Auguste Vitu
Auguste-Charles-Joseph Vitu, né à Meudon le [1] et mort à Paris (8e) le [2],[3], est un écrivain et journaliste français.
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Biographie
modifierFils naturel d'une rentière parisienne, Auguste Vitu commença sa carrière comme ouvrier-typographe avant de devenir journaliste. Il a d'abord fondé en 1867[4] Le Journal des Finances, qu'il dirigea jusqu'en 1891[5]. Il a ensuite créé le journal L’Étendard dont il eut la chance d’être dépossédé en août 1868, avant le retentissant procès intenté au gérant Jules Pic, et fut le rédacteur en chef du Peuple Français à la demande de Napoléon III, à partir de 1869[4].
Auguste Vitu est surtout connu pour son ouvrage Paris, images et traditions, plusieurs fois réédité. Il a également publié un ouvrage sur le jargon populaire du XVe siècle et un sur Napoléon III dont il avait adopté la moustache et la barbichette.
Auguste Vitu fut tour à tour éditeur, historien politique et militaire, critique littéraire et de théâtre, romancier, auteur de manuels de finance[6]. Il a collaboré à nombre de journaux parisiens et a fondé Le Bons sens d'Auvergne à Clermont-Ferrand et L'Ami de l'ordre à Grenoble, à des fins de politique locale[7].
En 1884, il reçoit le prix Archon-Despérouses[8].
Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. La rue Auguste-Vitu lui rend hommage dans le 15e arrondissement de Paris depuis 1912.
Principales publications
modifier- D'innombrables articles dans différents journaux
- Histoire de la Typographie (date inconnue), librairie Ch. Delagrave, Paris
- Paris : 450 dessins inédits (date inconnue mais après 1867)
- Les Chauffeurs du Nord (1845-1846), roman publié sous le nom de Vidocq
- Révision ou révolution (1851)
- L’Empereur à Grenoble (1852)
- L’Histoire de Napoléon III et du rétablissement de l’Empire (1854)
- Études littéraires sur la Révolution française (1854)
- La Résurrection de Lazare, avec Henri Murger (1860)
- Ombres et vieux murs (1860)
- Contes à dormir debout (1860)
- Le Budget de 1862 (1861)
- Le Guide financier (1864)
- L’Histoire civile de l’armée (1868)
- Le Bilan de l’Empire (1868)
- Qui mange le budget ? (1869)
- Les Réunions publiques à Paris et Les Réunions électorales à Paris (1869), brochure où l’auteur n’a pour documents que des rapports de police qui dénaturent complètement presque partout la pensée des orateurs
- Notice sur François Villon (1873)
- Le Lendemain de l’Empire (1874)
- La maison de Molière (1883), lauréat du prix Montyon décerné par l'Académie française.
Distinctions
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 15 mars 1862)
- Officier de la Légion d'honneur (décret du 30 juin 1867)[9]
Notes et références
modifier- Archives départementales des Hauts-de-Seine, état-civil de Meudon, registre des naissances de 1823 (vues 28 et 29/38) [1] L'acte précise que la mère réside habituellement rue Bleue dans le 9e arrondissement de Paris.
- Archives numérisées de la Ville de Paris, état-civil du 8e arrondissement, registre des décès de 1891, acte n° 1364 (vue 11/31) [2]
- Voir l'article La Rédaction, « Auguste Vitu », Journal des finances, de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, (lire en ligne)
- Panthéon de la Légion d'honneur : dictionnaire biographique des hommes du XIXe siècle, Volume 6, par Théophile Lamathière, page 500
- Médias et journalistes de la République, Marc Martin, 1997, p. 155
- Explication de la photo de Vitu par Nadar sur le site du J. Paul Getty Museum
- Biographie de Vitu sur patrimoine.edilivre.com
- « Prix Archon-Despérouses », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
- Base Léonore sur le site du Ministère de la Culture.[3]
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ses ouvrages numérisés par la BNF