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Archipel Arctique

archipel canadien

L'archipel Arctique (en anglais : Arctic Archipelago), parfois appelé archipel arctique canadien, est un archipel du Canada qui est situé à l'extrême nord de l'Amérique du Nord. D'une superficie d'environ 1 424 500 km2, l'archipel regroupe 36 563 îles et couvre une grande partie du Nord canadien, soit la majeure partie du Nunavut et une partie des territoires du Nord-Ouest.

Archipel Arctique
Arctic Archipelago (en)
L'archipel Arctique (rouge) sur une carte du Canada.
L'archipel Arctique (rouge) sur une carte du Canada.
Géographie
Pays Drapeau du Canada Canada
Localisation Passage du Nord-Ouest et océan Arctique
Coordonnées 73° N, 88° O
Superficie 1 424 500 km2
Nombre d'îles 36 563
Île(s) principale(s) Île de Baffin, Île Victoria, Île d'Ellesmere
Point culminant Mont Barbeau (2 616 m sur Île d'Ellesmere)
Géologie Îles continentales
Administration
Territoires Nunavut et territoires du Nord-Ouest
Démographie
Population 23 073[1],[2] hab. (2021)
Densité 0,0098
Plus grande ville Iqaluit
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC-4, -5, -6 et -7
Géolocalisation sur la carte : Canada
(Voir situation sur carte : Canada)
Archipel Arctique
Archipel Arctique
Archipels au Canada

Géographie

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Carte de l'archipel Arctique en projection polaire

L'archipel s'étend sur environ 2 480 km d'est en ouest et plus de 2 430 km depuis l'extrémité méridionale de Resolution Island, au large de la pointe orientale de l'île de Baffin, jusqu'au cap Columbia, le point le plus au nord de l'île Ellesmere. Il est délimité au sud-ouest par les terres continentales canadiennes, à l'ouest par la mer de Beaufort, au nord-ouest par l'océan Arctique, au nord-nord-est par la mer de Lincoln, à l'est par la baie de Baffin et le détroit de Davis, au sud-est par le détroit d'Hudson (entre l'île de Baffin et la péninsule du Québec-Labrador) et au sud-sud-est par la baie d'Hudson. Les diverses îles sont séparées entre elles et du continent par une série de passages maritimes, détroits ou bras de mer, qui sont collectivement connus sous le nom de passage du Nord-Ouest. Deux grandes péninsules, Boothia et Melville, s'étendent de la terre continentale vers le nord et sont souvent géographiquement incluses dans l'archipel.

L'archipel est la plus grande zone terrestre du haut-arctique après le Groenland et est soumis à un climat arctique et une végétation de toundra sauf les zones montagneuses. La plupart des îles sont inhabitées, et les établissements humains sont extrêmement réduits et dispersés, la plupart d'entre eux étant des villages inuits côtiers situés les îles méridionales de l'archipel.

L'archipel est divisé entre le Nunavut et les territoires du Nord-Ouest ; le Nunavut comprend la plupart des îles, mais les parties de l'archipel situées au nord du 70e parallèle nord et à l'ouest du 110e méridien ouest appartiennent aux territoires du Nord-Ouest. Certaines îles sont divisées entre les deux territoires (notamment l'île Victoria, l'île Melville, l'île Mackenzie King et l'île Borden).

Histoire

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Les revendications britanniques sur ces îles étaient basées sur les explorations dans les années 1570 de Martin Frobisher. La souveraineté canadienne ne fut pas établie avant la création du district de Franklin en 1895, qui comprenait la quasi-totalité de l'archipel. Ce district fut dissous avec la création du Nunavut en 1999.

Géologie et paléontologie

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Les connaissances sur la géologie de cette région furent approfondies par les travaux du géologue canadien Raymond Thorsteinsson.

De nombreux fossiles ont été découverts dans cette région, comme le placoderme Romundina et le tétrapodomorphe Tiktaalik.

Souveraineté

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Le Canada revendique sa souveraineté sur un secteur se prolongeant jusqu'au pôle Nord, mais cela n’est pas universellement reconnu. Le Canada revendique tous les passages maritimes du Nord-Ouest entre les îles de l'archipel comme des eaux intérieures, mais les États-Unis et d'autres pays tels que la Chine, la Norvège ou le Danemark les voient comme des eaux internationales. Ces désaccords sur le statut des passages ont accru les préoccupations canadiennes dans les domaines de l'écologie, la sécurité nationale et la souveraineté générale dans cette zone. La présence du Canada dans l’Arctique n’est pas assez omniprésente selon ces États qui considèrent donc les eaux intérieures de l’archipel Arctique comme des eaux internationales[3].


