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Bataille de Courbevoie

La bataille de Courbevoie est le premier affrontement de la Commune de Paris entre Fédérés et Versaillais. Il tourne à l'avantage de ces derniers, très largement supérieurs en nombre.

Bataille de Courbevoie

Informations générales
Date
Lieu Courbevoie
Issue Victoire des Versaillais
Belligérants
République française (Gouvernement de Versailles) Drapeau de la Commune de Paris Commune de Paris
Commandants
Joseph Vinoy
Émile Bruat
Martin Daudel
Gaston de Galliffet
Forces en présence
9 000 hommes 500 à 600 hommes
Pertes
5 morts
21 blessés
17 morts
(dont 5 prisonniers fusillés)
25 prisonniers

Campagne de 1871 à l'intérieur

Batailles

Forces en présence

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Dispositif fédéré

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La défense fédérée de Courbevoie est de faible ampleur. 500 à 600[1] hommes seulement occupent le secteur, protégés par une barricade formée de charrettes et de tonneaux[2]. Quelques meurtrières ont aussi été percées dans certaines maisons des alentours[2].

Dispositif versaillais

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Les Versaillais disposent de 9 000 hommes répartis dans deux brigades d’infanterie dont 600 à 700 cavaliers[2]. La brigade Bruat, où se trouve Vinoy, doit donner l’assaut direct sur Courbevoie. La cavalerie du général de Galliffet l’accompagne. Pendant ce temps, la brigade Daudel doit tourner les Fédérés par le nord[2].

Les troupes versaillaises sont composées des unités suivantes[2]:

La bataille

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En fin de matinée, Gallifet déploie son artillerie et commence à canonner la caserne et la barricade de Courbevoie[2]. Vers 12h, les Versaillais tentent un premier assaut mené par le 74e régiment. Celui-ci est pris sous le feu des défenseurs à proximité des maisons et s’enfuit en désordre[2]. Dans sa fuite, il manque d’entraîner les artilleurs de Galliffet[2]. Celui-ci, accompagné de son état-major, est obligé de les menacer de son revolver pour qu’ils poursuivent leur tir[2]. Ils sont alors soutenus par l’artillerie de Vinoy[3] alors que le 113e régiment menace la droite fédérée et que l’infanterie de marine prend Puteaux sur sa gauche[4].

Les Fédérés, en très large infériorité numérique, se replient alors vers Neuilly sous le bombardement des Versaillais[4]. Ceux-ci se retirèrent du champ de bataille dans la soirée et regagnèrent les environs de Versailles[4].

Les pertes sont de 26 hommes pour l’armée versaillaise (5 morts et 21 blessés) et d’au moins 42 hommes pour les Fédérés (17 tués et 25 prisonniers).

Les premiers fusillés

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Sur les 17 tués fédérés, cinq comptent parmi les premiers fusillés de la Commune. En effet, les combats ne coutèrent directement que 12 tués et 30 prisonniers pour la Commune[4]. Après la bataille, le général Vinoy ordonna l’exécution de cinq hommes qui furent fusillés dans un champ voisin[5].

Notes et références

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  1. Prosper-Olivier Lissagaray (Histoire de la Commune de 1871, La Découverte/Poche (1990), p. 182) parle de 500 à 600 Fédérés. Le général Vinoy (Robert Tombs (trad. de l'anglais par Jean-Pierre Ricard), La guerre contre Paris, 1871 [« War against Paris 1871 »], Paris, Aubier-Flammarion, coll. « Historique (Paris) », , 380 p. (ISBN 978-2-700-70248-4), p. 122) les estimait à 500.
  2. a b c d e f g h et i Robert Tombs (trad. de l'anglais par Jean-Pierre Ricard), La guerre contre Paris, 1871 [« War against Paris 1871 »], Paris, Aubier-Flammarion, coll. « Historique (Paris) », , 380 p. (ISBN 978-2-700-70248-4), p. 122
  3. Robert Tombs (trad. de l'anglais par Jean-Pierre Ricard), La guerre contre Paris, 1871 [« War against Paris 1871 »], Paris, Aubier-Flammarion, coll. « Historique (Paris) », , 380 p. (ISBN 978-2-700-70248-4), p. 123
  4. a b c et d Prosper Olivier-Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, Paris, Éd. La Découverte, coll. « Textes à l'appui / Histoire contemporaine », , 526 p. (ISBN 978-2-707-11938-4), p. 182.
  5. Prosper Olivier-Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, Paris, Éd. La Découverte, coll. « Textes à l'appui / Histoire contemporaine », , 526 p. (ISBN 978-2-707-11938-4), p. 183.

Voir aussi

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Articles connexes

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