Carillon du Mas Rillier
Le carillon du Mas Rillier est un beffroi de base octogonale, incluant un carillon de cinquante cloches dont une cloche de plus de 2 tonnes. Il est situé sur une esplanade incluant également une statue monumentale de la Vierge à l'Enfant, dans le hameau du Mas Rillier, à Miribel dans l'Ain en France.
Type | |
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Destination initiale |
Campanile |
Style | |
Architecte | |
Construction |
Inauguration le 20 juillet 1947 |
Hauteur |
28 m |
Propriétaire |
commune de Miribel |
Patrimonialité |
Département | |
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Commune | |
Emplacement |
Coordonnées |
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Le carillon fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques, depuis 1993.
Histoire
modifierLe campanile
modifierTout comme la Vierge du Mas Rillier située à proximité immédiate du campanile, celui-ci a été construit à l’initiative de l'abbé Thomas[1] qui fit appel au même architecte, Louis Mortamet. Le monument fut inauguré le 20 juillet 1947[1], bien après la Vierge du Mas Rillier (inaugurée le 5 juillet 1941).
Le carillon
modifierLe carillon et ses cloches, datant de 1938, furent construits[1] à la fonderie Paccard près d'Annecy et furent ensuite installés à Lille dans le cadre de l’Exposition du Progrès Social de 1939. Le carillon devait ensuite rester dans le Nord ; néanmoins en 1940, devant l’avancée des troupes allemandes, le carillon fut démonté et renvoyé à la fonderie Paccard[1]. Dans le même temps, l'abbé Thomas était à la recherche d'un ensemble de cloches à acheter pour le campanile en construction : il acheta donc le carillon ainsi que trois grosses cloches[1]. L'ensemble resta caché au Mas Rillier jusqu'à la Libération[1].
Description
modifierLe carillon est composé d'une cinquantaine de cloches fixes[1],[Note 1], parmi lesquels :
- le « bourdon », cloche de 2 157 kg produisant un do [1] ;
- la seconde cloche produit un fa et pèse 900 kg ;
- le sol (700 kg) ;
- le la (440 kg).
À noter que le carillon est entièrement mécanique sans aucune commande électrique[1].
Protection
modifierLe carillon du Mas Rillier fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2]. La partie instrumentale du carillon étant classée « objets mobiliers protégés ».
Utilisation
modifierLe premier carillonneur à utiliser le carillon fut Maurice Lannoy, alors carilloneur de Douai[1], pour l'inauguration du monument. Par la suite :
- de 1947 à 1952 : Louis Chavant[1] ;
- de 1952 à 1986 : André Combe[1] ;
- de 1987 à 2005 : Jean-Bernard Lemoine[1], également carillonneur à Lyon ;
- de 2005 à 2016 : Chantal Bégeot, également carillonneur à Dijon, Seurre et Selongey.
- depuis 2017 : Adrien Parret
Le festival de jazz Swing sous les étoiles est organisé chaque année, en juin, sur l'esplanade du Mas Rillier[3] : une partie de la programmation implique l'utilisation du carillon et la venue des plus grands carillonneurs mondiaux, comme Wim Ruessink en 2011[4].
Photographies du beffroi
modifierAccès
modifierL'arrêt Madone de la ligne 1 de Colibri dessert l'esplanade sur laquelle est situé le carillon.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Ce sont les battants actionnés par le musicien utilisant le clavier, qui heurtent les cloches. Le clavier ne concerne que les petites cloches ; pour les plus grosses, le pédalier est utilisé.
Références
modifier- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN 2-907656-27-9), p. 57-58. Consulté le 30 avril 2012.
- Notice no PA00125734, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Laurent Tronche, « Miribel - Le campanile du Mas Rillier : un édifice exceptionnel », sur voixdelain.fr, Voix de l'Ain, (consulté le ).
- « Programme 2011 », sur swingsouslesetoilesmiribel.com, Festival Swing sous les étoiles (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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