Borgharen
Borgharen, en limbourgeois Hare, est un quartier de l'arrondissement nord-est de la ville de Maastricht. En 2007, Borgharen comptait environ 1 800 habitants.
Borgharen | ||
Panneau à l'entrée du quartier. | ||
Administration | ||
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Pays | Pays-Bas | |
Province | Limbourg | |
Ville | Maastricht | |
Arrondissement | Nord-Est | |
Démographie | ||
Population | 1 805 hab. (2010) | |
Densité | 513 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 50° 52′ 41″ nord, 5° 41′ 18″ est | |
Superficie | 352 ha = 3,52 km2 | |
Localisation | ||
Localisation de Borgharen dans la commune de Maastricht | ||
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
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Liens | ||
Site web | www.borgharen.nl | |
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Géographie
modifierBorgharen est situé au nord de Maastricht, sur une île comprise entre la Meuse et le Canal Juliana.
Itteren, au nord, se trouve sur cette même île. À l’est, le quartier est bordé par le quartier Beatrixhaven, au sud-est par le quartier Limmel et au sud-ouest par le quartier de Boschpoort. Enfin, à l’ouest et au nord-ouest, le quartier est à la frontière avec la Belgique.
Afin de prévenir les nombreuses inondations dont pâtissait le village, des digues ont été construites à la fin du XXe siècle tout autour du village, créant ainsi une île préservée des hautes eaux.
Histoire
modifierSelon une étude génétique menée sur des squelettes francs dans le cimetière de Borgharen, les Francs mérovingiens appartenait majoritairement aux haplogroupes J2a(2/3) et J2b(1/3)[1]. Du fait que des artéfacts pannoniens ont été retrouvés dans les tombes de Borgharen, certains généticiens ont proposé un lien entre les Francs de Borgharen et les Pannoniens de la culture de Kyjatice[2], ces derniers appartenant eux aussi à l'haplogroupe J2a et étant proche des Français autosomiquement[3].
Ancienne commune indépendante du Limbourg, Borgharen est depuis le un quartier de Maastricht. Le village est toutefois situé en dehors de l'agglomération bâti de la ville.
Démographie
modifierEn 2001, Borgharen comptait 1814 habitants. La zone construite représentait 0,34 km², avec 732 résidences[4].
Galerie
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Squelette de cheval trouvé en 2010. Probablement enterré après le siège de 1632.
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Mur à la levée de la Meuse.
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Le Kanjel à Borgharen.
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Projet Grensmaas
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Tour de l’église St-Cornelius.
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Château de Borgharen.
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Wiegershof.
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Barrage à Borgharen.
Sources
modifier- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Borgharen » (voir la liste des auteurs).
Références
modifier- (nl) R.C.G.M. Lauwerier / J.W. de Kort / E. Altena C.R. Brandenburgh / O. Brinkkemper / J.H.C. Deeben / T. de Groot / J. Hendriks / D.J. Huisman / I.M.M. van der Jagt / M. Kars / P. de Knijff / L.M. Kootker / W.J. Kuijper / F.J. Laarman / E. Meijvogel / S.A. Muller / D.J.M. Ngan-Tillard / A.M. Nieman / B.J.H. van Os / R.G.A.M. Panhuysen / C.A.M. van Rooijen / P. Roomberg / M. Smeding / G.C. Soeters / E.M. Theunissen / F.C.W.J. Theuws / H.J. Tolboom / W. Verwaal / R.M. Vogelzang / J.C. Zwaan, « Merovingers in een villa 2 », Rijksdienst voor het Cultureel Erfgoed, , p. 106-107 (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) J2 Research Team: Rottensteiner et al, « Three J2 found at Merovingian buriel site (Roman-Frankish transitional period) – J2-M172 », sur j2-m172.info (consulté le )
- (en) Cristina Gamba, Eppie R. Jones, Matthew D. Teasdale et Russell L. McLaughlin, « Genome flux and stasis in a five millennium transect of European prehistory », Nature Communications, vol. 5, , p. 5257 (DOI 10.1038/ncomms6257, lire en ligne, consulté le )
- CBS - Bevolkingskernen 2001
Bibliographie
modifier- (nl) « Bevolkingskernen in Nederland 2001 », sur Statistics Netherlands (CBS)