Cette souveraineté du territoire arctique, ainsi que des eaux intérieures de l’archipel, est donc souvent remise en question à l’international. Le Canada s’est donc doté de plusieurs stratégies afin d’exprimer ses revendications.


Expéditions sporadiques pour la reconnaissance du territoire

La première patrouille canadienne servant à revendiquer le territoire a été effectuée en 1897 par William Wakeham. L’objectif de ce voyage était de renforcer le contrôle du Canada sur ses eaux[4]. Durant ce voyage, le Canada a donc revendiqué Kekerton Harbor ainsi que tous les territoires avoisinants au nom du Canada.

Quelques années plus tard, en 1903, ce fut au tour du capitaine Albert P. Low de patrouiller le territoire arctique. Il s’arrêta à Fullerton Harbor, où il érigea un poste de contrôle[5]. L’objectif était de démontrer la mainmise du Canada sur les eaux archipélagiques. L’année d’après, Low fit une nouvelle patrouille et se rendit à l’île Ellesemere  où il laissa un amas de pierres, un registre contenant les revendications canadiennes sur le territoire ainsi qu’un drapeau canadien afin de symboliser la souveraineté canadienne sur ce territoire[5]. Dans la même année,  des postes de police ont été érigés sur l’île Herschel et Fort McPherson, ce qui consolida l’occupation canadienne[5].

D’autres expéditions on eut lieu au début des années 1900, notamment par Joseph-Elzéar Bernier. Chacune de ces expéditions avait comme objectif de laisser sur les îles quelques amas de pierres accompagnés de registres avec les revendications canadiennes afin d’établir la souveraineté canadienne. Également, le capitaine et son équipe se sont assurés de faire respecter les lois canadiennes aux pêcheurs sur le territoire[5]. Ils érigent également une plaque à Winter Harbor, en 1909, qui expliquait que la Canada revendiquait la totalité des terres de l’Arctique grâce au principe de la théorie des secteurs.

Ces expéditions, et surtout les symboles laissés au cours de ces dernières, ont permis au Canada de démontrer son emprise sur le territoire en manifestant concrètement sa présence aux autres États.


Occupation du territoire

Une autre des stratégies utilisées par le gouvernement du Canada afin d’établir sa souveraineté a été de coloniser le territoire. En 1953, près de 100 Autochtones ont été déplacés dans le Nord (dans ce qu’on nomme aujourd’hui le Nunavut[5]. Le Canada leur promettait une meilleure qualité de vie grâce à une meilleure éducation, de meilleurs logements et une faune abondante. Toutefois, en arrivant sur place, les Inuits se rendent très rapidement compte que c’étaient de fausses promesses[6].

La délocalisation des Inuits dans cet Extrême-Arctique résulte d’une stratégie communicationnelle où le Canada se servait de ces derniers en tant que drapeaux humains afin de visuellement démontrer aux autres pays que le territoire était occupé. En plus d’y installer des gens, on commence à construire des maisons, des postes de police, des bureaux de poste, etc[6]. En occupant le territoire, les revendications du Canada sur l’Arctique n’étaient plus précaires. Toutefois, étant donné le large territoire, seule une petite partie était ainsi occupée. Également, l’enjeu des eaux intérieures du territoire arctique, principalement le passage du Nord-Ouest, menaçait la souveraineté du territoire.


Opérations militaires

En 2005, un sous-marin nucléaire américain emprunta le Passage du Nord-Ouest, une voie maritime sous juridiction canadienne sans l’accord du Canada[5]. La couverture médiatique qui a suivi cet évènement remettait en question la  capacité de l’État à pouvoir protéger son territoire[2].  Cela a eu pour effet d’inquiéter la population canadienne et alimenter un sentiment nationaliste. Le gouvernement a donc dû agir rapidement en lançant un message fort. Afin de faire respecter la souveraineté du territoire ainsi que des eaux intérieures de l’Arctique, le gouvernement du Canada a décidé de démontrer sa puissance militaire.

