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Aubignan

commune française du département de Vaucluse

Aubignan est une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Aubignan
Aubignan
La Porte de France d'Aubignan.
Blason de Aubignan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Siegfried Bielle
2020-2026
Code postal 84810
Code commune 84004
Démographie
Gentilé Aubignanais
Population
municipale
5 894 hab. (2021 en évolution de +6,52 % par rapport à 2015)
Densité 375 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 02″ nord, 5° 01′ 33″ est
Altitude 56 m
Min. 41 m
Max. 153 m
Superficie 15,7 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carpentras
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Aubignan
Géolocalisation sur la carte : France
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Aubignan
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
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Aubignan
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Aubignan
Liens
Site web aubignan.fr

Géographie

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Ce village de Vaucluse, au nord de Carpentras, fait partie du Comtat Venaissin.

Partant de Carpentras, la route départementale 7 arrive au sud de la commune qu’elle traverse pour ensuite se diriger, par le nord, vers Beaumes-de-Venise et Vacqueyras.

L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 et la gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV.

Relief et géologie

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Le village est construit sur une petite colline. La commune a son territoire partagé entre la plaine alluvionnaire du Comtat, au sud, en direction de Carpentras, et le piémont détritique des Dentelles de Montmirail, au nord. C’est ce dernier terroir qui est particulièrement favorable à la vigne.

Hydrographie

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Le Brégoux, à l'entrée d'Aubignan, route de Carpentras.

On peut trouver des fontaines et des lavoirs à Aubignan, apportant de l’eau dans la partie basse du village. De plus, le ruisseau du Brégoux coule du côté est de la ville pour se diriger vers le sud-ouest. Ce ruisseau a subi les effets de la crue pendant les inondations de 1992 de Vaison-la-Romaine, apportant de 0,5 à 1,5 mètre d’eau dans la ville.

Sismicité

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Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu’exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

Communes limitrophes

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Carte de la commune.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carpentras », sur la commune de Carpentras à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records CARPENTRAS (84) - alt : 98m, lat : 44°05'01"N, lon : 5°03'29"E
Records établis sur la période du 01-09-1963 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 1,1 4 6,9 10,8 14,4 16,5 16,1 12,7 9,5 4,9 1,8 8,3
Température moyenne (°C) 6,1 6,9 10,5 13,6 17,7 21,7 24,4 24 19,5 15,3 9,9 6,5 14,7
Température maximale moyenne (°C) 11,1 12,8 17,1 20,4 24,6 29,1 32,3 31,9 26,4 21,1 15 11,3 21,1
Record de froid (°C)
date du record
−15,4
07.01.1985
−12,8
12.02.12
−11,8
07.03.1971
−2,9
08.04.21
0,1
04.05.1967
4,4
01.06.1965
7,6
17.07.00
6,7
26.08.1966
2,2
27.09.1972
−3,1
30.10.1997
−9
23.11.1998
−12
16.12.01
−15,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
21
10.01.15
23,1
24.02.20
28,1
21.03.1990
30,8
29.04.05
35,4
24.05.09
44,3
28.06.19
41,6
26.07.1983
42,2
22.08.23
36
04.09.16
31,2
08.10.23
24,9
03.11.1970
21,5
15.12.1989
44,3
2019
Ensoleillement (h) 1 514 1 731 2 296 2 439 2 851 328 363 3 267 2 572 1 906 1 486 1 381 28 353
Précipitations (mm) 46,3 34,2 41,3 61,1 55,6 41,7 25,7 40,6 98,7 87,6 90,8 41,9 665,5
Source : « Fiche 84031001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,1
1
46,3
 
 
 
12,8
1,1
34,2
 
 
 
17,1
4
41,3
 
 
 
20,4
6,9
61,1
 
 
 
24,6
10,8
55,6
 
 
 
29,1
14,4
41,7
 
 
 
32,3
16,5
25,7
 
 
 
31,9
16,1
40,6
 
 
 
26,4
12,7
98,7
 
 
 
21,1
9,5
87,6
 
 
 
15
4,9
90,8
 
 
 
11,3
1,8
41,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Toponymie

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Les formes anciennes sont attestées du Xe siècle au XIVe siècle. On trouve Albegnano (951), Albagnano (1135), Albanhano (1206) et Albanhanum (1319). La forme occitane étant Aubinhan. Les toponymistes proposent donc, le nom d’un homme gallo-romain Albanius avec le suffixe -anum[9].

