Caours
Caours [ka.uʁ] est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France..
Caours | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | CA de la Baie de Somme | ||||
Maire Mandat |
Bernard Duquesne 2020-2026 |
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Code postal | 80132 | ||||
Code commune | 80171 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Caoursiens | ||||
Population municipale |
581 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 07′ 53″ nord, 1° 52′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 6 m Max. 87 m |
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Superficie | 6,13 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Abbeville (banlieue) |
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Aire d'attraction | Abbeville (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Abbeville-1 | ||||
Législatives | 1re circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.caours.fr | ||||
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La commune fait partie des villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[1],[2].
Géographie
modifierLocalisation
modifierCaours est situé à 4,3 km au nord-est d'Abbeville[3], à 9,9 km au nord-ouest d'Ailly-le-Haut-Clocher[4] et à 39,5 km au nord-ouest d'Amiens[5] à vol d'oiseau.
La commune est formée du chef-lieu, Caours et de ses annexes l'Heure et l'Argillière qui ne comprend qu'une seule maison[a 1].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes:
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Scardon, le Drucat, la rivière l'Ermitage[6] et un autre petit cours d'eau[Carte 1].
Le Scardon, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Saint-Riquier et se jette dans la Somme canalisée à Abbeville, après avoir traversé six communes[7]. Les caractéristiques hydrologiques du Scardon sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen journalier maximum est de 30,7 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 2,83 m3/s, atteint le [8].
-
Le Scardon à Caours.
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Paysage de la commune : le Viaduc du Scardon.
-
Réseau hydrographique de Caours.
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[9].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 4 km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 2,3 | 4 | 5,5 | 8,7 | 11,4 | 13,4 | 13,7 | 11,3 | 8,7 | 5,3 | 2,8 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 4,6 | 5 | 7,4 | 9,9 | 13 | 15,7 | 17,9 | 18,1 | 15,4 | 12 | 7,9 | 5,1 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 7,7 | 10,9 | 14,3 | 17,3 | 20,1 | 22,4 | 22,6 | 19,6 | 15,3 | 10,5 | 7,4 | 14,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,4 17.01.1985 |
−15,2 13.02.1929 |
−9,8 04.03.05 |
−3,6 11.04.03 |
−1,6 02.05.1960 |
0 14.06.1933 |
1,3 29.07.1933 |
4,9 28.08.1979 |
1,3 23.09.1979 |
−5 28.10.1931 |
−8,2 23.11.1956 |
−14,6 20.12.1938 |
−17,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,2 10.01.1936 |
19,9 17.02.1950 |
25,2 31.03.21 |
29,3 16.04.1949 |
32,4 25.05.1953 |
35,2 18.06.22 |
41,3 25.07.19 |
37,3 10.08.03 |
33,1 10.09.23 |
27,8 01.10.11 |
21,8 03.11.1927 |
16,3 30.12.22 |
41,3 2019 |
Précipitations (mm) | 64,1 | 53,4 | 52,8 | 50 | 60,4 | 63,3 | 62,1 | 80,6 | 66,6 | 77 | 84,2 | 91,7 | 806,2 |
Urbanisme
modifierLe territoire de la commune est raversé par l'Autoroute A16 et son viaduc du Scardon, et est tangenté au sud par l'ex-route nationale 25 (actuelle RD 925), qui lui donne un accès aisé à l'autoroute.
Typologie
modifierAu , Caours est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Abbeville[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[18]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), prairies (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), zones urbanisées (4,7 %), zones humides intérieures (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[21]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Toponymie
modifier- Caours :
- Caours ou Caux signifierait un lieu de pâturage, une métairie avec son enceinte[a 2].
- L'Heure :
- En 1134, Loarac ou Lorac[25].
- D'après Dusuel, le nom de ce lieu découlerait du latin ora, bordure, limite, confins. Étymologie d'autant plus crédible que la chapelle de L'Heure se trouvait à la limite du grand bois de Vauchelles[a 3].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierLes tufs d'origine fluviatile de Caours, connus des archéologues depuis la seconde moitié du XXe siècle, témoignent d'une époque où le climat était tempéré : l'Éémien, le dernier interglaciaire, connu anciennement sous le nom d'interglaciaire Riss-Würm, calé entre -130 000 et -115 000 environ. On y avait noté la présence de restes de grands mammifères d'âge paléolithique, notamment des bois de cervidés[26].
Une fouille programmée pluriannuellement, entreprise conjointement par l'INRAP et le CNRS en 2005, a livré des résultats particulièrement intéressants en ce qui concerne l'homme de Neandertal[27],[28].
