Capital fictif
Le capital fictif désigne dans l'analyse marxiste les relations sociales qui se greffent sur le circuit du capital pour en dériver de l'argent sans passer directement par l'exploitation économique du prolétariat: il s'agit principalement des titres d'emprunt d'État, des obligations d'entreprise et des actions[1]. Ce concept est surtout connu à travers le volume III du Capital de Marx[2]. Il sert aujourd'hui principalement à expliquer la spéculation financière[2].
Références
modifier- « Capital fictif », dans Les 100 mots du marxisme, vol. 2e éd., Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (ISBN 978-2-13-058494-0, lire en ligne) (consulté le )
- Curtis 2022, p. 15.
Bibliographie
modifier- Lauren Goldner, « Du capital fictif », Revue Possibles, vol. 42, no 2, , p. 27–35 (lire en ligne, consulté le )
- (de) Robin Curtis, « Kapitalistische Fiktionen / Fiktionales Kapital », POP, vol. 11, no 2, , p. 9–16 (ISSN 2198-0322, DOI 10.14361/pop-2022-110202, lire en ligne, consulté le )
- Cédric Durand, Le capital fictif: comment la finance s'approprie notre avenir, Paris, les Prairies ordinaires, coll. « Essais », (ISBN 978-2-35096-093-7)