Charles Lagier
Charles Martin Lagier, né le à Saint-Siméon-de-Bressieux (Isère), dans une fratrie de six enfants dont trois deviennent prêtres, et mort le à Paris, est un prêtre français du diocèse de Grenoble, directeur général de L'Œuvre des Écoles d'Orient du au .
Charles Martin Lagier | ||
Photographie de Charles Lagier | ||
Biographie | ||
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Naissance | à Saint-Siméon-de-Bressieux (Isère) |
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Ordination sacerdotale | ||
Décès | (à 89 ans) à Paris |
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Autres fonctions | ||
Fonction religieuse | ||
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Biographie
modifierCharles Martin Lagier est né dans une fratrie de six enfants dont trois deviennent prêtres.
Formation
modifierCharles Lagier est élève au séminaire de Romans avant d'être accueilli au séminaire de Montpellier puis d’aller achever ses études au Séminaire français de Rome.
Il est ordonné prêtre en 1893. Il revient à Grenoble où il est nommé vicaire à Villeurbanne et 4 ans après à Saint-Bruno de Voiron. C’est à ce poste qu’il devait rencontrer Félix Charmetant pour accepter plus tard de devenir son collaborateur le 27 décembre 1899.
L'Œuvre d’Orient
modifierCharles Lagier est arrivé à L'Œuvre des Écoles d'Orient pour devenir le 1er collaborateur du directeur, Félix Charmetant le 27 décembre 1899.
En 1902 il est nommé sous-directeur de L'Œuvre des Écoles d'Orient, membre du conseil central de L’Œuvre des Écoles d’Orient.
Il est nommé directeur général de l’Œuvre, le 22 juillet 1921[1].
À son arrivée, les associés de l’Œuvre étaient au nombre de dix mille. Il la quitte en ayant multiplié par 30 ce nombre.
Il accorda une importance accrue à la rédaction du Bulletin[2] dont le nombre d’exemplaires ne cesse d’augmenter pendant la période de sa direction de L’Œuvre d’Orient.
Le nom de l'association change en juin 1931[pourquoi ?] puisque les mots "des Écoles" ne figureront plus dans son intitulé pour s'appeler dorénavant "L’Œuvre d’Orient"[3]. Il[Qui ?] présente le premier volume de son livre « L’Orient Chrétien », en 1935[4], mais la parution du second volume du livre qui traite, en 600 pages, de l’an 850 à l’an 1204, attendra 1950[5].
Il établit une section de L’Œuvre d’Orient en Belgique et au Luxembourg qui lui apportèrent le même concours fraternel. En 1949, il envoya Georges Marolleau au Canada et jusqu’au Mexique[6] pour accomplir un travail identique.
Centenaire de L’Œuvre d’Orient
modifierIl avait fêté le cinquantième anniversaire de l’Œuvre des Écoles d’Orient en 1906, puis le quatre-vingtième en 1936. En le félicitant[De quoi ?][Quand ?], le cardinal Verdier, avait dit, « Vous en verrez le centenaire, Monseigneur[7]. » « Et pourquoi pas, Éminence ? » avait-il répliqué. La prédiction devait se réaliser après pratiquement 60 ans de présence et de travail à L’Œuvre d’Orient. Charles Lagier fêtait le centenaire[8] de « son » Œuvre d’Orient en conviant ses amis à une messe d’action de grâce à Notre-Dame de Paris.
Publications
modifier- L’Orient Chrétien des Apôtres jusqu'à Photius (de l’an 33 à l’an 850), 472 p, Paris 6, au Bureau de L’Œuvre d’Orient, 20, rue du Regard, Imprimé par TYP. Firmin-Didot & Cie, Mesnil, 1935, 1er volume[9].
- - Prix Verrière de l’Académie française en 1936
- L’Orient Chrétien de Photius à l’Empire latin de Constantinople (de l’an 850 à l’an 1204), 609 p, Paris 6, au Bureau de L’Œuvre d’Orient, 20, rue du Regard, imprimé par TYP. Firmin-Didot & Cie, Mesnil, 1950, second volume[5].
- - Prix d’Académie de l’Académie française en 1951
Distinctions
modifier- Protonotaire apostolique
- Chanoine d'honneur de Lille et de Gniezno
- Commandeur de la Légion d'honneur[10]
- Commandeur avec plaque du Nichan el Anouar
- Grand officier avec plaque de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre
- Ordre du Mérite libanais de 1re classe
Références
modifier- Julien-Antoine Desforges, « Les 11 Directeurs de l'Œuvre des Ecoles d'Orient », oeuvre-orient.fr, (lire en ligne [PDF])
- Le Proche-Orient entre 1918 et 1936 vu par une revue catholique/Frédéric Eleuch/Cahiers de la Méditerranée/Année 1974/8/pp.44-72
- Bulletin de L’Œuvre d’Orient no 401 juin 1931.
- Bulletin de L’Œuvre d’Orient no 426 août 1935, page 321.
- Bulletin de L’Œuvre d’Orient no 471 avril 1950, page 47.
- bulletin de L’Œuvre d’Orient no 482 octobre 1952, Naissance de L’Œuvre d’Orient au Mexique, pages 71, 72 et 73
- bulletin de L’Œuvre d’Orient no 510 avril 1958, L’Œuvre d’Orient en deuil, pages 27 à 38
- bulletin de L’Œuvre d’Orient no 502 octobre 1956, Centenaire de L’Œuvre d’Orient, 52 pages
- Bulletin de L’Œuvre d’Orient no 426 août 1935, page 321.
- « Notice LH », base Léonore, ministère français de la Culture.
Annexes
modifierArticles connexes
modifier- Chrétiens d'Orient
- Œuvre d'Orient
- Œuvre d'Orient (bulletin)
- Institut pontifical oriental
- Églises catholiques orientales
- Église grecque-catholique melkite
- Maronites
- Les Cahiers de l'Orient
Bibliogrpahie
modifier- Olivier Clément, L'Essor du christianisme oriental, Paris, Desclée de * Le grand exode des chrétiens du Moyen-Orient : [1], Le Figaro, consulté le 26 décembre 2016.Brouwer, coll. « SOURC/THEOPHANI », , 137 p. (ISBN 978-2-220-06055-2)
- Hervé Legrand et Philippe Brizard (prélat), L'Œuvre d'Orient : Solidarités anciennes et nouveaux défis, Paris, Cerf, coll. « L'histoire à vif », , 423 p. (ISBN 978-2-204-09085-8) Recension par Catherine Mayeur-Jaouen.
- Christian Lochon (Auteur), Pascal Gollnisch (Commentaires) et Sobhi Habchi (Préface), Chrétiens du Proche-Orient : Grandeurs et malheurs, Paris, Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve - Maisonneuve (maison d'édition), coll. « ITIN. POETIQUES », , 165 p. (ISBN 978-2-7200-1211-2)
- Pascal Gollnisch, Patrice Gascoin et Alice Adejes, Chrétiens d'Orient, Paris, Le Cherche Midi, coll. « Documents », , 181 p. (ISBN 978-2-7491-4991-2)
- Bernard Heyberger, Les chrétiens d'Orient, Paris, Presses Universitaires de France - PUF, coll. « Que sais-je ? », , 123 p. (ISBN 978-2-13-073310-2)
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :