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Biganos

commune française du département de la Gironde

Biganos [biɡanɔs] (Viganòs[1] en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le bassin d'Arcachon dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Biganos
Biganos
Habitations à Biganos.
Blason de Biganos
Blason
Biganos
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Arcachon
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Nord
Maire
Mandat
Bruno Lafon
2020-2026
Code postal 33380
Code commune 33051
Démographie
Gentilé Boïens
Population
municipale
11 095 hab. (2021 en évolution de +8,16 % par rapport à 2015)
Densité 210 hab./km2
Population
agglomération
20 466 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 42″ nord, 0° 58′ 38″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 45 m
Superficie 52,73 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Biganos
(ville-centre)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Andernos-les-Bains
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Biganos
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Biganos
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Biganos
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Biganos
Liens
Site web villedebiganos.fr

Ses habitants sont appelés les Boïens.

Géographie

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Localisation

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Carte du bassin d'Arcachon.

Commune située dans le Pays de Buch au cœur du parc naturel régional des Landes de Gascogne, Biganos est l'une des dix localités qui bordent le bassin d'Arcachon et se trouve à la croisée des chemins du nord et sud du bassin.

La ville est bordée par l'Eyre, fleuve côtier qui se jette dans le bassin d'Arcachon par un delta dont un bras ou un court affluent porte le nom d'Eyga ou « ruisseau de Leygat »[2].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Audenge, Mios, Le Teich et Marcheprime.

Communes limitrophes de Biganos
Audenge
Le Teich   Marcheprime
Mios

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 962 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Belin-Béliet à 22 km à vol d'oiseau[6], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 927,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Biganos est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Biganos[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,6 %), zones urbanisées (15,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones humides côtières (2,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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La ville est desservie par la SNCF avec la Gare de Facture-Biganos qui est située sur la ligne Bordeaux - Irun (services TER Nouvelle-Aquitaine Bordeaux-Arcachon, Bordeaux-Irun et Bordeaux-Tarbes).

Biganos est située à 36 km de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Biganos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Arcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernées par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[20]. Aux XXe et XXIe siècles, les événements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siècle, les tempêtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marqué les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2009, 2013, 2014 et 2020 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013 et 2014[22],[18].

Biganos est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[23]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[24]. Sur le plan de l'aménagement du territoire la commune dispose d'un plan de prévention des risques incendies feux de forêts (PPRIF)[25].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Biganos.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 174 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 909 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].

Toponymie

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Le toponyme actuel est attesté sous la même forme depuis 1339 (Sanctus Gervasius de Biganos).

Auparavant, le quartier de la Mothe était la capitale du pays de Buch, connue sous les noms :

  • Boios[28] ou Boii (du nom du peuple, les boii), Bogium (1307-1317)… ;
  • la Mota de Bugh (1289), La Mothe en Buch, Lamothe

Le toponyme Biganos est un nom de domaine aquitano-roman, vraisemblablement basé sur le nom de personne *Vicanus (du latin vicanus 'villageois') et le suffixe locatif -otz / -os[29].

Histoire

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Antiquité et Moyen Âge

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  • Plusieurs nécropoles tumulaires du premier âge du fer ont été signalées sur la rive gauche du ruisseau de Tagon par le Dr Peyneau en 1926 : elles jalonnent probablement un chemin protohistorique reliant les vallées de la Garonne et de la Leyre[30]. Des traces d'occupation ont été repérées au lieu-dit Lamothe (dans le delta de l'Eyre entre Biganos et Le Teich). Les Gaulois exploitaient alors l'alios en tant que minerai de fer.
  • Le bois de Lamothe se révèle progressivement comme l'antique Boios, chef lieu du pays de Buch et possible évêché[31],[32].
  • Le gentilé Boïen de Biganos est le nom du peuple local (il existe un peuple celtique de même nom en Bohème).
  • Le suffixe -os- de Biganos se retrouve dans une bonne partie de la Gascogne et notamment dans plusieurs lieux situés au bord de la Leyre et jusqu'au bord du bassin d'Arcachon (Biganos, Mios, Caudos, Andernos, Pissos) ; il s'agit du résultat d'un suffixe -otz(e), propre à l'aquitain, langue considérée comme proto-basque, parlée avant la colonisation romaine[33]. Le cas de Lugos, dans la même zone, est cependant analogique.