Cinq niveaux d'occupations humaines d'un âge moyen de 122 000 ans ont été mis en évidence. Ils correspondent à une fréquentation des lieux sur quelques centaines d'années sous la forme de courts séjours de plusieurs jours à quelques semaines. Ces haltes de chasse proches d'une ancienne rivière sont illustrées par les fossiles d'aurochs, de cerf, de daim, de rhinocéros de prairie, de sanglier et d'éléphant antique qui présentent des stigmates de boucherie montrant que le gibier avait été débité sur place ainsi que par l'outillage lithique mis au jour. La découverte d'un bois de jeune cervidé de six mois permet de situer l'installation du camp à l'automne.
L'intérêt de la découverte de Caours réside dans le fait qu'on ne connaît que de très rares sites en Europe de l'Ouest témoignant de la présence de l'homme de Neandertal pendant cette phase tempérée de l'Éémien. Le site démontre que ce dernier n'était pas exclusivement adapté à un climat froid et à un paysage ouvert de steppes comme certains préhistoriens le soutiennent. L'environnement du site était marqué surtout par une extension importante de la forêt, à peu près 80 % du milieu naturel, composé par ailleurs de prairies, avec un climat à peu près comparable au nôtre.
La théorie qui expliquait la disparition de l'homme de Neandertal par son incapacité à s'adapter à un changement climatique est du coup mise à mal par l'apport du site de Caours dont les fouilles vont se poursuivre[29].
Antiquité
modifierEn 1961, un sarcophage gallo-romain est mis au jour dans la pâture de Gilles Pelletier[a 4].
Le cimetière mérovingien de Caours a été fouillé. Il a conduit à la découverte d'un mobilier conséquent[a 5].
Moyen Âge
modifierTemps modernes
modifier- Seconde République : En 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois depuis la Révolution française, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel. Voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 87 électeurs (saisie non exhaustive)[30]
Brocquevielle | Carpentier | Démarest | Flandrin | Gamard | Leroy | Pénet | Rançon | Toulet | Toullier |
2 | 3 | 2 | 2 | 5 | 8 | 3 | 3 | 3 | 4 |
Le droit de vote des femmes n'a été reconnu en France qu'en 1945, et l'âge de la majorité civile a été abaissé à 18 ans en 1974.
Caours a été desservi par l'ancienne ligne de chemin de fer Abbeville – Auxi-le-Château.
Première Guerre mondiale
modifierAu cours de la Première Guerre mondiale, des raids de l'armée allemande ont été menés sur la commune. Des troupes de nombreux pays : Anglais, Indiens, Canadiens, Australiens, Portugais et Américains ont stationné sur le territoire communal. Les noms de sept soldats du village figurent sur le monument aux morts élevé en leur mémoire[a 6].
Seconde Guerre mondiale
modifierLe petit et le grand châteaux sont habités par l'occupant allemand. Des essais de transmission sont effectués dans le premier tandis qu'un Messerschmidt s'écrase dans le parc du deuxième en [31].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifier- Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Abbeville-Nord[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-1
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.
Intercommunalité
modifierCaours était membre de la communauté de communes de l'Abbevillois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe), promulguée le qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la Communauté d'agglomération de la Baie de Somme dont Caours est désormais membre.
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2021, la commune comptait 581 habitants[Note 4], en évolution de −3,81 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierRelevant de l'académie d'Amiens, la commune gère un regroupement pédagogique intercommunal avec la commune voisine de Neufmoulin[39].
Le bâtiment de l'école de Caours a ouvert à la rentrée 2005[34].
Autres équipements
modifierLa commune dispose d'une salle polyvalente construite en 1995 et rénovée en 2011[40]
Économie
modifierL'ancien restaurant du village est transformé en 2020 en café solidaire / maison des alternatives afin de favoriser la transition citoyenne, sociale et écologique et de contribuer à tisser des liens[41],[42]
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Martin de Caours.
- Chapelle de l'Heure, ancienne église paroissiale, elle fut un lieu de pèlerinage très fréquenté (le mardi de Pâques) et reçut la visite de Louis XI. Avec son portail roman et son chœur du XVIIe siècle, elle contient notamment une Vierge à l'Enfant romane, vénérée par les pèlerins[43],[44].
- Viaduc du Scardon en béton précontraint de 1 022 m, construit en 1997, sur le Scardon, la Drucat et l'Hermitage. Il supporte l'autoroute A16[45].
- Manoir de l'Heure, du XVIe siècle[46].
