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Argein

commune française du département de l'Ariège

Argein (Argen de Coserans en Occitan) est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.

Argein
Argein
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Denis Lourde
2020-2026
Code postal 09800
Code commune 09014
Démographie
Gentilé Argénois
Population
municipale
192 hab. (2021 en évolution de −1,54 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 55′ 56″ nord, 0° 59′ 36″ est
Altitude 534 m
Min. 517 m
Max. 1 675 m
Superficie 11,09 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Ouest
Législatives Première circonscription
Localisation
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Argein
Géolocalisation sur la carte : France
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Argein
Géolocalisation sur la carte : Ariège
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Argein
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Argein

Localisée dans le nord-ouest du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines occitanes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne, dans lequel se jette le Lez, dans lequel se jette la Bouigane qui traverse la commune). Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Argein est une commune rurale qui compte 192 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 881 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Argénois ou Argénoises.

La commune fait partie de la communauté de communes Couserans-Pyrénées.

Géographie

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Localisation

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Cartographies de la commune
 
  La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

La commune d'Argein se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 50 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 14 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Villeneuve (1,2 km), Aucazein (1,5 km), Sor (1,9 km), Illartein (2,3 km), Audressein (2,5 km), Buzan (2,7 km), Salsein (2,7 km), Arrout (3,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Argein fait partie du Couserans, pays structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].

Les communes limitrophes sont Arrout, Aucazein, Audressein, Balaguères, Bonac-Irazein, Salsein, Sor, Villeneuve et Balacet.

Commune située dans les Pyrénées en Couserans sur la Bouigane, se trouvant dans la vallée de la Bellongue entre les pics de l'Arraing (1 674 m d'altitude) à l'est et celui du Moussaou (1 675 m) à l'ouest. La RD 618 traverse le village vers le col du Portet-d'Aspet.

Géologie

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La roche se trouvant sous la commune est majoritairement de l'ardoise ferreuse.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 150 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Augirein à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 257,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[15] :

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[15] :

Urbanisme

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Typologie

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Au , Argein est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,1 %), prairies (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones urbanisées (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits

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Les hameaux sont : Estrade, Burra, Bardère, Bach et le Juncalas (hameaux de granges, signifiant jonchaie en français).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 196, alors qu'il était de 192 en 2013 et de 180 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 51,8 % étaient des résidences principales, 40,7 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Argein en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (40,7 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,5 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Argein en 2018.
Typologie Argein[I 2] Ariège[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 51,8 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 40,7 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 7,5 9,7 8,2

Risques majeurs

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Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Argein.

Le territoire de la commune d'Argein est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[25],[26].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[27].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Argein[28]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[29].

Toponymie

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Argein provient de l'occitan Argen, lui-même venant du latin Argen[30] issu du latin argentum, i, n. en français l'argent, ce nom est lié à l'exploitation de mines d'argent au lieu-dit de Caours durant les époques pré-romaine et romaine (Rome conquiert la région entre 125 av. J.-C. et 121 av. J.-C, puisqu'elle fait partie de la Gaule transalpine, qui deviendra la Gaule Narbonnaise). Le nom passerait par une forme proche de l'occitan « argent » se prononçant « argint », avant que le « t » ne tombe au fil du temps.
Il reste possible que le suffixe soit typique de la vallée de la Bellongue[31].
L'« ecclesiam de Argen » est citée dans la bulle du pape Célestin III du 15 septembre 1195.

Histoire

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L’origine d’Argein semble être au moins d'époque gallo-romaine ; une inscription antérieure au IVe siècle découverte en 1990 dans l’église Saint-Pierre démontre son ancienneté. Argein se trouvait sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle arrivant de Fanjeaux pour traverser l’actuel département de l’Ariège (il passe sur le chemin de las Caubères puis devant le lavoir, la statue de Saint-Dominique).

L'église Saint-Pierre d'Argein est composée de deux nefs, la plus ancienne partie est antérieure au IXe siècle, elle est séparée en deux, dans la partie occidentale (avec la porte d'entrée au sud côté cimetière) sert de dépôt (y sont entreposés un corbillard ancien, des statues de saints, diverses pierres taillées, des chaises, .), la partie orientale servant aujourd'hui de sacristie est composée des restes de l'ancienne fonction de cette partie en tant que lieu de culte avec des boiseries et un autel de style baroques, l'état déplorable du toit entraîne une détérioration des boiseries. La grande nef où est aujourd'hui pratiqué le culte fut bâtie entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle. Les vitraux sont signés de « L. Victor Gesta à Toulouse » et portent le nom des donateurs qui ont permis leur création (personnalités du village), on peut y lire les noms autochtones.