Le chemin Bougès, qui reliait Burdigala à La Mothe, passait par les Argenteyres (centré sur l'actuel quartier bas), réécrit aujourd'hui les Argentières.

Époque moderne

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Pour l'état de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[34].

Époque contemporaine

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Au début du XXe siècle, la commune était desservie par le chemin de fer. Le lieu-dit Facture voyait la séparation de la ligne Bordeaux-Arcachon et de la ligne Bordeaux-Bayonne-Irun. Il existait encore à Biganos un reste d'industrie métallurgique avec la présence de petites fonderies.

C'est de Facture que sont parties les locomotives CC 7107 et BB 9004 détentrices des records de vitesse sur rail de 1955 ayant permis de cadrer les problèmes de l'accès à la grande vitesse préalables au développement des futurs TGV.

La fin du XXe siècle a vu un fort développement démographique de la ville malgré le déclin de ses industries. Au début du XXIe siècle, la métallurgie n'est qu'un souvenir. La Cellulose du Pin, devenue Smurfit Kappa, est toujours la première unité européenne de production de papier kraft base pour cartons, mais celle-ci, désormais très automatisée, n'est plus le premier employeur de la commune (c'est le magasin Auchan). Désormais relativement étendue, la ville englobe ses anciens bourgs disjoints dont Facture et d'autres, maintenant quartiers de la ville.

Héraldique

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Les armes de Biganos se blasonnent ainsi :

D'azur à la tour d'argent ouverte et maçonnée de sable sur une terrasse de sinople.

Le logo de Biganos
Les gouttes d'eau représentent les sept rivières qui sont sous la ville de Biganos.
Le vert de la feuille représente l'environnement de la forêt.
Le orange représente les pinèdes : quand les pins sont coupés, la sève ressort avec cette couleur rouge orangé.
Le « A » de Biganos représente l'entrée du Bassin et du delta de la Leyre, d'où le nom « Porte du bassin».

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1970 1977 Raymond Labache    
mars 1977 2005 Lucien Mounaix DVG puis SE Instituteur puis directeur d'école primaire
2005 2008 Martine Galloux    
mars 2008 En cours Bruno Lafon SE Sylviculteur
Président de la communauté d'agglomération

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 11 095 habitants[Note 5], en évolution de +8,16 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5706147807081 0191 0831 0851 2681 149
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3001 5911 7861 6691 7351 8661 9201 9262 039
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9872 1052 1652 2752 7762 9403 1062 7173 344
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 7814 2134 4164 5885 9086 9508 6229 76010 470
2021 - - - - - - - -
11 095--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Biganos présente un élevage d'esturgeons pour le caviar d'appellation « caviar d'Aquitaine », installé lui aussi sur un moulin, le moulin de la Cassadote, à l'origine un moulin construit sur le ruisseau du Lacanau, qui produisait de la farine. Plus tard, une pisciculture a été installée et la production d'esturgeons. Après plusieurs essais, une variété a été acclimatée avec succès.

Biganos est aussi connue pour son usine, exploitant la forêt des Landes pour la fabrication de papier kraft, appartenant actuellement à la société internationale Smurfit Kappa après avoir appartenu pendant de longues années à Saint-Gobain. Cette industrie est très ancienne sur le site puisqu'à l'origine, un moulin papetier avait été construit sur le ruisseau du Lacanau de Mios au lieu-dit Pont Nau dont on peut encore voir les vestiges à l'entrée sud de la ville.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Robert Paul (né le à Biganos - mort le ), athlète français qui a remporté 12 titres nationaux dans quatre disciplines différentes, de sprint et de saut. Il a été essentiellement licencié au CA Bègles à la fin des années 1920, au Racing club de France au milieu des années 1930, et de nouveau à Bègles durant la guerre. Il a participé aux Jeux olympiques d'été de 1936. Son palmarès est riche de 25 sélections en équipe de France A, de 1929 à 1937, 7 records de France du saut en longueur, vice-champion d'Europe du relais 4×400 m en 1934, champion de Grande-Bretagne du saut en longueur en 1934 et 1935, champion de France du 100 m, champion de France du 200 m, 6 titres de champion de France de saut en longueur, champion de France de triple-saut.
  • Roger Garnung (né le 2 décembre 1935 à Biganos et mort en 1999) est un joueur de rugby à XIII, 18 fois international français, dont le stade municipal porte désormais le nom, en hommage à sa très belle carrière, et à l'empreinte indélébile de ce sport sur l'histoire sportive de la commune.