- La Traverse du Ponthieu, voie verte de randonnée de 18 km, à pied, à cheval ou à vélo, d'Abbeville à Auxi-le-Château, passe dans la commune.
-
Le monument aux morts.
-
L'église Saint-Martin de Caours.
-
Le clocher de l'église.
-
La Traverse du Ponthieu passe à Caours.
-
L'ancienne ligne de chemin de fer, transformée en lieu de randonnée, enjambe la route.
-
L'église de l'Heure.
-
Le manoir de l'Heure.
Personnalités liées à la commune
modifier- En 1214, les seigneurs de Caours, Mareuil, Fontaine, Bailleul, Hallencourt, Maisnières et Beauchamps se distinguent à la célèbre bataille de Bouvines[a 8].
- Un procès est intenté à Philippe de L'Heure en 1334, d'après le cartulaire de Saint-Riquier[a 8].
- Florent et Alexandre Flandrin font un don de 40 000 francs, en 1885, au bureau de bienfaisance communal. Ce don fait suite à un héritage issu de J-B. Gaffé, originaire de Caours[a 9].
Héraldique
modifierBlason | Échiqueté d'argent et de sable ; au chef d'or chargé d'un lion léopardé de gueules. |
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Détails | Le blason est apparu en 2006[47]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Louis Flandrin, Un village du Ponthieu : Caours-L'Heure, imp. Leclerc, Abbeville, réédition : 2e trimestre 1994, 150 pages.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Caours (80171) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Caours »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Caours sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Abbeville comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Caours » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Création du Pays d'Art et d'Histoire Ponthieu-Baie de Somme » (consulté le ).
- Jade Desmaret, « 48 communes du Ponthieu et de la baie de Somme labellisées «Pays d'art et d'histoire» », Courrier picard, (lire en ligne)
- « Orthodromie entre Caours et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Caours et Ailly-le-Haut-Clocher », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Caours et Amiens », sur fr.distance.to (consulté le )
- Sandre, « la rivière l'Ermitage »
- Sandre, « le Scardon »
- « Station hydrométrique Le Scardon à Abbeville », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Caours et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Abbeville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Caours ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Abbeville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Étymologie des noms de lieux de Picardie, d'après Alcius Ledieu.
- Lettre de Charles le Chauve (Hariulfe)
- cartulaire de Berteaucourt)
- Notes de l'Abbé Mille
- Rapport d'activité 2006 de l'Inrap, page 101.
- Article sur le site de l'INRAP : Neandertal s'invite à l'Éémien (page consultée le 5 mars 2007)
- Communiqué de presse de l'INRAP : Neandertal s'invite à l'Éémien (page consultée le 5 mars 2007).
- Jean-Philippe Noël, « Neandertal. Le mystère de sa disparition s'épaissit », dans Science et Vie, no 1074, mars 2007, p. 86-88.
- Liste électorale de Caours, Archives Départementales de la Somme, Amiens, 1849
- Mairie de Caours, patrimoine.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Avis de décès », Le Courrier picard, , p. 16.
- Emmanuelle Fauquet, « Nadine Tahon « laisse la place » », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après 19 ans de présence au sein de la municipalité, un mandat de 1 e adjoint et deux de maire, j'ai pris la décision de ne pas me représenter. J'ai fait tout mon possible pour l'intérêt communal, mais maintenant, je laisse la place à celle ou celui qui voudra continuer à faire de Caours un village apprécié ».
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 2 avril 2014, p. 12..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Courrier picard, édition Picardie maritime, 29 juin 2017, p. 12.
- « Équipements »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Vie communale et pratique, sur mairie-caours.fr (consulté le ).
- Yann Defacque, « Caours. Le restaurant Chez Nicole va devenir un café solidaire : Un lieu qui regroupera un bistrot, une scène ouverte, des plats locaux anti-gaspi, des ateliers participatifs ou encore des lectures », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
- « « Chez Nicole » à Caours laisse place à un café-bistrot anti-gaspi », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Chapelle de l'Heure », sur le site de Structurae (consulté le ).
- « Église de l'Heure », notice no PA00116114, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Viaduc du Scardon », sur le site de Structurae (consulté le ).
- « Manoir de l'Heure », notice no PA00132919, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le blason dans l'Armorial de France » (consulté le ).
Ouvrages
modifier- Louis Flandrin, Un village du Ponthieu : CAOURS-L'HEURE, imp. Leclerc, Abbeville, , 150 p.
- p. 1.
- p. 19.
- p. 20.
- p. 26.
- p. 27.
- p. 45.
- p. 115.
- p. 28.
- p. 120.