Annuellement, le gouvernement organise des « exercices de souveraineté et de patrouille », aussi appelées Opérations Nanook, au cours desquelles un grand nombre de militaires canadiens vont s’entraîner aux côtés des Autochtones[7]. Cette formation sert, entre autres, à préparer les militaires en cas de crise dans le Nord. Elle sert également à démontrer que l’Archipel Arctique est important pour le gouvernement du Canada et qu’il est prêt à protéger le territoire[8].  

Également, le Canada s’est doté d’une milice, appelée les Rangers canadiens, qui s’occupe de la protection du territoire. Les Rangers sont composés exclusivement d’habitants du Nord à qui on donne le mandat de surveiller et protéger le territoire au nom du gouvernement canadien[6]. Ce sont eux qui, entre autres, signalent les activités suspectes au gouvernement.  Actuellement, il y a 5 000 Rangers canadiens en activité. Ces derniers vivent dans plus de 200 communautés. Ils sont bénévoles et rémunérés que lorsqu’ils ont une formation ou qu’ils doivent intervenir pendant une opération[9]. Ils sont donc le cœur des opérations de protection de la souveraineté canadienne.

Mettre en place une milice et de former l’armée canadienne décourage  les autres pays qui souhaiteraient passer sur le territoire ou sur les eaux intérieures sans l’accord du Canada puisque ce dernier s’assurerait de lancer une défense militaire. Le gouvernement a donc voulu, en organisant une telle défense, passer un message à l’opinion publique afin de revendiquer son territoire.

En , le premier ministre canadien, Stephen Harper, annonce que tous les navires qui se rendent dans l'Arctique canadien devront le signaler à l'agence du Système de trafic de l'Arctique canadien de la Garde côtière canadienne[10].

 
Carte de référence de l'archipel arctique canadien

L'archipel Arctique s'étend sur 1 407 770 km2 et comprend 36 560 îles[11]. Parmi celles-ci, 91 ont une superficie supérieure à 130 km2, dont 3 des 10 plus grandes îles mondiales et 6 parmi les 30 plus grandes, totalisant 1 386 032 km2 (98,4 % du total). Les 36 469 restantes, d'une superficie inférieure à 130 km2, ne totalisent que 21 738 km2 (1,6 %).

Ce tableau suivant fait la liste les principales îles de l'archipel Arctique selon la superficie.