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Des monnaies, des médailles, des tegulae (tuiles) et des vestiges de constructions gallo-romains ont été découverts sur le versant occidental de la colline, à l’opposé du village actuel. Les fouilles ayant été faites dans les conditions du XIXe siècle, on ne peut que supposer qu’existait ici une villa dont le propriétaire appartenait à la gens Albanius[10].

Moyen Âge

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La première église fut consacrée en 1095 par Guillaume 1er, évêque d’Orange qui la dédia à saint Victor[11].

Domaine des comtes de Toulouse, marquis de Provence, ce fief fut en coseigneurie dont une partie du paréage était détenue par les princes d’Orange de la maison des Baux[11]. Au XIIe siècle, l’église rurale de Saint-Pierre et le prieuré Saint-Sauveur, et leurs revenus appartenaient à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon[12].

Ce fief des comtes de Toulouse fut cédé au pape en 1274, pour intégrer le Comtat Venaissin. Les premiers remparts furent édifiés en 1359[11]. Ils conservent dans leurs murailles des sarcophages antiques utilisés en réemploi[13]. De cette enceinte reste quasiment intacte la porte de France, dite aussi tour de l’Horloge[10].

Renaissance

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La ville fut prise par les protestants de Lesdiguières en 1588. Lors de la reddition, un des capitaines protestants fut tué par balles. Le village ne dut d’être sauvé qu’à la compréhension du futur connétable qui se laissa convaincre que le coup était parti par hasard[11]. Puis ce fut en 1602 que se constitua la première confrérie vigneronne[10].

Ce furent les Pazzi d’Avignon, qui firent édifier un pont-levis en 1645. Ce fief, étant revenu à Claude Panisse, seigneur de Loriol, il fut élevé en marquisat par Clément IX, en 1667[11].

Période moderne

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La seigneurie revint ensuite à la famille de Seguins-Pazzis d'Aubignan, au XVIIIe siècle. Cette famille est à l’initiative de la construction de la Halle aux blés (1728), de la construction de l’Hôtel-Dieu (1745)[10]. Elle a fait remettre en place et restaurer le pont-levis de la porte de France en 1745[11].

Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d’Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d’Apt et d’Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Période contemporaine

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Le , le Brégoux en crue a submergé le camping qui lui était riverain et toute la partie basse du village. Il fut l’un de ceux qui paya le plus lourd tribut lors de cette inondation historique[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Hôtel de ville d'Aubignan.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1905 1944 Louis Guichard Rad. Viticulteur, propriétaire
Député de Vaucluse (1910 → 1942)
Conseiller général du canton de Carpentras-Nord (1907 → 1919)
29 août 1944 mai 1945 Émile Arnoux PCF  
mai 1945 mars 1971 Léon Chauvin Rad.  
mars 1971 mars 1983 Joseph Tholon PS Médecin
mars 1983 4 juillet 2020 Guy Rey DVG Retraité agricole
Président de la CA Ventoux-Comtat Venaissin (2018 → 2020)
Chevalier de l'Ordre national du Mérite
4 juillet 2020 En cours Siegfried Bielle DVG Avocat en droit public
10e vice-président de la CA Ventoux-Comtat Venaissin (2020 → )

Fiscalité

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Urbanisme

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Typologie

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Au , Aubignan est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,2 %), cultures permanentes (28,7 %), zones urbanisées (17,6 %), terres arables (9,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Jumelages

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Deux villes sont jumelées avec Aubignan[20] :

Démographie

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Les habitants sont appelés les Aubignanais[11].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 5 894 habitants[Note 5], en évolution de +6,52 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2891 2971 4921 5611 7171 7501 6751 8291 863
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8981 8971 8621 7911 5821 5291 5061 5111 543
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5911 5631 5681 5101 5071 5161 5141 4651 538
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 6351 8192 1262 2303 3473 8374 2454 4984 861
2014 2019 2021 - - - - - -
5 4045 7785 894------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Commerces de proximité

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Un marché se tient dans le village chaque samedi. De nombreux commerces de proximité sont présents dans le centre du village, ainsi qu'une moyenne surface du groupe Carrefour.