Équipements et services

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À Biganos, il y a trois stades de football, un stade de rugby et deux salles polyvalentes multisports.

Le stade de rugby, anciennement dénommé "stade de la Verrerie", célèbre à la grande époque du rugby à XIII local, a été entièrement rénové et porte le nom de l'ancien international Roger Garnung.

À l'aube de la saison 2008/2009, le club de football, l'Association Sportive Facture Biganos Boïen section football remonte en Promotion de Ligue après trois années de purgatoire en « District ». Ayant connu les hautes sphères du football aquitain pendant les années 1990, l'ASFBB voulait retrouver le bon niveau. Après deux montées en deux saisons, les joueurs du club des Papetiers retrouvent la Ligue d'Aquitaine. Début 2009, on apprend la signature surprise de l'ancien international français Jean-Pierre Papin comme joueur au sein de ce club. Le club évolue aujourd’hui[Quand ?] en Division Honneur Régionale (DHR).

En handball féminin, l'« Entente Mios-Biganos » participe au championnat de France de Division 1 de 2003 à 2013, côtoyant régulièrement l'élite et, de temps en temps, le niveau européen. En 2011, l'équipe de handball féminine a gagné une coupe d'Europe.

En rugby à XIII, l'équipe de rugby de Facture XIII gagne la Coupe Nationale Amateurs devenue depuis "Coupe Falcou" à cinq reprises, avec un dernier titre en 1962. En 2009, le rugby à XIII redémarre sur le bassin d'Arcachon. Une équipe féminine participe au championnat régional en 2009-2010, puis accède à l'Elite et remporte magnifiquement le titre national à quatre reprises. Cette équipe féminine rejoint en 2019 la section rugby à XIII des Girondins de Bordeaux, dans le cadre d'une entente entre les deux clubs.

Une équipe masculine participe au championnat régional en 2016-2017. En 2009, le public du stade municipal de Biganos a vu se dérouler la première finale de la "Super Coupe" de rugby à XIII organisée par le club local et Orange TV.

Culture et loisirs

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  • Canoë et/ou kayak sur la Leyre ;
  • Piste cyclable intégrée dans un circuit faisant le tour du bassin d'Arcachon ;
  • Salle de cinéma et théâtre ;
  • Une bibliothèque municipale ;
  • Associations présentes sur le territoire communal.
  • Piste de karting Top Gun Evasion.
  • Trampoline, à côté du Lidl.

Enseignement

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  • Trois groupes scolaires publics :
    • École maternelle Marcel Pagnol
    • École élémentaire Jules Ferry
    • École élémentaire du Lac-Vert qui accueille les enfants du quartier du Lac-Vert et de ses alentours
  • Collège public Jean Zay
  • Lycée public de la Côte d'Argent

Ligne de bus

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Liaisons régulières :

  • Andernos/Mios par autocar CITRAM Aquitaine no 610, pour le transport des enfants vers les établissements scolaires.

Jumelages

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Biganos, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Biganos, sur Gasconha.com (consulté le 9 février 2010).
  2. « Ruisseau de Leygat », sur OpenStreetMap.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Biganos et Belin-Béliet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Belin-Béliet » (commune de Belin-Béliet) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Belin-Béliet » (commune de Belin-Béliet) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Biganos », sur insee.fr (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Biganos ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Biganos », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  21. « Cartographie des risques d'inondations du TRI d’Arcachon », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  23. « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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  28. Itinéraire d'Antonin
  29. Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5), p. 71..
  30. « Vingt siècles d'incertitude »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  31. Louis Maurin et Valérie Souilhac, « Les énigmes de Boios », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, vol. 25, no 1,‎ , p. 191–205 (lire en ligne)
  32. Luc Wozny, « Biganos – Bois de Lamothe », ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne)
  33. Bénédicte Boyrie-Fénié, Dictionnaire toponymique des communes, Gironde, éd. CAIRN, Pau, 2008, p. 71
  34. Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 3, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne), articles 6.XXVIII et 6.XXIX, p. 375-381
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Bibliographie

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  • Madeleine Dessales et Anthony Douet, Histoire de Biganos, de la Préhistoire à 1946, Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, 2022.
  • Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, éd. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.

Voir aussi

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Articles connexes

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