieur dans la métallurgie[1]. Il entre dans le cinéma en 1935 à la demande de son ami d'enfance Jacques Becker, qui souhaite financer son premier film. Des Fontaines s'associe avec la filiale française de Warner Bros. pour créer les Films Obéron, visant à produire des moyens métrages de premières parties[2] . La société produit Le commissaire est bon enfant, le gendarme est sans pitié et Tête de turc de Jacques Becker et Pierre Prévert, puis Le Crime de monsieur Lange de Jean Renoir.

Fait prisonnier durant la Seconde Guerre mondiale en 1939, il est libéré en 1941[3]. De retour à la vie civile, André Halley des Fontaines fonde une nouvelle société de production, Essor Cinématographique Français, qui produit Dernier Atout et Falbalas de Jacques Becker.

En 1946, il est nommé président-directeur général de l'Union Générale Cinématographique (UGC) qui rassemble les différentes sociétés cinématographiques allemandes mises sous séquestre à la Libération. Dès l'année suivante, il impulse un ambitieux programme de production avec Monsieur Vincent de Maurice Cloche, Allemagne année zéro de Roberto Rossellini ou encore Journal d'un curé de campagne de Robert Bresson[4]. Réorganisant les différentes sociétés, il fonde notamment la Compagnie française de distribution cinématographique (CFDC) avec les Films Sirius en 1958.

André Halley des Fontaines décède brusquement le 2 décembre 1960 à l'âge de 50 ans. Ses obsèques ont lieu le 6 décembre 1960 à l'église Saint-François-de-Sales de Paris en présence de nombreuses personnalités de l'industrie cinématographique[3].

Filmographie

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Notes et références

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  1. Pascal Mérigeau, Jean Renoir, Flammarion, , 1104 p. (ISBN 978-2-0812-1055-4, lire en ligne), p. 241.
  2. Claude Naumann, Jacques Becker : Entre classicisme et modernité, Bibliothèque du Film / Durante, , 253 p. (ISBN 2-912400-26-0), p. 18.
  3. a et b « Deuils », Le Film français, no 862,‎ , p. 14.
  4. Laurence Thaisy, La politique cinématographique de la France en Allemagne occupée (1945–1949), Presses universitaires du Septentrion, , 280 p. (ISBN 978-2-757426-94-4, lire en ligne), p. 37.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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