Ancienne châtellenie de Castillon, Argein était le siège, en 1753, de la justice royale avec prévôté et casernes. Un château, appartenant originellement à une famille locale de seigneurs (avant la séparation de la seigneurie d'avec celle d'Aucazein), puis par mariage à la famille de Sabouliès de Solan (seigneurs de Soulan), puis passant par mariage à la famille de Méritens, seigneurs de Montégut, (le premier connu est co-seigneur de Gardouch dans le Lauragais, ils sont barons de Rozès au XIXe siècle) ayant donné un maire à la commune, se trouvait sur la rive droite de la Bouigane : il a été totalement démoli à la Révolution. Il a servi de carrière. Le principal propriétaire noble à Argein, à la Révolution, est un Faydit de Tersac par son mariage avec une fille de Méritens, fille du seigneur. Après son exil durant la Révolution, il vend certaines parcelles. D'autres ont été vendues aux "feux" durant la Révolution (dont le domaine d'Anglade à la famille Cau-Durban, qui sera un camp de vacances pour les jeunes au XXe siècle, puis vendu par la commune). Certaines terres restent dans la famille des seigneurs. Au XIXe siècle Bernard-Gaudens de Méritens, baron de Rozès (tombe à l'entrée du vieux cimetière) lègue le domaine de Caours à l'évêché de Pamiers, de Couserans, et de Mirepoix.

Lors de la réforme du code forestier de 1829, les habitants participent à ce qui fut appelé la « guerre des Demoiselles ». Au début du XXe siècle, deux instituteurs et un curé sont présents pour Argein et ses hameaux.

Traces de mines de fer à Caours. En 2002, un incendie détruit le moulin de Roques[32].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Argein est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[34].

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 mars 2001 Guy Dubuc PS  
mars 2001 2012 Raymond Junca PS  
2012 En cours Denis Lourdes PS Retraité de l'enseignement
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36]. En 2021, la commune comptait 192 habitants[Note 5], en évolution de −1,54 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
632385632636674779846881837
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
762736767784657624634638626
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
583539515380373335342271262
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
235214211193164149156155176
2014 2019 2021 - - - - - -
196192192------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 92 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 177 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 840 [I 6] (19 820  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 14,9 % 18,4 % 9,3 %
Département[I 9] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 98 personnes, parmi lesquelles on compte 78,4 % d'actifs (69,1 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs) et 21,6 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 39 emplois en 2018, contre 31 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,5 %[I 12].

Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Entreprises

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La principale activité du village est l'élevage des brebis et vaches. Jusque dans les années 1950, une entreprise coupait du bois dans la montagne et le descendait grâce au téléphérique dont le câble est toujours le long du chemin de la Tire et de la Pauze. Aujourd'hui, la scierie a été achetée par une entreprise de menuiserie notamment spécialisée dans la construction de fenêtres.

Au village, restaurant "L'Estacade" (et livraison à domicile), épicerie "Au temps de vivre", "L'éléphant numérique", webmaster et graphiste..

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Pierre.

Lieux et monuments

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  • Église Saint-Pierre : ancienne église romane (restes de fresques ; retable ordonné par l'évêque de Couserans Joseph de Vercel en 1774 ; église avec porche et peintures murales du XVe) du XIIe siècle fait aujourd'hui partie intégrante d'une église bâtie au XVIIIe siècle. L'abside semi-circulaire d'origine (IXe ou Xe siècle) constitue le bas-côté sud de l'édifice actuel. La nef principale actuelle fut bâtie sur l'ancienne sacristie. Son tabernacle surmonté d'une statue de Saint-Pierre est classée aux monuments historiques. On peut observer un autel votif portant une inscription très ancienne (antérieure au IVe siècle), remployé dans le mur sud de l'église. Le toit est refait à neuf en 2022. Les vitraux datent du XIXe siècle, ils proviennent des ateliers de Louis-Victor Gesta à Toulouse. Ils sont offerts par des familles locales dont les noms sont inscrits dessus.
  • Un château[32] se trouvait sur la rive droite de la Bouigane : il a été totalement démoli à la Révolution.
  • Statue de Notre-Dame de Lourdes au cap de la Vielle, sur la place de l'église.
  • Statue de la Vierge Marie au croisement de la D618 et de l'esplanade du gravier.
  • Statue de Saint-Dominique à côté du lavoir.
  • Crucifix (souvenir d'une mission du XIXe siècle) devant l'ancien hôtel.
  • Nombreuses Croix (au Trech, à Peyre, à Pujol notamment).
  • Un lavoir au Houraou.
  • Ancien moulin sur la Bouigane au lieu-dit Lalanne à vocation agricole.
  • Moulin de Roques en aval du village, à vocation hydro-électrique, possédant un canal propre d'acheminement de l'eau.
  • Fontaine et nombreux abreuvoirs.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d e et f Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Argein - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Argein - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Argein » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Ariège » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Argein » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Argein » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Argein et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Argein et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches d'Argein », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Argein et Augirein », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Augirein » (commune d'Augirein) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Augirein » (commune d'Augirein) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  13. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. [PDF]« Le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises - Diagnostic - partie 1. », sur parc-pyrenees-ariegeoises.fr (consulté le ).
  15. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Argein », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF le « réseau hydrographique de la Bouigane en aval de Saint-Lary » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF la « soulane de Balaguères au Char de Liqué » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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