Agriculture

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La culture de la vigne et de l’olivier est traditionnelle sur la commune. Au XIXe siècle, s’y ajoutaient celles du safran, de la garance et des mûriers pour l’élevage des vers à soie[13]. De nos jours, le vignoble de la commune produit des vins qui sont classés en côtes-du-rhône et ventoux. La commune est également un des hauts lieux de la production française de plants de vigne ou « greffés-soudés »⁣, et ce, depuis la fin du XIXe siècle.

Tourisme

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Située dans la plaine du Comtat Venaissin, avec sa situation à proximité de Carpentras et du mont Ventoux, mais aussi de la vallée du Rhône, d’Avignon et de son riche patrimoine, la commune voit le tourisme occuper directement ou indirectement une place non négligeable de son économie. Un camping trois étoiles nommé « camping du Brégoux » et disposant de 155 emplacements, 5 locatifs sur 3,5 ha est positionné à environ 700 m du centre. Un village de vacances est situé à l'entrée du village sur la route vers Carpentras.

Vie locale

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Enseignement

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L’on trouve sur la commune une école maternelle et une école primaire La Garenne[25]. Ensuite les élèves sont dirigés vers le collège François-Raspail[26] puis le lycée Jean-Henri-Fabre à Carpentras.

Écologie et recyclage

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Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

Vie Sportive

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La commune dispose de plus en plus d'associations sportives et d'une salle polyvalente où sont dispensés des cours d'arts martiaux (judo, karaté, capoeira, wa-jutsu), de danse (hip-hop, classique, moderne) et de gymnastique. Elle dispose en plus d'un club de tennis, d'équitation, de football et de pétanque[27].

Le club local de football autrefois dénommé ESA (Étoile Sportive Aubignanaise) a connu son heure de gloire dans les années d'après guerre. Champion de Vaucluse amateur en 1945 et 1946, saison à l'issue de laquelle il accède à la Promotion d'Honneur A. Deux fois vainqueur de la coupe de Vaucluse ou coupe Rhône Durance en 1947 et 1948 et finaliste en 1949. Le club gagne également la coupe Roumagoux en 1977 à Oppède le Vieux face à Graveson. Le club se nomme désormais Étoile d'Aubune à la suite de la fusion opérée avec le club voisin de Beaumes-de-Venise. Il évolue actuellement[Quand ?] en Promotion d'Honneur B pour ce qui concerne l'équipe masculine et en Division d'Honneur, soit le plus haut niveau régional pour ce qui concerne la section féminine.

L'école intercommunale des sports organise des stages sportifs pendant les vacances scolaires. Les activités proposées sont destinées aux jeunes de 6 à 15 ans résidant sur le territoire et sont dispensées par une équipe d'intervenant de la Cove. Parmi ces activités, nous retrouvons des sports collectifs, des sports de raquettes, mais aussi des activités en pleine nature[28].

L’hôpital le plus proche est le pôle santé de Carpentras. Deux médecins, un cabinet d'infirmiers, un cabinet de kinésithérapeutes ainsi qu'une pharmacie sont installés sur la commune.

Transports publics

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La commune est desservie par une ligne de bus, géré par la Cove : Gigondas - Carpentras, via Aubignan[29]. La gare TGV la plus proche est celle d'Avignon. Un accès aux grandes lignes nationales est également possible via la gare d'Orange.

La paroisse d'Aubignan, de culte catholique, dépend du diocèse d'Avignon, doyenné de Carpentras[30]. La synagogue et la mosquée les plus proches sont celles de Carpentras.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La fontaine et le vieux lavoir.
  • canal de Carpentras ;
  • fontaine et vieux lavoir ;
  • la Cabanette, porte dans les remparts situées sur l'avenue principale
  • le Portail Neuf, porte dans les remparts située allée Nicolas Mignard
  • étang du Moulin-Neuf.

Fortifications

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Rue Tour des Remparts.

Comme partout en Comtat Venaissin, Aubignan se dota de fortifications au cours du XIVe siècle sur ordre de Clément VI, pour se protéger des mercenaires. Le Conseil de Ville se réunit et décida de faire un vingtain des fruits (impôt indirect d’un vingtième) pour financer les travaux. La porte de France et une tour restent caractéristiques de cette époque[11].

Édifices religieux

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Église paroissiale
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Église paroissiale.

Rebâtie au XVIIIe siècle, elle fut achevée en 1732 et consacrée quatre ans plus tard sous le nom de Notre-Dame-de-l’Annonciation-et-Saint-Victor, martyr. À la Révolution, elle fut légèrement endommagée par le découronnement du clocher qui fut rebâti en 1845. Son chœur désorienté n’est pas tourné vers l’est, car elle est adossée au rempart. Elle est composée d’une nef et de deux bas-côtés. Le chœur se termine par une abside voûtée d’arêtes du début du XVIIe siècle. Elle possède un tableau peint et donné par Claude Mignard en 1640[31]. L’église d’Aubignan est inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1970.

Cette chapelle, située à l'est du village, dans un domaine viticole, est classé au titre des monuments historiques depuis 1984[32].

Personnalités liées à la commune

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  • François Arnaud, abbé et écrivain, né à Aubignan, le et décédé le , fut membre de l’Académie française et de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
  • Maxime Richaud, peintre comtadin, né à Aubignan, le et décédé le , dans la lignée du mouvement post impressionniste nabi, il est aussi surnommé « le maître d'Aubignan »[réf. souhaitée].
  • Thomas Mangani, footballeur professionnel au SCO d'Angers en Ligue 1. Il a débuté dans les catégories jeunes au sein du club local de l'Étoile Sportive Aubignanaise (ESA). Il a également évolué sous les couleurs du Stade Brestois, de l'AC Ajaccio, de l'AS Monaco, de l'AS Nancy Lorraine, de l'A.C Chievo Verone et fut champion d'Europe en 2004 avec l'équipe de France des moins de 17 ans.
  • Frédéric Richaud, romancier, biographe et scénariste de bandes dessinées, né à Aubignan en 1966.
  • Ibrahim Shahda, peintre comtadin, ancien élève de l'École des beaux-arts du Caire. Né à El Aziya (Égypte) le 2 octobre 1929. Il décède le 28 août 1991. Arrivé au village en 1957, il s'y marie en 1961, et s'implante définitivement au domaine de la Mayolle en 1965, endroit où il réalisera une grande partie de son œuvre.
  • Louis Guichard, homme politique, né à Aubignan, le et décédé le . Il fut maire d'Aubignan et député de Vaucluse jusqu'en 1942. Il est à l'origine de textes de loi relatifs à l'activité viticole.

Héraldique

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  Blason
D'argent au bâton et au faisceau passés en sautoir, à la hache à double tranchant brochante posée en pal, le tout de gueules, accosté des lettres S et V capitales de sable.
Détails
Ce blason date de 1722.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
 
Alias du blason de Aubignan
D'argent à la hache d'armes de gueules passée en sautoir avec un faisceau du même[33].

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, p. 48.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Aubignan et Carpentras », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1676.
  10. a b c et d Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 107.
  11. a b c d e f g et h Robert Bailly, op. cit., p. 36.
  12. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », inGuy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter régional tenu en 1999 à l’occasion du millénaire de la fondation de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p., (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 213.
  13. a et b Jules Courtet, op. cit., p. 16.
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Annuaire des villes jumelées | AFCCRE
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Enseignement publique primaire en Vaucluse
  26. Carte scolaire du Vaucluse
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  29. lige Gigondas-Carpentras
  30. paroisse d'Aubignan
  31. Jules Courtet, op. cit., p. 17.
  32. Notice no PA00081809, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. Armorial de France

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, (ISBN 978-2-903044-27-5)
  • Jean-Paul Chabaud, Peintres autour du Ventoux, XIXe et XXe siècles, Éd. Alain Barthélemy, Avignon-Le Pontet, 2001 (ISBN 2-87923-130-2)
  • Fernand Chastel, Histoire d'Aubignan : 1000 ans d'histoire à travers les archives paroissiales et communales, Éditions du colombier, (ISBN 978-2-913593-21-3)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
  • Gérard Orfeuil, Aubignan, mon village, éditions du Colombier, (ISBN 978-2-913593-05-3)
  • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d’un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 978-2-87923-041-2)

Articles connexes

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Liens externes

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