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Brina Svit

femme de lettres slovène

Brina Svit, née Brina Švigelj le à Ljubljana en Yougoslavie, est une femme de lettres slovène écrivant principalement en français.

Brina Svit
Description de cette image, également commentée ci-après
Brina Svit en 2022.
Nom de naissance Brina Švigelj
Naissance (70 ans)
Ljubljana, Yougoslavie
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture français, slovène
Genres

Biographie

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Brina Švigelj étudie la philologie française et la littérature comparée à l'université de Ljubljana, puis à la suite de son mariage avec un Français (son nom civil est Brina Švigelj-Mérat), s'établit à Paris en 1980[1]. Alors qu'elle embrasse la carrière d'écrivain, elle décide d'utiliser le nom de plume Brina Svit (« svit » signifiant « aube » en slovène) pour ses publications.

Ses quatre premiers romans sont écrits en slovène. À partir de Moreno, son cinquième roman, Brina Svit choisit d'écrire en français, justifiant ce choix d'une langue qu'elle « ne possède pas totalement » parce qu'elle l'« oblige à aller vers l’essentiel »[2].

Brina Svit collabore pendant vingt-huit ans (jusqu'en 2009) au quotidien slovène Delo[3].

En 2017, son recueil de nouvelles Nouvelles Définitions de l'amour est finaliste du Prix Goncourt de la nouvelle[4].

Prix et distinctions

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Sur quelques livres

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Visage slovène

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Depuis son premier séjour à Buenos Aires, l'auteure a le projet de revenir rencontrer (et photographier) ces émigrés ou exilés slovènes en Argentine, responsables du miracle slovène en Argentine. Beaucoup sont passés par l'Hotel de Inmigrantes (es). Elle concrétise son idée vers 2005 à la suite de divers événements. La plupart des patriotes slovènes ont fui entre 1940 et 1950, tous n'étaient pas des domobranci de la Garde nationale slovène ou des Branko Rozman (sl). Et certains de leurs descendants sont revenus en Slovénie.

Au hasard des rencontres : Rok Fink, Lucka Potocnik, Maria Lucia Potocnik, Tone Mizeric, Marjan et Pavla Eiletz, Mimi Antonic, Julia Sarachi (et Rafael Vodopivec), Peter Rot, Jani Gris, Lucka Pavser, Andrej Repar, Bojan Mozetic, Andrej Rot (sl) Gandhi... qui ont maintenu, entretenu dans la diaspora slovène (en) une culture slovène argentine, dont la langue, la poésie, le rêve de liberté.

Bien sûr, l'auteure est accompagnée des textes de Witold Gombrowicz (1904-1969, argentin de 1939 à 1963, cet autre européen émigré, à Bueno Saires puis Tandil) et de sa veuve Rita Gombrowicz (1935-).

Notes et références

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  1. (sl) Ksenija Brišar, « Brina Svit za STA: Od urednikov pričakujem nepopustljivost », Slovenska tiskovna agencija,
  2. Brina Svit, Petit éloge de la rupture, pp. 24-25, édition Gallimard, 2009.
  3. Brina Svit, Petit Éloge de la rupture, p. 34, éditions Gallimard, 2009.
  4. a et b « Quatre livres en lice pour le Goncourt de la nouvelle 2017 », article du site Livres Hebdo du 4 avril 2017.
  5. a b c et d Brina Svit sur le site de l'Académie française.
  6. https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2013/10/brina-svit-visage-slov%C3%A8ne.html
  7. Le Temps, « Une Slovénie en terre argentine », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. https://www.livreshebdo.fr/prix-litteraires/tous-les-prix/prix-madeleine-zepter

Lien externe

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