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Carqueiranne

commune française du département du Var, et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Carqueiranne ([kaʁkeʁan]) est une commune française située dans le département du Var (région Provence-Alpes-Côte d'Azur).

Carqueiranne
Carqueiranne
Le bourg, vu d'avion.
Blason de Carqueiranne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Arnaud Latil
2020-2026
Code postal 83320
Code commune 83034
Démographie
Population
municipale
9 417 hab. (2021 en évolution de −5,74 % par rapport à 2015)
Densité 650 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 45″ nord, 6° 04′ 27″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 305 m
Superficie 14,48 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Garde
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Carqueiranne
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Carqueiranne
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Carqueiranne
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Carqueiranne
Liens
Site web carqueiranne.fr

Géographie

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Localisation

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Carqueiranne est une station balnéaire[1] située à 21,6 km de Toulon[2], en bord de mer, entre les communes d'Hyères et du Pradet ; elle a été promue Station classée de tourisme en 2019.

Géologie et relief

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Elle est encadrée à l'est par la montagne du Mont des Oiseaux et à l'ouest par le massif de la Colle Noire, situé dans la zone du Conservatoire du littoral.

La commune est dotée d'un petit port de plaisance situé dans le quartier des Salettes.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 1,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Hyères », sur la commune d'Hyères à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records HYERES (83) - alt : 2m, lat : 43°05'39"N, lon : 6°08'46"E
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,9 4,6 6,6 8,8 12,3 15,7 18,1 18,3 15,5 12,8 8,8 5,9 11
Température moyenne (°C) 9,2 9,2 11,3 13,5 17,1 20,8 23,4 23,6 20,5 17,1 13 10,1 15,7
Température maximale moyenne (°C) 13,6 13,8 16 18,1 21,9 25,8 28,8 29 25,4 21,4 17,1 14,3 20,4
Record de froid (°C)
date du record
−11
08.01.1985
−7,1
10.02.1986
−5,9
06.03.1971
−0,4
01.04.1975
1
01.05.1960
6,5
01.06.1986
9,9
01.07.1991
8,6
31.08.1986
6
15.09.1965
2,3
28.10.1980
−2
23.11.1998
−4,9
28.12.1962
−11
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
23
19.01.07
23,3
03.02.20
25,9
19.03.1998
27,2
23.04.09
35,6
28.05.06
36,5
19.06.09
42,3
07.07.1982
37,8
05.08.17
36,5
05.09.16
29,7
09.10.12
25
06.11.13
23,9
12.12.1961
42,3
1982
Précipitations (mm) 73,7 51,2 44 55,2 39,5 36,6 7,8 14,4 57,9 105,1 108,6 74,8 668,8
Source : « Fiche 83069001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,6
4,9
73,7
 
 
 
13,8
4,6
51,2
 
 
 
16
6,6
44
 
 
 
18,1
8,8
55,2
 
 
 
21,9
12,3
39,5
 
 
 
25,8
15,7
36,6
 
 
 
28,8
18,1
7,8
 
 
 
29
18,3
14,4
 
 
 
25,4
15,5
57,9
 
 
 
21,4
12,8
105,1
 
 
 
17,1
8,8
108,6
 
 
 
14,3
5,9
74,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Sismicité

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La commune est située en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[10],[11].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Cours d'eau sur la commune ou à son aval[12] :

  • eaux côtières traversant la commune ; le Grand Vallat
  • forage de Verdino ;
  • puits Astiers.

La commune dispose d'une station d'épuration de 121 667 équivalent-habitant[13].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Carqueiranne
La Garde La Crau Hyères
Le Pradet   Hyères
Mer Méditerranée
Golfe de Giens

Transports en commun

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Lignes SNCF

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La ville était autrefois reliée à Toulon par la ligne ferroviaire à voie étroite exploitée par les Chemins de fer de Provence (Chemin de fer du Sud de la France jusqu'en 1925) : cette ligne du littoral varois qui reliait Saint-Raphaël à Toulon fut fermée le 16 mai 1948, et le service voyageur transféré sur route par autocar (l'ancienne plateforme est toujours visible, en grande partie transformée en piste cyclable).

La gare la plus proche de Carqueiranne est la Gare d'Hyères[14].