Nom Territoire Superficie
(km²)
Rang Population
(2006)
Coordonnées
Monde Canada
Île de Baffin Nunavut 507 451 5 1 10 745 70° 00′ N, 75° 00′ O
Île Victoria Territoires du Nord-Ouest, Nunavut 217 291 9 2 1 875 71° 00′ N, 110° 00′ O
Île d'Ellesmere Nunavut 196 236 10 3 146 79° 50′ N, 80° 00′ O
Île Banks Territoires du Nord-Ouest 70 028 24 5 136 72° 45′ N, 121° 30′ O
Île Devon Nunavut 55 247 27 6 0 75° 47′ N, 88° 00′ O
Île Axel Heiberg Nunavut 43 178 32 7 0 79° 45′ N, 91° 00′ O
Île Melville Territoires du Nord-Ouest, Nunavut 42 149 33 8 0 75° 30′ N, 111° 30′ O
Île Southampton Nunavut 41 214 34 9 834 64° 20′ N, 84° 40′ O
Île du Prince-de-Galles Nunavut 33 339 40 10 0 72° 40′ N, 99° 33′ O
Île Somerset Nunavut 24 786 46 12 0 73° 15′ N, 93° 30′ O
Île Bathurst Nunavut 16 042 54 13 0 75° 45′ N, 100° 00′ O
Île du Prince-Patrick Territoires du Nord-Ouest 15 848 55 14 0 76° 45′ N, 119° 30′ O
Île du Roi-Guillaume Nunavut 13 111 61 15 1064 69° 10′ N, 97° 25′ O
Île Ellef Ringnes Nunavut 11 295 69 16 0 78° 30′ N, 103° 00′ O
Île Bylot Nunavut 11 067 72 17 0 73° 13′ N, 78° 34′ O
Île Prince-Charles Nunavut 9 521 78 19 0 67° 47′ N, 76° 12′ O
Île Cornwallis Nunavut 6 995 95 21 214 75° 05′ N, 95° 00′ O
Île Coats Nunavut 5 498 107 24 0 62° 30′ N, 83° 00′ O
Île Amund Ringnes Nunavut 5 255 112 25 0 78° 20′ N, 96° 25′ O
Île Mackenzie King Territoires du Nord-Ouest, Nunavut 5 048 115 26 0 77° 45′ N, 112° 00′ O
Île Stefansson Nunavut 4 463 125 27 0 73° 20′ N, 105° 45′ O
Île Mansel Nunavut 3 180 156 28 0 62° 00′ N, 79° 50′ O
Île Akimiski Nunavut 3 001 161 29 0 53° 00′ N, 81° 20′ O
Île Borden Territoires du Nord-Ouest, Nunavut 2 794 30 0 78° 30′ N, 111° 30′ O
Île Cornwall Nunavut 2 358 32 0 77° 37′ N, 94° 38′ O
Île Richards Territoires du Nord-Ouest 2 165 34 0 69° 20′ N, 134° 30′ O
Île Air Force Nunavut 1 720 35 0 67° 58′ N, 74° 05′ O
Île Flaherty Nunavut 1 585 36 744 56° 14′ N, 79° 17′ O
Île Eglinton Territoires du Nord-Ouest 1 541 37 0 75° 48′ N, 118° 30′ O
Île Graham Nunavut 1 378 38 0 77° 25′ N, 90° 30′ O
Île Nottingham Nunavut 1 372 40 0 63° 20′ N, 77° 55′ O
Île Lougheed Nunavut 1 308 41 0 77° 26′ N, 105° 06′ O
Île Byam Martin Nunavut 1 150 42 0 75° 12′ N, 104° 15′ O
Île Wales Nunavut 1 137 43 0 68° 01′ N, 86° 40′ O
Île Vanier Nunavut 1 126 44 0 76° 10′ N, 103° 15′ O
Île Rowley Nunavut 1 090 45 0 69° 06′ N, 78° 52′ O
Île Cameron Nunavut 1 059 46 0 76° 30′ N, 103° 50′ O
Resolution Island Nunavut 1 015 47 0 61° 30′ N, 65° 00′ O
Île Vansittart Nunavut 997 48 0 65° 50′ N, 84° 00′ O
Île Meighen Nunavut 955 50 0 79° 55′ N, 99° 30′ O
Île Russell Nunavut 940 51 0 74° 00′ N, 98° 25′ O
Île Jens Munk Nunavut 920 52 0 69° 39′ N, 80° 04′ O
Île Akpatok Nunavut 903 53 0 60° 25′ N, 68° 08′ O
Île Salisbury Nunavut 804 55 0 63° 30′ N, 77° 00′ O
Île Big Nunavut 803 56 0 62° 43′ N, 70° 43′ O
Île White Nunavut 789 57 0 65° 50′ N, 84° 50′ O
Île Brock Territoires du Nord-Ouest 764 58 0 77° 52′ N, 114° 19′ O
Île Bray Nunavut 689 59 0 69° 16′ N, 77° 00′ O
Île King Christian Nunavut 645 60 0 77° 48′ N, 101° 40′ O
Île Foley Nunavut 637 61 0 68° 32′ N, 75° 05′ O
Île North Kent Nunavut 590 62 0 76° 40′ N, 90° 08′ O
Île Émeraude Territoires du Nord-Ouest 549 63 0 76° 48′ N, 114° 10′ O
Île Alexander Nunavut 484 66 0 75° 52′ N, 102° 37′ O
Île Sillem Nunavut 482 67 0 70° 56′ N, 71° 43′ O
Île Matty Nunavut 477 68 0 69° 29′ N, 95° 40′ O
Île Koch Nunavut 458 69 0 69° 38′ N, 78° 20′ O
Île Massey Nunavut 432 71 0 76° 00′ N, 103° 00′ O
Île Jenny Lind Nunavut 420 72 0 68° 43′ N, 101° 58′ O
Île Loks Land Nunavut 419 74 0 62° 26′ N, 64° 38′ O
Petite Île Cornwallis Nunavut 412 75 0 75° 30′ N, 96° 30′ O
Île Prescott Nunavut 412 75 0 73° 03′ N, 96° 50′ O
Île du Prince-Héritier-Frederik Nunavut 401 77 0 70° 02′ N, 86° 50′ O
Île Melbourne Nunavut 381 79 0 68° 30′ N, 104° 45′ O
Île Tukarak Nunavut 349 82 0 56° 16′ N, 78° 45′ O
Île Coburg Nunavut 344 83 0 75° 57′ N, 89° 26′ O
Île Helena Nunavut 326 85 0 76° 39′ N, 101° 04′ O
Île Kugong Nunavut 321 86 0 56° 18′ N, 79° 50′ O
Île Stor Nunavut 313 87 0 78° 59′ N, 85° 50′ O
Île Charlton Nunavut 308 88 0 52° 00′ N, 79° 30′ O
Île Tennent Nunavut 308 88 0 69° 30′ N, 96° 30′ O
Île Baillie Hamilton Nunavut 290 91 0 75° 52′ N, 94° 35′ O
Île Edgell Nunavut 287 92 0 61° 50′ N, 65° 00′ O
Île Brevoort Nunavut 271 96 0 63° 30′ N, 64° 20′ O
Île Adams Nunavut 267 99 0 71° 27′ N, 73° 05′ O
Île Charles Nunavut 235 103 0 62° 39′ N, 74° 15′ O
Île Moodie Nunavut 233 104 0 64° 37′ N, 65° 30′ O
Île Gateshead Nunavut 220 106 0 70° 36′ N, 100° 26′ O
Île Griffith Nunavut 189 110 0 74° 35′ N, 95° 30′ O
Île Mill Nunavut 181 114 0 64° 00′ N, 77° 48′ O
Île Admiralty Nunavut 171 118 0 69° 28′ N, 101° 10′ O
Île Longue Nunavut 168 121 0 54° 52′ N, 79° 25′ O
Île Hoved Nunavut 158 125 0 77° 32′ N, 85° 09′ O
Île South Tweedsmuir Nunavut 158 125 0 68° 23′ N, 74° 15′ O
Île North Twin Nunavut 157 127 0 53° 18′ N, 80° 00′ O
Île Padloping Nunavut 150 128 0 67° 06′ N, 62° 38′ O
Île Lowther Nunavut 145 133 0 74° 33′ N, 97° 30′ O
Île Pandora Nunavut 142 134 0 72° 48′ N, 96° 48′ O
Île Buckingham Nunavut 137 137 0 77° 12′ N, 91° 00′ O
Île Dexterity Nunavut 135 139 0 71° 36′ N, 72° 50′ O
Île Angijak Nunavut 134 142 0 65° 40′ N, 62° 18′ O
Île Smith Nunavut 131 145 0 60° 45′ N, 78° 25′ O

