Bernard de Farges
Bernard de Farges ou de Fargis est un évêque catholique français, archevêque de Rouen de 1306 au .
Bernard de Farges | ||||||||
Buste de Bernard de Farges (Château de Villerouge-Termenès) | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Décès | Narbonne |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Archevêque de Narbonne | ||||||||
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Archevêque de Rouen | ||||||||
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Évêque d'Agen | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Famille
modifierBernard est le fils de Raymond de Fargis, chevalier et seigneur de Clermont-Lodève, et de Mathilde, une sœur du Pape Clément V. Grâce à la relation familiale, ses frères, tout comme lui, ont occupé une position ecclésiastique[1]:
- Raymond-Guilhem de Fargues, cardinal;
- Amanieu de Fargis, évêque d'Agen;
- Béraud de Farges, évêque d'Albi, cardinal.
Biographie
modifierArchidiacre de Beauvais, il succède en février 1306 à son grand-oncle Bertrand de Got au siège épiscopal d'Agen[2]. Il est nommé le de la même année à l'archevêché de Rouen[3]. Il dispose en raison de son jeune âge d'une bulle de dispense[2]. En 1308, Clément V le convoque pour venir assister au concile de Vienne. Il participe au procès des Templiers en présidant le concile de Pont-de-l'Arche en 1310[4].
Le , il est nommé archevêque de Narbonne, et permute avec Gilles Aycelin de Montaigu[2]. Il fonde en 1317 le Collège de Narbonne à Paris[2], destiné à accueillir neuf écoliers boursiers de son diocèse. Il serait aussi à l'origine de la collégiale Saint-Étienne de Capestang en 1330[5], et il embellit le palais archiépiscopal (château de Capestang), notamment la salle haute. En 1321, après procès, il fait brûler au château de Villerouge-Termenès Guilhem Bélibaste, dernier Parfait cathare connu.
Il meurt en juillet 1341 et la cathédrale de Narbonne renferme depuis son tombeau, sous une arcature entre deux des piliers du chœur[2].
Héraldique
modifierSelon les peintures présentes dans le château de Capestang[6], ses armes sont : parti : en 1, coupé de croix pattée de gueules sur fond argent et pot de sable sur fond or ; en 2, trois fasces de gueules sur fond or. Toutefois selon Jules Thieury, ses armes seraient : parti : au 1, d'or à trois fasces de gueules ; au 2, d'argent[7].
Notes et références
modifier- Louis Caillet, La papauté d'Avignon et l'Église de France, Publications de l'Université de Rouen, 1975, 600p. , p. 316
- Vincent Tabbagh (préf. Hélène Millet), Fasti Ecclesiae Gallicanae 2 Diocèse de Rouen : Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, Turnhout, Brepols, , 447 p. (ISBN 2-503-50638-0), p. 92-93
- Paul F. Crawford, The Debate on the Trial of the Templars (1307-1314), 2010, p. 93.
- G. A. Campbell, Knights Templar: Their Rise and Fall, p. 320
- Claude de Vic,Jean-Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, Volume 4, 1742, p. 153
- Château de Capestang
- Jules Thieury, Armorial des archevêques de Rouen, Imprimerie de F. et A. Lecointe Frères, Rouen, 1864, p. 61-62
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Artefeuil, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, Volume 1, Imprimerie de la veuve Girard, Avignon, 1776, p. 363-369.
- François Pommeraye, Histoire des archevesques de Rouen, L. Maurry, Rouen, 1667, p. 491-493.