Lignes Réseau Mistral

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La commune est desservie par plusieurs lignes du réseau Mistral[15].
  • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • Ligne 39 qui relie la "Gare Routière de Toulon" au "Lycée Golf Hôtel" (Hyères).
  • Ligne 92 qui relie "Carthage" (Carqueiranne) à "Planquette" (La Garde).
  • Ligne 23 qui relie la "Gare SNCF de Toulon" à l'Espace 3000 à Hyères.
  • Ligne Appel Bus 49 (AB49) qui dessert en appel bus les villes de : La Garde, Le Pradet, La Crau.
  • Ligne Appel Bus 93 (AB93) qui dessert en appel bus tous les quartiers internes à Carqueiranne.

Transports aériens

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Les aéroports les plus proches sont :

Intercommunalité

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Carqueiranne fait partie de la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée[16] et bénéficie du schéma de cohérence territoriale (SCOT) "Provence Méditerranée".

Urbanisme

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Typologie

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Au , Carqueiranne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 36,9 % 549
Vignobles 0,9 % 13
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 25,5 % 380
Surfaces essentiellement agricoles interrompues des espaces naturels importants 3,0 % 44
Forêts de conifères 21,2 % 316
Forêts mélangées 8,5 % 126
Végétation sclérophylle 3,2 % 48
Mers et océans 0,8 % 12
Source : Corine Land Cover[24]

Toponymie

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Carqueiranne pourrait être un dérivé redoublé de *kar, mot pré-indo-européen signifiant « pierre », avec le suffixe -ana. On retrouve une formation identique dans Carcarès[25].

Le nom de la commune en provençal est Carqueirano en graphie mistralienne[26] et Carcairana en graphie classique. En provençal, comme dans une bonne moitié des pays de langue d'oc, la diphtongue -ai prétonique a évolué en -ei, d'où la prononciation [kaʁkej'ranɔ].

Histoire

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Traces de vestiges néolithiques[27] 2100-1800 avant J.-C.[28].

Du XIe siècle au XIIIe siècle, la terre de Carqueiranne appartint à la seigneurie de Fos et au XVe siècle, elle fut donnée par le bon Roi René à Jean-Baptiste de Morance. C'est ce seigneur qui cosigna en qualité de témoin l'acte du premier codicille de Charles III, léguant la Provence à Louis XI, roi de France. Une partie de la seigneurie passa sous la juridiction d'Hyères. Les consuls resteront seigneurs de Carqueiranne jusqu'à la Révolution.

L'évêque de Toulon, Louis de La Tour du Pin de Montauban, décéda au château de Carqueiranne le .

La commune de Carqueiranne a été créée le à partir d'une section de la commune d'Hyères[29].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1895 1896 Félix-Marius-Hyacinthe Rébufat[30]   Agent voyer
1896 ? Albert Foucher   Propriétaire
mars 1971 mars 1983 Armand Conan[31] PCF Instituteur puis conseiller pédagogique
mars 1983 1997
(décès)
Bernard Houillot ALC[32]  
1997 avril 2015
(démission)
Marc Giraud RPR puis
UMP-LR
Sapeur-pompier professionnel retraité
Conseiller général (1999 → 2015) puis départemental de La Crau (2015 → 2022)
Président du conseil départemental du Var (2015 → 2022)
avril 2015 juin 2020 Robert Masson LR Ingénieur retraité
juin 2020 En cours Arnaud Latil DVD Infirmier libéral[33]

Affaire politico-financière

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En septembre 2022, l'ancien maire de la commune Marc Giraud, est condamné pour des faits de détournement d'argent public dans le cadre d'un emploi fictif[34].

Un rapport d'observations définitives sur la gestion de Carqueiranne, à compter de l'exercice 2009, a été établi le 10 février 2016[35].

Budget et fiscalité 2020

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En 2020 le budget de la commune était constitué ainsi[36] :

  • total des produits de fonctionnement : 16 346 000 , soit 1 656  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 15 037 000 , soit 1 524  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 9 351 000 , soit 948  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 9 463 000 , soit 959  par habitant ;
  • endettement : 19 809 000 , soit 2 007  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 20,10 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,58 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 62,10 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 25 350 [37].

Économie

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Entreprises et commerces

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Agriculture

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  • Activités agricoles diverses.
  • Culture florale : tulipes et glaïeuls.[2]

Tourisme

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  • La commune dispose de 6 plages[38].

