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Case départ (film, 2011)

film de Lionel Steketee, Fabrice Éboué et Thomas Ngijol sorti en 2011

Case départ est un film français réalisé par Lionel Steketee, Fabrice Éboué et Thomas Ngijol, sorti en 2011.

Case départ
Description de cette image, également commentée ci-après
Affiche du film au Québec.
Réalisation Lionel Steketee
Fabrice Éboué
Thomas Ngijol
Scénario Fabrice Éboué
Thomas Ngijol
Jérôme L'Hotsky
Musique Alexandre Azaria
Acteurs principaux
Sociétés de production Légende Films
TF1 Films Production
Mars Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 94 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Régis et Joël sont deux demi-frères que tout oppose : le premier est métis, marié et père d'une fille, conseiller municipal de la mairie d'une ville bourgeoise et intégré au milieu de la classe moyenne ; tandis que le second, noir et banlieusard, est sans-emploi, et vit chez sa mère avec sa fille, depuis sa sortie de prison (où il prétend s'être converti à l'islam) pour le vol du sac à main d'une personne âgée. Les deux hommes sont un jour demandés aux Antilles au chevet de leur père mourant, un père absent qu'ils ont peu ou pas connu car « ayant énormément voyagé » et qui a connu de nombreuses femmes. Là, ils reçoivent pour seul héritage l'acte d'affranchissement ayant libéré leurs ancêtres esclaves. Nullement préoccupés par la valeur symbolique de ce document, ils le déchirent, ce qui provoque la colère de leur tante.

Pour leur faire regretter ce geste, celle-ci leur fait faire magiquement un voyage dans un monde inconnu où ils se font capturer et vendre à monsieur Jourdain, un propriétaire terrien qui confie Joël aux soins de Monsieur Henri, un contremaître brutal et profondément raciste, tandis que Régis est envoyé aux cuisines de la demeure où il entend l'opinion méprisante et haineuse des propriétaires sur la race noire. Les deux demi-frères découvrent finalement qu'ils sont en 1780 aux Antilles, alors que l'esclavage n'y est pas encore aboli. Monsieur Jourdain, ignorant leurs véritables prénoms, fait rebaptiser Régis Gaspard et Joël Gédéon. Résolus à rentrer chez eux, les deux demi-frères essaient alors par tous les moyens de se libérer, en essayant d'abord de fuir, puis de se rebeller, Joël contre M. Henri, Régis contre le curé qui endoctrine les autres esclaves et fait croire à la famille de M. Jourdain qu'il connaît bien l'Afrique.

Finalement, après avoir subi les coups de fouet, le marquage au fer rouge et la colère des negmarrons qui les avaient libérés mais dont ils refusaient la volonté de tuer tous les Blancs, ils retrouvent leur tante qui leur explique comment revenir à leur époque : parvenir à réunir leurs ancêtres, Isidore et Rosalie, deux des esclaves de monsieur Jourdain, « réparer l'erreur » et fumer la pipe. Joël, qui est persuadé qu'Isidore est homosexuel, croit qu'il s'agit là de l'erreur à réparer. Ils retournent donc dans la propriété et la nuit tombée, organisent une fête arrosée au rhum pour arranger la liaison du couple. Une fois cela fait, et persuadés d'avoir accompli leur devoir, ils décident de se venger en se rendant, armés, à la fête de mariage de la fille du propriétaire et en humiliant les personnes présentes, puis fument tous les deux la fameuse pipe, mais rien ne se passe.

Ils sont donc condamnés à la pendaison le lendemain matin, mais sont sauvés par Isidore, qui profite du tumulte causé par la chute de Victor, le jeune fils de M. Jourdain, dans un cours d'eau. Alors qu'ils fuient, Régis sauve le garçon alors qu'ils longent le cours d'eau. Cet acte d'héroïsme leur vaut la clémence de M. Jourdain qui les affranchit. Cependant, Régis convainc Joël de donner ce droit à Isidore et Rosalie afin que la volonté de la tante s'accomplisse. Ils se retrouvent alors à devoir couper la canne dans la plantation. Mais alors que M. Henry fume la pipe et leur recrache la fumée au visage, cela les fait disparaitre et revenir à leur époque. Cette aventure les a rapprochés et fait réfléchir sur leur mode de vie : Joël trouve un travail régulier sur un chantier de construction et Régis s'affirme dans sa mairie.

Lors d'un après-midi qui réunit les familles des deux frères, une dispute de leurs filles respectives entraîne le déchirement de l'acte d'affranchissement, et la panique des deux hommes.

Fiche technique

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  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Distribution

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Production

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Tournage

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Le film a été tourné[1] :

Musique

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Accueil

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Accueil critique

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La presse française a bien reçu le film. Le film reçoit 3 étoiles sur 5 sur Allociné à partir l'interprétation de 16 critiques de presse collectées[2].

Le journal Metro le qualifie de « bonne surprise »[3] ; le magazine Première [4] souligne « l'intelligence du propos servi par la comédie » ; Le Journal du dimanche considère aussi le film comme « Une comédie très drôle, pas prise de tête mais pas idiote, grand public et familiale[5]. ».

Box-office

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Le film connaît un grand succès en salles ; le premier jour, Case départ est no 2 dans le classement des entrées en France après Transformers 3 : La Face cachée de la Lune. La première semaine est la meilleure pour Case départ avec 571 106 entrées ; c'est aussi le deuxième meilleur démarrage de la semaine derrière Harry Potter et les Reliques de la Mort. Le film a réuni près de 1 800 000 entrées.

# Nombre d'entrées Place au box-office Nombre d'entrées cumulées Réf.
1re semaine 571 106 entrées 2e 571 106 entrées [6]
2e semaine 402 098 entrées 2e 973 204 entrées [7]
3e semaine 312 986 entrées 3e 1 286 190 entrées [8]
4e semaine 185 736 entrées 5e 1 471 926 entrées [9]
5e semaine 153 219 entrées 7e 1 625 145 entrées [10]
6e semaine 81 031 entrées 11e 1 706 176 entrées [11]
7e semaine 40 229 entrées 16e 1 746 405 entrées [12]
8e semaine 22 566 entrées 21e 1 768 971 entrées [13]
9e semaine 13 924 entrées inconnu 1 782 895 entrées [14]
10e semaine 7 643 entrées inconnu 1 790 538 entrées [14]
11e semaine 4 847 entrées inconnu 1 795 385 entrées [14]
12e semaine 3 153 entrées inconnu 1 798 538 entrées [14]
13e semaine 1 120 entrées inconnu 1 799 658 entrées [14]
14e semaine 299 entrées inconnu 1 799 957 entrées [15]

Distinctions

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Analyse

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  • Le personnage de Victor Jourdain, fils de l'esclavagiste, indigné par le sort des esclaves dans la plantation, est une référence à Victor Schœlcher, né en 1804 et à l'origine de la seconde abolition de l'esclavage en France en 1848[17].
  • Lors de leurs rencontres avec le clan des Neg'Marrons, Joël se retrouve avec une marque peinte en forme de chiffre sur son cou. Il s'agit du numéro 94, représentant le département du Val-de-Marne, où l'acteur principal Thomas Ngijol a grandi, plus précisément à Maisons Alfort.
  • Quand Joël annonce à Kader que pendant sa détention, il s'est converti à l'islam, celui-ci réjoui s'exclame « Al-ḥamdu li-l-lāh ». Expression dont de toute évidence, Joël ignore le sens et répète plusieurs fois, le doute se lit sur le visage de Kader.

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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