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Ataun

commune espagnole

Ataun[1] est une commune du Guipuscoa dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.

Ataun
Nom officiel
(eu) AtaunVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
OtsokVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Communauté autonome
Province
Comarques
Partie de
Intermunicipalité d'Enirio-Aralar (d), Intercommunalité des municipalités pour la gestion de l'abattoir départemental de Tolosa (d), Intermunicipalité de Sasieta (d), Udalerri Euskaldunen Mankomunitatea (UEMA) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chef-lieu
Ataun (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Superficie
58,73 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
228 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
1 694 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
28,8 hab./km2 ()
Gentilé
AtaundarVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Igor Aierbe Guridi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
Identité
Langue officielle
Identifiants
Code postal
20211Voir et modifier les données sur Wikidata
INE
20015Voir et modifier les données sur Wikidata
Immatriculation
SSVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Toponyme

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Selon Koldo Mitxelena[2] dans son livre Apellidos Vascos, la signification étymologique d'Ataun serait lieu de la porte ou du défilé. Selon son hypothèse, le premier terme du mot serait ata (variante de ate signifiant « porte ») ou de ataka (« passage étroit ») et le second -un(e) (lieu de). Elle est assez plausible avec la configuration de la ville d'Ataun qui est située dans une longue et étroite vallée et qui est réputée dans le Guipuscoa pour être le village le plus long de toute la province[3].

Cette vallée semble aussi avoir été utilisée depuis l'époque romaine comme voie de communication entre la vallée du fleuve d'Oria et la zone de l'actuelle Navarre, autre raison possible pour que son nom soit associé au mot ate (porte ou passage).

Julio Caro Baroja[4] pense qu'Ataun pourrait avoir surgi comme une variante du suffixe -ano → aun. Atano (nom propre basque existant) → Ataun[5]. Dans ce cas, nous pourrions être face à un anthroponyme en relation avec le nom propre Ata (en rapport avec aita signifiant père en basque) et suffixe dérivé du latin -anum et comme tant de toponymes du Pays basque, en rapport avec un ancien fundus[6] romain.

On pense que l'ancien nom de la localité (au XIIIe siècle) a pu être Athagun ou Athavit, mais on n'a pas de certitude. Ultérieurement il y a eu des hésitations pour l'écriture du nom de cette localité, pour les diverses formes d'accentuation. Ainsi, selon l'INE[7], durant le XIXe siècle, les formes officielles furent Atáun et Ataún mais depuis 1897 au moins, elle s'écrit Ataun.

La descente des Jentilak

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Chaque année, en novembre, on réalise la descente des Jentilak, procession fondée sur une légende, sur l'histoire des lieux ainsi que sur le Jentilbaratza (jardin des Gentils), restes médiévaux du château navarrais.

Distribution urbaine

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Ataun a été divisé en trois quartiers principaux : Saint-Martin, Saint-Grégoire et Aia. Ils possèdent deux frontons, et dans la ville se trouve le centre d'initiation à la nature de Lizarrusti. L'église possède un orgue baroque du XVIIIe siècle. L'une des branches du chemin de Saint-Jacques passait par ce village.

Personnalités

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Notes et références

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  1. (eu) Toponymes officiels du Pays basque de l'Académie de la langue basque ou Euskaltzaindia, avec la graphie académique actuelle ainsi l'équivalent en français ou espagnol. Autres sources: Euskal Herriko udalerrien izendegia [PDF] ou directement sur le site d'Euskaltzaindia (EODA).
  2. Koldo Mitxelena Elissalt (Errenteria, 1915- Saint-Sébastien, 1987), aussi connu comme Luis Michelena ou Koldobika Mitxelena, est un linguiste basque espagnol. En 1958, il occupe la chaire des langues et de la littérature basques à l'université de Salamanque (première chaire de cette langue dans une université espagnole). En 1959, il devient docteur en philosophie et ès lettres et en 1968 il est professeur de linguistique indo-européenne. En 1978 il prit à sa charge la Faculté de Philologie de l'Université du Pays basque. Membre de l'Académie de la langue basque (Euskaltzaindia), il est considéré comme étant une personne éminente des études basques et fut un des artisans de l'unification de cette langue, le batua.
  3. la ville de Barandiaran
  4. Julio Caro Baroja (Madrid, ° – † ), anthropologue, historien, linguiste et essayiste espagnol.
  5. Julio Caro Baroja, Materiales para una historia de la lengua vasca en su relación con la latina. Acta Salmanticensia, tomo I, número 3, juin 1945.
  6. Les Romains nommaient les villages possédant des murailles municipium, dans ce mot est inclus le verbe murailler (munio). Dans le cas contraire, ils considéraient deux types de villages: muraillés, le fundus et l’ager. L’ager était un regroupement rural plus réduit, qui n'avait pas forcément de population.
  7. L'Institut national de la statistique (Instituto Nacional de Estadística, INE en espagnol) est l'organisme officiel, chargé de l'élaboration et la communication des statistiques démographiques, économiques et sociales en Espagne. Son siège est à Madrid au Paseo de la Castellana.
  8. José Miguel de Barandiarán y Ayerbe (Ataun, Guipúzcoa, 1889 - 1991), appelé Joxemiel Barandiaran et aita (père) Barandiaran, prêtre, anthropologue, ethnographe et archéologue basque, auteur de nombreuses recherches, considéré comme le patriarche de la culture basque.

Voir aussi

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Sources

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Liens externes

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