Commerces

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  • Commerces de proximité[39].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 9 417 habitants[Note 5], en évolution de −5,74 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
1 3871 5151 8502 0241 9282 0852 1142 1542 129
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
2 7983 8264 4495 1316 1997 1188 4369 4829 779
2013 2018 2021 - - - - - -
9 9059 5559 417------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La ville de Carqueiranne possède[44] :

  • deux écoles maternelles, Romain-Rolland et Saint-Exupéry,
  • deux écoles primaires, Marcel-Pagnol et Jules-Ferry,
  • et un collège, le collège Joliot-Curie.

Professionnels et établissements de santé :

L’équipe de rugby à XV, le Rugby club Carqueiranne-Hyères, fut un temps connue, notamment à l’époque des frères Cabrol. Depuis lors ce sport a fortement reculé dans la commune.

Lieux et monuments

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L'orgue de style néo-baroque, construit vers 1960 par Detlef Kleuker (1922-1988) pour l’église luthérienne « Christuskirche » de Beckum en Allemagne, a été placé à l’église Sainte-Marie-Madeleine de Carqueiranne en 1997 sous l’impulsion du père Laurent Garcia, précédent curé de la paroisse.
Le mobilier : statues de sainte Marie-Madeleine, sainte Catherine d’Alexandrie, saint Vincent, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, saint Louis, saint Antoine de Padoue, sainte Jeanne d’Arc, Notre-Dame, saint Joseph, Notre-Dame de Lourdes, La Vierge et l'Enfant[48].
 
Entrée du fort de la Bayarde.
  • Hameau Bellevue : ensemble de 117 logements sociaux construits en 1978. Premier grand prix d'urbanisme national du logement social[52].
  • Château de Carqueiranne[53] dit aujourd'hui château Richet : château du XVIIe siècle, de style Renaissance à trois niveaux[54], flanqué de tours rondes crénelées en angles. Didier-Dominique-Alfred Richet (1816-1891), professeur, achète cette demeure qui portera son nom en 1873. Son fils, Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913, fut proche du prince Rainier de Monaco et de la famille Breguet qui lui a permis de développer les aéroplanes[55], avec Victor Tatin.
  • Monuments commémoratifs :
    • monument aux morts, conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945[56] ;
    • stèle Richet : une stèle érigée à la pointe Peno en 1921 réunit en un même hommage gravé dans la pierre, le père, Charles Richet, scientifique et humaniste, et le fils, Alfred Richet, aviateur mort au combat. Voici le texte de l'inscription : Ici fut lancé en mai 1896 et juin 1897, un premier aéroplane par Charles Richet et Victor Tatin, en présence d'Albert Richet, officier aviateur, mort pour la France au combat d'Anizy-le-Château, 29 août 1918. Jacques Richet, maire de Carqueiranne, mai 1921. AUSUS SE CREDERE COELO[57],[58].
  • Carqueiranne possède un riche patrimoine naturel : trois parcs paysagés (parc des Pins Penchés[59], parc Beau Rivage[60] et Parc Saint-Vincent[61]), un jardin public (le jardin Beziaud[62]), six plages (le Pradon, Peno, les Pins Penchés, Beau Rivage, le Coupereau, le Bau Rouge)[63].
  • Les fours à chaux à la Sabatière[64] et au Paradis[65].
  • La Villa Bettyzou est une grande bâtisse de front de mer. Elle a été construite en 1930, par l'architecte Léon David, sur la demande de Bernard Natan[66] producteur de cinéma[67]. Malheureusement sa société de cinéma fait faillite et il est ensuite déporté à Auschwitz. La villa est donc vendue par les liquidateurs. À partir de 1952[68], sa vocation est de recevoir des enfants de 6 à 13 ans souffrant d'obésité[69]. Elle a été achetée en 2015 par Richard Virenque. Son objectif est « la création d'un hôtel de 55 chambres, d'un centre de remise en forme et d'un centre de sensibilisation à l'environnement, d'une surface de plancher de 6 986 m2 »[67]. Le 25 janvier 2021, le tribunal administratif annule le permis de construire pour non conformité avec la Loi littoral[70].

Personnalités liées à la commune

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Charles Richet 1922.

Blasonnement

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Les armes de Carqueiranne se blasonnent : De sinople à l'araire d'argent, au chef d'or chargé de trois (fleurs de) tulipes feuillées chacune de deux pièces de gueules, mouvant du trait du chef. "Per la voio e per l'araire" (par le courage et par la charrue)[74]

Culture : conférences historiques

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Depuis l'an 2000, la ville organise gratuitement une dizaine de conférences historiques par an. Le thème de la 15e saison, 2014 2015, est La femme et ses multiples facettes dans l'histoire[75]. La centième conférence se déroule en 2015[76].