Notes et références

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  1. « Population and dwelling counts: Canada, provinces and territories, and census subdivisions (municipalities), Nunavut », Statistics Canada, (consulté le )
  2. « Population and dwelling counts: Canada, provinces and territories, and census subdivisions (municipalities), Northwest Territories », Statistics Canada, (consulté le )
  3. Jean-François Payette, « Consolidation de la souveraineté canadienne en Arctique : rôles et participation des provinces et territoires dans les questions de sécurité et de politique étrangère », Bulletin d'histoire politique, vol. 19, no 1,‎ , p. 135–157 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI 10.7202/1056023ar, lire en ligne, consulté le )
  4. « Souveraineté dans l'Arctique », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  5. a b c d e et f Benoit Gagnon, « Le passage du Nord-Ouest : un détroit stratégique dans l'Arctique et une remise en question de la souveraineté canadienne » (Mémoire de maîtrise), UQAM,‎ (lire en ligne)
  6. a b et c Office national du film du Canada, « Réinstallation d’Inuit dans l’Extrême-Arctique (de 15 à 17 ans) », sur Office national du film du Canada (consulté le )
  7. (en) Klaus Dodds, « Graduated and Paternal Sovereignty: Stephen Harper, Operation Nanook 10, and the Canadian Arctic », Environment and Planning D: Society and Space, vol. 30, no 6,‎ , p. 989–1010 (ISSN 0263-7758 et 1472-3433, DOI 10.1068/d17710, lire en ligne, consulté le )
  8. Défense nationale, « Opération Nanook », sur www.canada.ca, (consulté le )
  9. Bureau de l'ombudsman de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes, « À propos des Rangers canadiens », sur www.canada.ca, (consulté le )
  10. Information parue dans La Presse canadienne le 29 août 2008.
  11. « Atlas du Canada - Îles marines », Ressources naturelles Canada

Annexes

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Articles connexes

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Lien externe

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