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Toulon comprend une ville-centre et 26 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « station balnéaire Les Salettes ; Beau Rivage », notice no IA83000442, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Itinéraires
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Carqueiranne et Hyères », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Hyères », sur la commune d'Hyères - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Hyères », sur la commune d'Hyères - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. Didacticiel de la règlementation parasismique
  11. Arrêté préfectoral du 20 mi 2011
  12. L'eau dans la commune.
  13. Station d'épuration de Hyères-Carqueiranne-Almanarre : Description de la station.
  14. « Hyères | Gares & Connexions », sur garesetconnexions.sncf (consulté le ).
  15. « bus et bateaux-bus de Toulon Provence Méditerranée », sur Réseau Mistral (consulté le ).
  16. Carqueiranne et la Métropole TP
  17. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Carqueiranne ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  23. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, réédition Librairie Guénégaud, 1984
  26. Lou tresor dóu Felibrige / Le trésor du Félibrige, F. Mistral, vol. 1, p. 476, éditions CPM, 1979.
  27. Bilan scientifique 1996
  28. Les dates clés de Carqueiranne
  29. Site officiel de la commune consulté le 25/11/2016
  30. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), p.455 [1]
  31. Fiche biographique de CONAN Armand, Charles, Simon, Dictionnaire du Mouvement Ouvrier et Social Seynois.
  32. Association Libre de Carqueiranne.
  33. https://un-elan-pour-carqueiranne.com/
  34. La rédaction, « Le président du Département du Var, Marc Giraud, condamné pour un emploi fictif à Carqueiranne », sur Var-Matin, (consulté le ).
  35. Chambre régionale des comptes : Rapport d'observations définitives sur la gestion de Carqueiranne
  36. Les comptes de la commune
  37. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  38. Les plages à Carqueiranne
  39. Commerces de proximité
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Établissements d'enseignements
  45. Paroisse Sainte Marie-Madeleine
  46. L'église Sainte-Madeleine
  47. Paroisse Saint-Marie-Madeleine
  48. Archives du diocèse de Fréjus-Toulon
  49. Ancienne chapelle, aujourd'hui disparue, qui fut le lieu de culte des Carqueirannais jusqu'à la construction de l'église Sainte-Madeleine
  50. Le Concordat de 1801
  51. Visite guidée du Fort de la Bayarde
  52. 1978 : Construction du Hameau Bellevue
  53. Histoire de Carqueiranne. Du Moyen Âge à la Révolution française
  54. Histoire du Château Richet.
  55. Le professeur Richet et l'aviation.
  56. Monument aux morts
  57. La stèle Richet.
  58. Page Aviation sur le site de la Mairie de Carqueiranne
  59. Parc classé depuis 1937 en bordure de mer
  60. Parc Beau Rivage
  61. Parc St Vincent
  62. Jardin Beziaud
  63. Carqueiranne, petite station balnéaire familiale
  64. La colline de la Sabatière
  65. Les fours à chaux à la Sabatière et au Paradis
  66. « Var-Matin Métropole Toulonnaise : La villa Bettyzou à Carqueiranne », sur articles.cafeyn.co (consulté le ).
  67. a et b « Carqueiranne : l'hôtel de luxe de Virenque bloqué par la justice », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  68. André Rossel-Kirschen et Gilles Willems, « En marge du centenaire du cinéma, Bernard Natan à la direction de Pathé-Cinéma », 1895, revue d'histoire du cinéma, vol. 21, no 1,‎ , p. 163–178 (DOI 10.3406/1895.1996.1199, lire en ligne, consulté le ).
  69. « site bettyzou », sur centrebettyzou.free.fr (consulté le ).
  70. « Suspension du permis de construire de la Villa Bettyzou », sur toulon.tribunal-administratif.fr (consulté le ).
  71. Le professeur Charles Richet (1850-1935), seul prix Nobel varois par René Ghiglione
  72. http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2020/10/le-souvenir-de-casimir-mouttet.html
  73. Article du Figaro du 4 juillet 2008.
  74. Toulon Provence Méditerranée Est : Carqueiranne, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  75. Femmes de pouvoir et pouvoir des femmes dans le haut Moyen Âge, par Geneviève Bührer]
  76. France TV info, le 29 octobre 2014

Voir aussi

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Bibliographie

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* Notice monographique documentée

Articles connexes

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Liens externes

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